vendredi 18 mars 2022

Comment le "super menteur" Zemmour déforme l’Histoire (3/5)

…Le point commun à toutes les idées de Zemmour, c’est la laideur.

Zemmour – c’est son principal trait psychologique et il est inconscient – est attiré d’abord par les thèses qui lui semblent les plus laides, comme un papillon par la lumière. Comme il est intelligent, il développe par la suite les arguments, parfois brillants, pour les justifier. La plupart d’entre nous fonctionnons de façon opposée : nous choisissons ce qui nous plaît et justifions a posteriori nos choix, d’une façon ou d’une autre, en leur donnant une apparence de rationalité.

Zemmour - caricaturiste et caricature (Exemple typique : nous « tombons » amoureux d’abord PUIS trouvons de multiples qualités à l’être aimé. Je vous renvoie à votre Roméo et Juliette).

La principale raison structurelle pour laquelle Zemmour choque tant: ce fonctionnement « à l’envers ». Nous avons tous envie de croire en quelque chose de beau et Zemmour va présenter un raisonnement qui tend à nous faire croire en quelque chose de laid – le but auquel il tend est donc toujours en opposition avec le nôtre. C’est pourquoi Zemmour, même s’il est classé à droite, choque à droite comme à gauche.

C’est aussi la principale raison pour laquelle Zemmour se trompe souvent, car une idée laide n’est pas plus vraie, en moyenne, qu’une idée belle. Toujours croire en la beauté, c’est sans doute de la bêtise. Toujours croire en la laideur nécessite sans doute plus de qualités intellectuelles, mais c’est aussi être victime de son tempérament.

Et là n’est pas le moindre de ses paradoxes : Zemmour, qui ne cesse d’invoquer la victoire de la raison, qui se targue d’une hyper-rationalité, est en fait de tous les commentateurs celui dont les prises de position sont les plus subjectives. Tous ses beaux raisonnements ne sont que des justifications a posteriori, au sens freudien du terme, d’un trait psychologique qui lui fait choisir d’abord la laideur, contrairement à un homme « normal ».

Pourquoi avoir choisi la laideur ?

On peut faire diverses hypothèses mais très probablement, Zemmour a choisi la laideur parce qu’il est très laid et qu’il en a souffert. A 18 ans, il n’y avait sans doute pas plus romantique, pas plus fleur bleue que Zemmour. Il a dû se prendre quelques claques et les a imputées à son aspect physique. Idée inconsciente : « Pourquoi moi, Eric Zemmour, le plus intelligent, le plus tendre et le plus gentil des hommes suis-je rejeté ? – Parce qu’au fond, il n’y a que la laideur qui compte vraiment. Le rejet que je subis, ce n’est pas vraiment moi, c’est même le contraire de moi. Conclusion : c’est la laideur qui mène le monde et je renonce définitivement à la beauté, que ce soit dans les idées ou pour ma cravate – voir la façon incroyable dont Zemmour est fringué ! ».

Camus nous dit qu’il faut imaginer Sisyphe heureux, je dis à Zemmour qu’il peut s’imaginer beau.

Source : L’hypothèse Zemmour : l’homme dont le principe est la laideur 26 mai 2009 Par Thierry Klein 

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1789 – LA RÉVOLUTION FRANÇAISE N’EST PAS UN COMPLOT
« Et si la Révolution était un “bloc”, mais un bloc de violence, de fureur, d’injustices criminelles, une catastrophe nationale du début à la fin ? [...] Ajoutez-y les travaux d ’Augustin Cochin qui, avant de mourir en héros pendant la Première Guerre mondiale, a analysé la formidable organisation des sociétés de pensées jacobines, héritées de celles des Lumières, qui ont façonné et dirigé, jusque dans les plus petites villes de France, le vote aux États généraux de 1789. »
Éric Zemmour, « La Révolution n’est pas ce qu’on vous a dit ! », FigaroVox, 8 mai 2019. 

