mercredi 23 janvier 2019

Fake News étatique. De "l'affaire Skripal" au dossier "Trump-Russie" : le dessous des cartes


…L’infirmière en chef de l’armée britannique a été la première à arriver sur la scène de l’empoisonnement de Skripal au Novichok

Le 4 mars 2018, l’agent double russo-britannique, Sergueï Skripal, et sa fille, Yulia, ont été trouvés en état d’incapacité sur un banc à Salisbury. Le gouvernement britannique affirme qu’ils ont été affectés par un poison chimique du groupe Novichok. L’affaire a conduit à un conflit diplomatique, et la Grande-Bretagne (suivie aveuglément par les pays européens) accusait la Russie de tentative d’assassinat sur les Skripals. Le gouvernement britannique n’a fourni aucune preuve à l’appui de ces accusations. Les Skripals ont depuis disparu.

Aujourd’hui, un nouveau détail intriguant de l’affaire a été mis au jour. Spire FM, une station de radio locale de Salisbury, raconte qu’une jeune femme, Abigail McCourt, a reçu un “Lifesaver Award” [Récompense pour son mérite d’avoir sauvé une vie] pour son implication dans l’affaire Skripal :
La jeune fille de 16 ans, originaire de Larkhill, a été la première à apercevoir deux personnes qui se sont effondrées sur un banc dans le Maltings le 4 mars et n’a pas hésité à porter secours. Abigail a rapidement alerté sa mère, une infirmière qualifiée, qui se trouvait à proximité et ensemble, elles ont donné les premiers soins aux victimes jusqu’à l’arrivée des ambulanciers.
Il est rapidement devenu évident qu’il ne s’agissait pas d’un incident médical ordinaire, mais de l’empoisonnement au Novichok d’un ancien espion russe, Sergei Skripal, et de sa fille Yulia. …
Immédiatement après l’incident et avec les médias du monde entier concentrés sur Salisbury, les deux personnes ne voulaient pas attirer l’attention de la presse et ont maintenu silencieuse leur implication.
Mais la mère d’Abby pense maintenant que le moment est venu pour sa fille d’être reconnue pour la façon “incroyable” dont elle a géré le scénario. Alison l’a proposée pour le prix “Lifesaver Award” lors des Local Hero Awards de Spire FM, et le jury a unanimement décidé qu’Abigail méritait largement la récompense.
Des rapports antérieurs ont indiqué qu’une “infirmière militaire” avait assisté les Skripals. Suite au rapport ci-dessus, Elena Evdokimova vérifia le nom de la mère de la jeune femme et trouva une curiosité :
Elena Evdokimova @ elenaevdokimov7 – 10h50min – 19 janvier 2019
Nous avions raison, cette “infirmière militaire inconnue” était Alison McCourt qui se trouvait, par hasard, près du banc où les  #Skripals se sont effondrés. Spire FM affirme que c’est sa fille, Abigail, qui l’a alertée, mais personne ne l’avait mentionné auparavant …
Voici l’affaire. Alison McCourt n’est pas une «infirmière de l’armée en congé» au hasard. Elle est infirmière en chef de l’armée britannique avec le grade de colonel :
Colonel A L McCourt OBE ARRC QHN – Chef adjoint, Stratégie de la santé / Infirmier en chef (Armée de terre) – Conseiller principal en matière de santé au Département (de l’Armée).
La colonel McCourt a été nommée infirmier en chef le 1er février 2018, un mois seulement avant l’incident de Skripal. La colonel McCourt vit à Larkhill, une ville de garnison située à environ 18 km de Salisbury. Elle est connue pour visiter partout ailleurs, par exemple ici.
Colonel McCourt à Downing Street 10 Crédit association QARANAC
Alison McCourt et sa fille Abigal reçoivent le prix Lifesaver Photo Crédit Spire FM 


