Posons un
fait universellement observable, qui lui-même fournit la base solide d’une
déduction générale sur le statut futur du phénomène climatique terrestre : ce
dernier n’a jamais été constant et ne cessera jamais de changer. Le changement
climatique se produit aujourd’hui, il se produisait hier… Il se produira dans
l’avenir !
Tout le sujet de la science physique atmosphérique est en effet basé
sur cette tendance à la fluctuation, intrinsèque au facteur temporel et
thermique des conditions d’existence de notre Terre. Les températures fluctuent
naturellement de haut en bas en fonction d’un certain nombre de facteurs
naturels, y compris (et c’est crucial) le rayonnement solaire. Il est donc à
propos de le dire ici avec Salomon : « rien de nouveau sous le
soleil ! » Et pourtant, le matraquage médiatique incessant qui corrèle
la notion d’un réchauffement climatique global au dioxyde de carbone (CO2)
continue de faire recette idéologique (et financière) aux quatre coins du
monde—parce qu’il incrimine d’abord l’homme et ses diverses activités et que «
sauver la planète » de l’homme lui-même, d’après ce messianisme écologique particulièrement passionnel,
lui tient lieu aujourd’hui de nouvelle finalité morale.
Les quelques
trente dernières années d’observations internationales à l’aide de capteurs
satellitaires actifs à hyperfréquences n’ont pourtant révélé aucune élévation
perceptible de la température moyenne de la surface de la Terre [1].
La tromperie de masse que nous
connaissons aujourd’hui sous le nom de « réchauffement
climatique anthropique » concentre presque entièrement son alarmisme
fanatique sur l’augmentation supposée des températures globales comme résultat
direct de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et de la
capture de la chaleur solaire (selon, précisément, le fameux mécanisme à «
effet de serre »). D’où la concordance causale désormais dogmatisée (mais
empiriquement fausse) entre les niveaux de CO2 atmosphérique et le
réchauffement significatif (fantasmé) de la Terre.
L’erreur de
logique et de méthodologie scientifique fondamentale qui sous-tend cette fraude
mondiale est la suivante : les propagandistes du « réchauffement climatique
anthropique », qui paradent comme des « scientifiques » de bon aloi, postulent une fois de plus l’effet
avant la cause (une erreur logique et épistémique que trop de
scientifiques contemporains ont la fâcheuse tendance de commettre, y compris
lorsque l’effet n’est rien moins que l’Univers lui-même) !
Les données
empiriques suivantes donnent une idée de l’étendue de la tromperie derrière
l’interprétation officielle d’un réchauffement climatique échafaudé sur le
mécanisme à effet de serre dû aux activités humaines : http://www.geocraft.com/WVFossils/greenhouse_data.html
On y
remarque que la quasi intégralité empiriquement observable des effets réels
de ce mécanisme résulte du phénomène naturel de la production de vapeur d’eau !
Revenons donc aux faits en
présence, en chiffres :
La vapeur d’eau à elle seule représente 95% de l’effet
de serre total (les
émissions de presque tous les gaz à effet de serre proviennent des océans et
des activités océaniques naturelles). La vapeur d’eau produite par l’homme
représente quant à elle une contribution de 0,001% au phénomène global de
l’effet de serre...
96,775% de toutes les émissions de CO2 se
produisent naturellement. Le CO2
représente un élément infime de ce qui constitue l’ensemble de tous les facteurs
atmosphériques influents sur les fluctuations climatiques. Quant à sa
contribution à l’effet de serre global, elle s’élève à 3,618%, dont 3,502%
d’émissions naturelles et 0,117% d’émissions anthropiques (ces vilains humains
!). Par rapport au pourcentage de tous les gaz à effet de serre réunis,
l’influence humaine dans la production des émissions de CO2 s’avère
donc essentiellement insignifiante.
Comme on
pourra le constater par soi-même en consultant l’ensemble de la page de données
ci-après référencée sur les gaz à effet de serre [2],“the total human contribution to the greenhouse effect is
around 0.28% (factoring in water vapor).”
C’est-à-dire,
environ 0,28% de l’effet de serre total… Vraiment pas de quoi justifier
le fanatisme messianique de la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques (CCNUCC), du Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (GIEC) et des divers organes d’endoctrinement médiatique
internationaux (dont Hollywood), responsables d’un effet de serre
idéologico-écologique inacceptable.
Notes
[1] Voir l’article au lien suivant : http://www.climatedepot.com/2015/06/03/global-warming-standstillpause-increases-to-a-new-record-length-18-years-6-months/.
[2] Disponible au lien suivant :
Publié le
06/01/2019
VOIR AUSSI :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.