Deux idées résument l’essentiel de la pensée d’Éric Zemmour sur la Révolution. Tout d’abord, cette dernière aurait été porteuse, dès ses premiers instants, de désastres et de malheurs ; elle n’aurait été, de bout en bout, qu’une catastrophe sanguinaire. À cette approche contre-révolutionnaire classique, Éric Zemmour adjoint l’idée que l’éruption de 1789 ne fut pas spontanée mais préparée par des « sociétés de pensée », dont les philosophes et la franc- maçonnerie, qui formaient une nébuleuse capable d’influencer l’opinion, de la tourner contre les puissants voire, le moment venu, de soulever le pays. Après 1789, ces conspirateurs auraient constitué une cabale de trois mille à quatre mille jacobins tenant les destinées du pays. Penser que la Révolution aurait été planifiée et dirigée par une minorité univoque interdit toute intelligence de la période. Éric Zemmour renoue ici avec les discours paranoïaques et apocalyptiques du siècle dernier qui voyaient dans la chute de la Bastille et de la monarchie le résultat d’un plan ourdi de longue date par une clique de protestants, de juifs et de francs-maçons. De plus, la thèse complotiste retire toute autonomie aux masses populaires : penser qu’elles furent si manipulables, c’est les penser politiquement incapables. À ne voir dans la Révolution qu’un uniforme et dramatique théâtre de marionnettes, la lecture zemmourienne masque le fait cardinal de la période : l’entrée en politique de multitudes d’hommes et de femmes à l’origine de formes inédites de participation aux destinées de la nation. Cette thèse gomme donc tout ce qui fait la spécificité du moment révolutionnaire : l’incertitude généralisée, l’accélération du temps, l’ouverture de l’univers des possibles. Ce sont bien ces dynamiques qui permirent d’assister en quelques années très denses à un profond renouvellement des cultures politiques, à la réinvention des rapports sociaux et des hiérarchies, à un bouleversement des relations entre l’Église et l’État, entre les riches et les pauvres, entre l’administration et les citoyens, mais aussi à l’abolition définitive des droits féodaux, à l’invention de formes de démocratie radicale et décentralisée, au partage des communaux ou encore à la création de secours publics à destination des indigents, des vieillards, des veuves et des orphelins. En relisant la Révolution française comme un temps d’expérimentation d’une République démocratique et sociale, on comprend mieux qu’un amoureux de l’ordre, de la hiérarchie et de l’autoritarisme n’y voie qu’une catastrophe nationale...

1793 – IL N’Y A PAS DE GÉNOCIDE VENDÉEN
« La Vendée est unique en ce que tout est renversé : les soldats de la République, Kléber, Hoche, font la paix, tandis que les bourreaux de la République, Carrier, Turreau, exterminent. La guerre laisse la place au génocide. [...] Comme Carrier voulait remplacer les “fanatiques vendéens” par de braves sans-culottes, l ’humanité ancienne par une humanité nouvelle, l’universalisme mondialisateur remplace les populations européennes rétives par un nouveau peuple de la “diversité”. »

Éric Zemmour, Destin français, op. cit., p. 302, p. 306. 

À l’heure où nous écrivons ces lignes, Philippe de Villiers vient de rejoindre le parti Reconquête. Il n’est donc pas étonnant de constater une harmonie idéologique entre Éric Zemmour et le concepteur du Puy du Fou, haut lieu de commémoration contre-révolutionnaire des guerres de Vendée. Suivant la thèse formulée par Reynald Secher en 1985, tous deux érigent cet épisode sanglant de l’histoire de France en véritable « génocide ». Le problème ne vient pas ici de l’application d’un concept forgé en 1943 à des événements de 1793 – sans quoi on ne pourrait pas non plus parler de génocide arménien – mais du fait qu’un génocide suppose une intention d’extermination d’une population définie. Or, les « Vendéens » d’Éric Zemmour ne formaient pas un groupe national, ethnique ou religieux. Il n’existait pas avant (ni pendant) la Révolution d’identité régionale capable de cristalliser un projet ciblé d’éradication. Si la thèse génocidaire est anachronique, c’est parce qu’elle projette sur le passé une identité vendéenne mythifiée. Surtout, les autorités révolutionnaires n’ont eu aucune doctrine systématique sur la question vendéenne. Elles n’ont jamais circonscrit la répression à un territoire précis et se gardaient de traiter les « Vendéens » comme un bloc hostile à la République, car il existait bel et bien une Vendée patriote. D’ailleurs, l’appellation de « brigands » par laquelle les décrets de la Convention désignaient les paysans rebelles était déjà en usage sous l’Ancien Régime et qualifiait au même moment bien d’autres insurgés à travers le pays. Cette guerre civile qui fit près de deux cent cinquante mille morts fut impressionnante par son ampleur et son atrocité. Mais la violence y fut désordonnée et aléatoire, soumise au hasard de la personnalité d’officiers souvent dépassés, aux pulsions des unités qui profitaient du flou des ordres reçus. Bien loin de manifester la planification méthodique propre aux génocides, cet épisode est surtout révélateur d’une certaine culture de la violence et des haines enracinées localement au XVIIIe siècle. Mais Éric Zemmour n’a que faire de ces débats. C’est à des fins politiques et au prix d’un relativisme total qu’il instrumentalise les cadavres des Vendéens, dont le sort devient la préfiguration de toutes les exterminations à venir... jusqu’à la nôtre. La Vendée n’est pour lui qu’une référence mise au service de sa prophétie du « grand remplacement ». Sous l’effet de l’accroissement des échanges et circulations planétaires, prévient-il, la France devient « une nouvelle Vendée, comme tous les pays d’Europe », menacée d’extinction. Comme toujours, Éric Zemmour télescope les époques et les faits, ne manipulant l’histoire que pour réintroduire en sous-main ses obsessions racistes.

