…L’infirmière en chef de l’armée
britannique a été la première à arriver sur la scène de l’empoisonnement de
Skripal au Novichok
Le 4 mars 2018, l’agent double
russo-britannique, Sergueï Skripal, et sa fille, Yulia, ont été trouvés en
état d’incapacité sur un banc à Salisbury. Le gouvernement britannique
affirme qu’ils ont été affectés par un poison chimique du groupe Novichok.
L’affaire a conduit à un conflit diplomatique, et la Grande-Bretagne (suivie
aveuglément par les pays européens) accusait la Russie de
tentative d’assassinat sur les Skripals. Le gouvernement britannique n’a
fourni aucune preuve à l’appui de ces accusations. Les Skripals ont depuis
disparu.
Aujourd’hui, un nouveau détail
intriguant de l’affaire a été mis au jour. Spire FM, une station
de radio locale de Salisbury, raconte
qu’une jeune femme, Abigail McCourt, a reçu un “Lifesaver Award” [Récompense
pour son mérite d’avoir sauvé une vie] pour son implication dans l’affaire
Skripal :
La jeune fille de 16 ans,
originaire de Larkhill, a été la première à apercevoir deux personnes qui se
sont effondrées sur un banc dans le Maltings le 4 mars et n’a pas hésité à
porter secours. Abigail a rapidement alerté sa mère, une infirmière qualifiée,
qui se trouvait à proximité et ensemble, elles ont donné les premiers soins aux
victimes jusqu’à l’arrivée des ambulanciers.
Il est rapidement devenu évident
qu’il ne s’agissait pas d’un incident médical ordinaire, mais de
l’empoisonnement au Novichok d’un ancien espion russe, Sergei Skripal, et de sa
fille Yulia. …
Immédiatement après l’incident et
avec les médias du monde entier concentrés sur Salisbury, les
deux personnes ne voulaient pas attirer l’attention de la presse
et ont maintenu silencieuse leur implication.
Mais la mère d’Abby pense maintenant
que le moment est venu pour sa fille d’être reconnue pour la façon “incroyable” dont
elle a géré le scénario. Alison l’a proposée pour le prix “Lifesaver Award”
lors des Local Hero Awards de Spire FM, et le jury
a unanimement décidé qu’Abigail méritait largement la récompense.
Des rapports antérieurs ont indiqué
qu’une “infirmière militaire” avait assisté les Skripals. Suite
au rapport ci-dessus, Elena Evdokimova vérifia le nom de la mère de
la jeune femme et trouva une curiosité :
Elena Evdokimova @ elenaevdokimov7 – 10h50min
– 19 janvier 2019
Nous avions raison, cette “infirmière
militaire inconnue” était Alison McCourt qui se trouvait, par hasard, près du banc où
les #Skripals se sont effondrés. Spire FM affirme que c’est sa fille,
Abigail, qui l’a alertée, mais personne ne l’avait mentionné auparavant …
Voici l’affaire. Alison McCourt n’est pas une «infirmière
de l’armée en congé» au hasard. Elle est infirmière en chef de l’armée
britannique avec le grade
de colonel :
Colonel A L McCourt OBE ARRC QHN –
Chef adjoint, Stratégie de la santé / Infirmier en chef (Armée de terre) –
Conseiller principal en matière de santé au Département (de l’Armée).
La colonel McCourt a été nommée
infirmier en chef le 1er février 2018, un mois seulement avant l’incident de Skripal.
La colonel McCourt vit à Larkhill, une ville de garnison située à environ 18 km
de Salisbury. Elle est connue pour visiter partout ailleurs, par exemple ici.
Colonel McCourt à Downing Street 10 Crédit association QARANAC |
Alison McCourt et sa fille Abigal reçoivent le prix Lifesaver Photo Crédit Spire FM |
Il y a une différence entre le
reportage de Spire FM et le récit de l’événement par Alison McCourt dans la vidéo [Mise à jour du 21
janvier – la vidéo a été supprimée] publiée avec le reportage de Spire. Le
rapport écrit ne mentionne qu’Abigal McCourt et sa mère. Mais dans la vidéo, la
mère parle d’Abigal et du reste de notre famille, qui ont été les premiers à
arriver sur les lieux de l’empoisonnement de Skripal. Elle continue à opposer “Abigal”
et “nous” et plus tard encore “Abigal” et “le reste d’entre nous”, ce qui
signifie qu’il y avait plus de personnes sur les lieux que la mère et la fille.
Dans une interview enregistrée au bas de la page
de Spire FM, Abigal dit que c’était l’anniversaire de son frère et que “nous”
étions en train de le célébrer. (Elle mentionne également que “la femme [Yulia
Skripal] ne respirait pas au moment où nous l’avons trouvée.” Comment
pourrait-elle alors vomir ?)
Crédit Daily Mail |
En 2014, le Daily Mail a rendu
compte (vidéo) de
l’activité de la colonel Alison McCourt en tant que chef de mission
britannique en Sierra Leone, où elle a participé à la lutte contre le virus
Ebola, une maladie très contagieuse. Selon ce rapport, McCourt est mariée
et a deux enfants. Son fils doit maintenant avoir quatorze ans. Il n’y a
pas d’autres informations disponibles sur son mari.