Il y a une différence entre le reportage de Spire FM et le récit de l’événement par Alison McCourt dans la vidéo [Mise à jour du 21 janvier – la vidéo a été supprimée] publiée avec le reportage de Spire. Le rapport écrit ne mentionne qu’Abigal McCourt et sa mère. Mais dans la vidéo, la mère parle d’Abigal et du reste de notre famille, qui ont été les premiers à arriver sur les lieux de l’empoisonnement de Skripal. Elle continue à opposer “Abigal” et “nous” et plus tard encore “Abigal” et “le reste d’entre nous”, ce qui signifie qu’il y avait plus de personnes sur les lieux que la mère et la fille. Dans une interview enregistrée au bas de la page de Spire FM, Abigal dit que c’était l’anniversaire de son frère et que “nous” étions en train de le célébrer. (Elle mentionne également que “la femme [Yulia Skripal] ne respirait pas au moment où nous l’avons trouvée.” Comment pourrait-elle alors vomir ?)
Crédit Daily Mail
En 2014, le Daily Mail a rendu compte (vidéo) de l’activité de la colonel Alison McCourt en tant que chef de mission britannique en Sierra Leone, où elle a participé à la lutte contre le virus Ebola, une maladie très contagieuse. Selon ce rapport, McCourt est mariée et a deux enfants. Son fils doit maintenant avoir quatorze ans. Il n’y a pas d’autres informations disponibles sur son mari.
Ni la colonel McCourt ni sa fille n’ont été touchées par le très dangereux Novichok avec lequel les Skripals auraient été empoisonnés. Mais qu’en est-il des autres personnes, son fils et son mari, également présents sur les lieux ? Que faisaient-ils ?
Aucune information supplémentaire sur les McCourts n’a été révélée à ce jour.
N’est-ce pas une coïncidence extrêmement improbable que la première personne qui assiste «par hasard» les Skripals soit la meilleure infirmière de l’armée britannique ? Un officier expérimenté, très connecté, qui sait aussi traiter des patients très infectieux ? Qui a écrit le scénario de cette saga captivante ?
C’est l’une des nombreuses «coïncidences», curiosités et mensonges qui rendent le récit officiel de l’empoisonnement des Skripals aussi incroyable.
Il y a également de nombreuses indications selon lesquelles l’affaire est liée à d’autres opérations britanniques. En fait, tout l’incident de Skripal aurait bien pu être mis en scène.
Pablo Miller, l’agent du MI6 qui a recruté, manipulé et s’est lié d’amitié avec Sergei Skripal, a également travaillé pour Orbis Ltd. Orbis est la société de “l’ancien” agent du MI6, Christopher Steele, payé par la campagne d’Hillary Clinton pour écrire le “Dossier pourri” à propos de prétendues connexions de Trump à Moscou. Peu de temps après l’incident de Skripal, le gouvernement britannique a publié une Notice-D interdisant aux médias britanniques de mentionner davantage le nom de Pablo Miller et, partant, la relation entre les deux cas. Bien avant l’incident de Skripal, un érudit russe expérimenté avait affirmé que le dossier Steele avait été écrit par une personne formée par les services de renseignements soviétiques. Il est donc fort possible que Sergej Skripal, l’ancien espion russe, ait été un informateur ou même un auteur du dossier Steele sur Trump.
L’opération de renseignement militaire britannique récemment dévoilée, Integrity Initiative, a provoqué un vif intérêt dans les médias faisant écho à l’affaire Skripal dans plusieurs pays. Curieusement, l’un de ses articles cite Pablo Miller, agent traitant de Skripal, comme contact du colonel Chris Nigel Donnelly, dirigeant de Integrity Initiative.

On soupçonne en outre que Integrity Initiative, dont la principale fonction est d’attiser la russophobie, était l’un des cerveaux à l’origine de l’incident de Skripal.
L’Initiative a également participé au dossier Steele et à la campagne anti-Trump russophobe. Andrew Wood, un ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou, est employé par l’Institute for Statecraft, l’organisation mère dans l’ombre de Integrity Initiative, financée par les ministère de la Défense et des Affaires étrangères. Andrew Wood a contribué à la diffusion du dossier Steele au sénateur américain John McCain. Celui-ci a ensuite remis le dossier au directeur du FBI, James Comey. Le FBI a d’abord utilisé le dossier pour obtenir des mandats FISA autorisant l’espionnage de la campagne Trump et, après le licenciement de Comey, pour lancer une enquête de contre-espionnage (section 3) contre Trump lui-même.
Voici une théorie sur la manière dont tout cela a pu se réaliser.
En 2015, l’Institute for Statecraft et son directeur russophobe, le colonel Donnelly, ont discuté de la façon d’augmenter les sanctions contre la Russie. En 2016, le dossier Steele a été créé dans le but de connecter Trump à la Russie. Le collègue de Steele, Pablo Miller, et son espion, Sergei Skripal, ont très probablement été impliqués dans la création du dossier. Le dossier a été diffusé avec l’aide de l’Institute for Statecraft  de Donnelly.
Pour une raison quelconque, les Skripals ont dû être retirés du circuit. Sergei Skripal a probablement menacé de divulguer le dossier après la publication du dossier. L’incident hautement scénarisé du “Novichok” à Salisbury avait pour but d’éliminer Skripal et de faire taire la Russie par une accusation de tentative de meurtre présumée. La colonel McCourt, l’infirmière de confiance de l’armée, a été sollicitée pour aider sur les lieux. Après l’incident de Skripal, et en l’absence de preuves, la Russie a été blâmée et des sanctions massives ont suivi. Integrity Initiative, l’organe de propagande de l’Institute for Statecraft, analyse les résultats médiatiques de l’affaire Skripal et continue de nourrir la campagne anti-russe.
Il est possible que le «Dossier pourri» de Steele, l’affaire Skripal et l’opération Integrity Initiative ne soient pas liés. Mais cette probabilité tend maintenant vers zéro.
Par Moon of Alabama − Le 19 janvier 2019
Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone
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1 commentaire:

  1. Merci, je diffuse, après avoir lu tout cela, si les gens ne se réveillent pas et n ouvrent pas les yeux sur les magouilles de ces mafieux sataniques du monde entier, ne resteront que ceux qui sont dans l alignement!!

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