1830 – LES FRANÇAIS N’ONT PAS CRÉÉ L’ALGÉRIE
« La France fondera l’Algérie – qu’elle baptisera elle-même, comme Jules César l’avait fait avec la Gaule – en réunissant des tribus nomades. [...] Malgré les offres généreuses de terres et les déportations, puis, plus tard, le renfort des Italiens, Espagnols, Maltais, sans oublier les juifs du décret Crémieux, les Français blancs ne seront pas assez nombreux pour dominer démographiquement les indigènes arabes et kabyles [...] Prévost-Paradol avait là encore tout prévu. Vis-à-vis “de la race arabe qu’il paraît également difficile de nous assimiler ou de détruire”, il préconisait de “laisser [...] les Arabes se tirer, comme ils le pourront, à armes égales, de la bataille de la vie”. Les Arabes suivront les conseils de Prévost-Paradol ; aidés par la médecine française, et en dépit des terribles disettes et épidémies qui ravagèrent l’Algérie au XIXe siècle, ils gagneront “la bataille de la vie”. Le drame algérien était alors inéluctable. »
Éric Zemmour, Mélancolie française, Fayard, 2010, p. 48 et 50. 

En 1830, watan ou bilad al-jazâ’ir (pays d’Alger) désigne en arabe ce que les Français appellent Algérie. Province de l’Empire ottoman autonomisée, la Régence d’Alger se compose de trois beyliks (est, ouest, Titteri) et exerce sa souveraineté sur des hommes et des femmes déjà appelés Algériens – en 1724- 1725, par exemple, le médecin Jean-André de Peyssonnel, parcourant les « royaumes » d’Alger et de Tunis, parle des « Algériens » et des « Tunisiens », comme il parle des « Français », au sens des sujets et habitants des royaumes en question. La Régence existe en outre au plan international. Elle conclut des traités – y compris avec la France. Le général français, installé à Alger après le débarquement de 1830, commande une armée dite « d’occupation »  tandis que l’ordonnance de 1834 créant un gouverneur général est juridiquement assimilée à un acte d’annexion. Les Français n’ont donc pas fondé l’Algérie, pas plus qu’ils ne l’ont développée.
Après 1945, la situation économique préoccupe en permanence les
autorités françaises confrontées au nationalisme. L’industrie est inexistante, le sous-emploi chronique dans les campagnes, la misère généralisée ; d’où l’émigration vers la métropole. Il faut attendre 1958 pour qu’un plan de développement soit lancé : le plan de Constantine. Quatre ans avant l’indépendance.
Démographiquement, la population algérienne décroît dramatiquement à partir de 1830 et pas seulement du fait des épidémies et famines. Les violences militaires, qu’Éric Zemmour n’évoque pas, la déciment également. Certains, comme l’essayiste Prévost-Paradol, vont jusqu’à prédire sa disparition. Éric Zemmour n’hésite pas alors à regretter la survie des « Arabes » dont la croissance démographique ne s’explique pas par l’implantation de structures médicales, d’abord concentrées dans les zones urbaines et européennes. C’est une croissance naturelle forte, typique d’économies sous-développées. Éric Zemmour exprime ici un idéal suprémaciste « blanc » – il emploie le qualificatif pour désigner la minorité française, composée notamment de naturalisés (juifs d’Algérie et descendants des Européens). De fait, c’est à une société d’apartheid que finit par ressembler l’Algérie coloniale qui compte, en 1954, un million de Français et huit millions d’Algériens, maintenus dans l’infériorité juridique, politique, économique et sociale