Ni la colonel McCourt ni sa fille
n’ont été touchées par le très dangereux Novichok avec lequel les Skripals
auraient été empoisonnés. Mais qu’en est-il des autres personnes, son fils et
son mari, également présents sur les lieux ? Que faisaient-ils ?
Aucune information supplémentaire
sur les McCourts n’a été révélée à ce jour.
N’est-ce pas une
coïncidence extrêmement improbable que la première personne qui assiste «par
hasard» les Skripals soit la meilleure infirmière de l’armée
britannique ? Un officier expérimenté, très connecté, qui sait aussi traiter des
patients très infectieux ? Qui a écrit le scénario de cette saga
captivante ?
C’est l’une des nombreuses
«coïncidences», curiosités et mensonges qui rendent le récit officiel de
l’empoisonnement des Skripals aussi incroyable.
Il y a également de nombreuses
indications selon lesquelles l’affaire est liée à d’autres opérations
britanniques. En fait, tout l’incident de Skripal aurait bien pu être mis
en scène.
Pablo Miller, l’agent du MI6 qui a recruté, manipulé et s’est
lié d’amitié avec Sergei Skripal, a également travaillé
pour Orbis Ltd. Orbis est la société de “l’ancien” agent du MI6, Christopher
Steele, payé par la campagne d’Hillary Clinton pour écrire le “Dossier
pourri” à propos de prétendues connexions de Trump à Moscou. Peu de
temps après l’incident de Skripal, le gouvernement britannique a publié une
Notice-D interdisant aux médias britanniques de mentionner davantage le
nom de Pablo Miller et, partant, la relation entre les deux cas. Bien avant
l’incident de Skripal, un érudit russe expérimenté
avait affirmé que le dossier Steele avait été écrit par une personne formée par
les services de renseignements soviétiques. Il est donc fort possible que Sergej Skripal, l’ancien
espion russe, ait été un informateur ou même un auteur du dossier Steele sur
Trump.
L’opération de renseignement
militaire britannique récemment dévoilée,
Integrity Initiative, a provoqué un vif intérêt dans
les médias faisant écho à l’affaire Skripal dans plusieurs pays. Curieusement,
l’un de ses articles cite Pablo Miller, agent traitant de Skripal, comme
contact du colonel Chris Nigel Donnelly, dirigeant de Integrity Initiative.
On soupçonne en outre que Integrity Initiative, dont la principale fonction est d’attiser la russophobie, était l’un des cerveaux à l’origine de l’incident de Skripal.
L’Initiative a également participé
au dossier Steele et à la campagne anti-Trump russophobe. Andrew Wood, un
ancien ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou, est employé par l’Institute for
Statecraft, l’organisation mère dans l’ombre de Integrity Initiative, financée
par les ministère de la Défense et des Affaires étrangères. Andrew Wood a
contribué à la diffusion
du dossier Steele au sénateur américain John McCain. Celui-ci a ensuite remis
le dossier au directeur du FBI, James Comey. Le FBI a d’abord utilisé le
dossier pour obtenir des mandats FISA autorisant l’espionnage de la campagne
Trump et, après le licenciement de Comey, pour lancer
une enquête de contre-espionnage (section 3) contre Trump lui-même.
Voici une théorie sur la manière dont tout
cela a pu se réaliser.
En 2015, l’Institute for
Statecraft et son directeur russophobe, le colonel Donnelly, ont
discuté de la façon d’augmenter les sanctions contre la Russie. En 2016, le
dossier Steele a été créé dans le but de connecter Trump à la Russie. Le
collègue de Steele, Pablo Miller, et son espion, Sergei Skripal,
ont très probablement été impliqués dans la création du dossier. Le dossier a
été diffusé avec l’aide de l’Institute for Statecraft de
Donnelly.
Pour une raison quelconque, les Skripals
ont dû être retirés du circuit. Sergei Skripal a probablement menacé de
divulguer le dossier après la publication du dossier. L’incident hautement
scénarisé du “Novichok” à Salisbury avait pour but d’éliminer Skripal et de faire taire la
Russie par une accusation de tentative de meurtre présumée. La
colonel McCourt, l’infirmière de confiance de l’armée, a été sollicitée
pour aider sur les lieux. Après l’incident de Skripal, et en l’absence de
preuves, la Russie a été blâmée et des sanctions massives ont suivi. Integrity
Initiative, l’organe de propagande de l’Institute for Statecraft,
analyse les résultats médiatiques de l’affaire Skripal et continue de nourrir
la campagne anti-russe.
Il est possible que le «Dossier
pourri» de Steele, l’affaire Skripal et l’opération Integrity Initiative ne
soient pas liés. Mais cette probabilité tend maintenant vers zéro.
Par Moon
of Alabama − Le 19 janvier 2019
Traduit par jj, relu par Hervé pour
le Saker
Francophone
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Merci, je diffuse, après avoir lu tout cela, si les gens ne se réveillent pas et n ouvrent pas les yeux sur les magouilles de ces mafieux sataniques du monde entier, ne resteront que ceux qui sont dans l alignement!!
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