1894 – DREYFUS N’EST PAS COUPABLE
« Il y avait beaucoup de gens qui étaient tout à fait prêts à dire “oui Dreyfus est innocent, même si c’est trouble cette histoire aussi”, mais on ne va pas refaire le procès de Dreyfus ici, mais qui ont été choqués par la violence [...] du texte de Zola qui s’en prend à l’armée [et] beaucoup de gens vont se retourner dans le camp antidreyfusard à cause de Zola. [...] On peut comprendre cela parce que la victoire des dreyfusards va provoquer une purge dans l’armée, de nombreux officiers vont être purgés parce qu’ils étaient antidreyfusards, etc. et c’est en partie à cause de ça que l’armée en 14 [...] sera désorganisée et qu’il y aura beaucoup de morts pendant l ’offensive allemande. »
Éric Zemmour, « Face à l’info », CNEWS, 29 septembre 2020. 

« En plus l’étude graphologique est assez, comment dire, parlante... on ne saura jamais. » Éric Zemmour, « Face à l’info », CNEWS, 15 octobre 2020. 

Sans aller jusqu’à proclamer ouvertement la culpabilité d’Alfred Dreyfus, Éric Zemmour multiplie dans ses prises de parole des sous-entendus de nature à instiller, contre toute évidence, doutes ou confusions sur l’affaire, ainsi que des contre-vérités manifestes. On remarque d’abord l’aberration qui consiste à expliquer les ralliements aux camps dreyfusards et antidreyfusards, en 1898 lors de la publication de « J’Accuse...! », par ses conséquences supposées sur l’armée, des années plus tard. En parlant de « purge » des militaires antidreyfusards, Éric Zemmour reprend un des couplets ramassés chez quelques auteurs d’extrême droite. Mais là où ces derniers se contentent de parler progressions de carrières ralenties, le polémiste, une nouvelle fois, gravit un degré.
Quelle purge ?
Car enfin, les
militaires les plus en vue, épargnés par l’amnistie de 1900, continueront leur carrière, ralentie parfois par la volonté de quelques ministres de républicaniser l’armée – comme la continueront sans heurt les Négrier, Geslin de Bourgogne ou Hardschmidt, auteur en 1899 d’un ordre du jour à son régiment qui était une insulte au président de la République. Loin d’être purgé, ce dernier devient grand officier de la Légion d’honneur en 1904. Quant à l’idée de « beaucoup de morts » en 1914 en raison du « J’Accuse...! » de Zola, elle relève d’une vision complotiste et ignorante de la Grande Guerre, comme si le succès du plan Schlieffen de l’Allemagne avait pu tenir à quelques colonels en moins côté français. L’armée française n’était pas « désorganisée » ni privée d’officiers antidreyfusards, bien au contraire. Elle avait en revanche des doctrines offensives périmées. Mais cette nouvelle absurdité d’Éric Zemmour n’importe guère face à la question d’une histoire « trouble » dans laquelle « on ne saura jamais » qui a écrit le « bordereau », document incriminant au point de départ de l’affaire. Ces propos d’Éric Zemmour entretiennent la confusion sur un point pourtant parfaitement clair : l’écriture du véritable traître, Esterhazy, est identique à celle du bordereau. Il n’y a en réalité aucun « trouble » qui nécessiterait de refaire le procès. Ce procès, on ne le refera pas parce que l’affaire est limpide et qu’il a été définitivement clos en 1906. On pourra se reporter aux milliers de pages de l’enquête et des débats de la Cour de cassation et, si l’idée de les lire rebute le lecteur impatient ou pressé, à une unique phrase de l’arrêt, celle qui en est la synthèse : « de l’accusation portée contre Dreyfus rien ne reste debout ».

1917 – LES MUTINS NE VOULAIENT PAS CONTINUER LA GUERRE

Les historiens contemporains nous ont appris que les grandes mutineries de cette année-là [1917] étaient issues du désespoir d’hommes las de mourir dans des attaques vaines et mal conduites. [...] Et si ces hommes héroïques, des “lions conduits par des ânes”, disaient, admiratifs, les Allemands, avaient été avant tout furieux qu’on les arrêtât juste au moment où ils sentaient la victoire proche ? [...] En avril 1917, la machine de guerre allemande approchait du point de rupture. Sauvés par la pusillanimité de Pétain, puis soulagés par leur victoire à l ’est, les Allemands jouèrent leur va-tout en adoptant justement une stratégie offensive à la Nivelle. »
Éric Zemmour, Mélancolie française, op. cit., p. 111. 

Une des plus manifestes trahisons du passé est d’attribuer aux gens que l’on étudie des motivations qui ne sont pas les leurs pour servir une cause politique. C’est ce que fait Éric Zemmour avec les soldats révoltés contre la guerre en 1917, ceux que l’on appelle les « mutins ». En effet, le polémiste laisse entendre que des milliers de poilus se sont dressés contre la guerre et sa conduite parce qu’on les empêchait de poursuivre une grande offensive lancée en 1917 sur le Chemin des Dames, de voler vers la victoire. Autrement dit, ces hommes épuisés par deux années et demie de guerre, qui ne cessent d’exprimer dans leur correspondance leurs souffrances et leur envie que la guerre s’arrête, se seraient révoltés pour poursuivre une offensive ratée et très meurtrière. Rien ne saurait être plus faux. Si la grande offensive de 1917 est un échec dès le jour même de son lancement, le 16 avril – la percée n’est pas obtenue, les Français n’avancent guère –,  c’est parce que les défenses allemandes tiennent bien, qu’elles n’ont pas été suffisamment abîmées par la préparation d’artillerie et parce que le plan français comportait de mauvaises estimations de la situation. Si l’offensive est arrêtée, c’est donc tout simplement parce qu’elle se heurte à l’adversaire et parce que, justement, les soldats mutinés expriment leur critique de la guerre, rendant difficile de s’obstiner dans l’échec. Pétain n’a donc pas stoppé l’attaque par « pusillanimité », comme le dit Éric Zemmour, mais tout simplement parce qu’il ne pouvait faire autrement. Les Allemands n’avaient ici pas besoin d’être « sauvés ». Par hostilité idéologique au « pacifisme », Éric Zemmour rate ici une des clefs des expériences de guerre : le rejet sans cesse croissant de ce que les hommes vivent dans les tranchées. Le bellicisme et le nationalisme outrancier ne sont sûrement pas de bons guides pour comprendre l’histoire de la guerre, ni celle des hommes en guerre.

Articles précédents : 
-  Comment le "super menteur" Zemmour déforme l’Histoire (1/5)

Comment le "super menteur" Zemmour déforme l’Histoire (2/5)

à suivre 

VOIR AUSSI :
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Hannibal Genséric

 

 


5 commentaires:

  1. J'ai connu un homme préhistorique qui battait sa femme, mais à l'époque il n'y avait aucun texte de loi pour punir ce crime arbo minable (oui les arbres étaient petits), nous ne vivions qu'une vingtaine d'année.

    Ce que nous avons fait alors c'est la punition par pet de Mammouth (sans bruit, juste les vapeurs).

    Super efficace vous pouvez me croire, sur carriole !

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  2. Comment le "super menteur" Zemmour déforme l’Histoire ?
    Vous attendiez-vous à quelque chose de différent d'un Sayanim ??
    Oublié, ce bon "Sarkozy" catholique 100% français ??

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  3. Regardez les photos: A 20 ans Zemmour n'est pas laid, il est vieux.

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  4. https://www.youtube.com/watch?v=w2MMkrCxOpc&t=188s

    J'ai "adoré" l'introduction !
    Le point commun à toutes les idées de Zemmour, c’est la laideur.

    Zemmour – c’est son principal trait psychologique et il est inconscient – est attiré d’abord par les thèses qui lui semblent les plus laides, comme un papillon par la lumière. Comme il est intelligent, il développe par la suite les arguments, parfois brillants, pour les justifier. La plupart d’entre nous fonctionnons de façon opposée : nous choisissons ce qui nous plaît et justifions a posteriori nos choix, d’une façon ou d’une autre, en leur donnant une apparence de rationalité.

    Super boulot que vous faites ,merci encore !

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  5. Texte saisissant par bien des aspects mais, si Zemmour est le menteur que vous décrivez, que fait-il au milieu de cette campagne présidentielle sachant que d'autres, qui occupent le même terrain depuis des décennies, et tout aussi habiles à mentir, se voient rafraîchir l'échine par l'ombre que leur porte la nouvelle figure de proue de la laideur?

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