Après le chaos créé par l’impérialisme de style européen pendant le XIXe siècle, la Chine fait son grand retour. Son système de gouvernance lui a permis d’accomplir de grandes réalisations comme celles mentionnées ci-dessus dans un laps de temps relativement court.
Juste au moment du 100e anniversaire du
Parti communiste chinois, l’Organisation mondiale de la santé a
certifié que la Chine était exempte de paludisme :
L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) certifie aujourd'hui que la Chine est exempte de
paludisme, après des décennies d'efforts qui ont permis, en 2017, de réduire à
zéro un nombre de cas annuels estimé à 30 millions dans les années 1940,
provoquant 300 000 décès. Pour cela, la Chine a développé de nouvelles
techniques de surveillance, des médicaments et des technologies pour briser le
cycle de transmission entre les moustiques anophèles qui propagent les
parasites du paludisme et les humains. ...
"La capacité de la Chine à penser les choses différemment a bien servi le
pays dans sa propre réponse au paludisme", a déclaré Pedro Alonso,
directeur du Programme mondial de lutte contre le paludisme de l'OMS, dans un
communiqué.
Après avoir maintenu le nombre de cas à zéro pendant trois années consécutives,
la Chine a demandé la certification "sans paludisme" de l'OMS, qui
lui a été accordée à la suite d'une mission d'inspection effectuée en mai par
le Groupe de certification pour l'élimination du paludisme, un organisme
indépendant. L'une des conditions à remplir pour obtenir la certification est
de disposer d'un programme visant à empêcher la réapparition du paludisme, un
défi particulier car la Chine partage ses frontières avec trois pays où la
maladie est endémique : le Myanmar, la Thaïlande et le Laos.
Après le chaos créé par l’impérialisme de style européen pendant le XIXe siècle, la Chine fait son grand retour. Son système de gouvernance lui a permis d’accomplir de grandes réalisations comme celles mentionnées ci-dessus dans un laps de temps relativement court.
Le plus
remarquable, c’est que la Chine y est parvenue sans mener d’agression impériale
envers son voisinage. Le discours prononcé par Xi Jinping, président du parti,
à l’occasion du 100e anniversaire du PCC, promet que la Chine continuera
sur la voie de la paix tout en restant vigilante face aux agressions venant de
l’extérieur :
La nation chinoise a développé une
splendide civilisation au cours de plus de 5000 ans d'histoire. Le Parti a
également acquis une riche expérience à travers ses efforts tenus au cours des
100 dernières années et pendant plus de 70 ans de gouvernance. Dans le même
temps, nous sommes également désireux de tirer les leçons des réalisations
d'autres cultures, et nous accueillons favorablement les suggestions utiles et
les critiques constructives. Toutefois, nous n'accepterons pas les prêches
moralisateurs de ceux qui se sentent autorisés à nous faire la morale. Le Parti
et le peuple chinois continueront d'avancer avec confiance et à grandes
enjambées sur la voie que nous avons choisie pour nous-mêmes, et nous
veillerons à ce que le destin du développement et du progrès de la Chine reste
fermement entre nos mains. ... Nous continuerons à défendre la coopération
plutôt que la confrontation, à nous ouvrir plutôt qu'à fermer nos portes et à
nous concentrer sur les avantages mutuels plutôt que sur les jeux à somme
nulle. Nous nous opposerons à l'hégémonie et à la politique du pouvoir, et nous
nous efforcerons de faire rouler les roues de l'histoire vers des horizons
radieux.
Nous, Chinois, sommes un peuple qui défend la justice et qui ne se laisse pas
intimider par des menaces d’utilisation de la force. En tant que nation, nous
avons un fort sentiment de fierté et de confiance. Nous n'avons jamais
intimidé, opprimé ou assujetti le peuple d'un autre pays, et nous ne le ferons
jamais. De même, nous ne laisserons jamais une force étrangère nous intimider,
nous opprimer ou nous subjuguer. Quiconque tenterait de le faire se
retrouverait sur une trajectoire de collision contre une grande muraille
d'acier forgée par plus de 1,4 milliard de Chinois.
La propagande anti-chinoise est
très présente dans les médias « occidentaux ».
Il est donc utile d’examiner le conflit entre les États-Unis et la Chine du point
de vue chinois.
En 1989, dix ans après l’ouverture de l’économie chinoise,
les États-Unis ont utilisé les protestations légitimes d’étudiants à Pékin pour
envoyer la CIA et Gene
Sharp, l’inventeur des « révolutions
de couleur », fomenter un violent
soulèvement contre le gouvernement chinois. Le soulèvement a été vaincu,
mais les États-Unis ont utilisé l’histoire du « massacre
de Tianamen », qui n’a en réalité jamais eu lieu, pour faire
de la propagande contre la Chine. D’autres tentatives de « révolution de couleur » ont
eu lieu à Hong Kong en 2014 et 2019. Elles ont également été déjouées. Lorsque le
terrorisme islamiste induit par les États-Unis a menacé la province occidentale
chinoise du Xinjiang, le pays a mis en place un programme de développement et
d’éducation qui a éliminé la pauvreté dans la région et a ainsi privé le
terrorisme de l’engrais nécessaire. Les allégations sans fondement de génocide au Xinjiang et
les théories sans preuves d’une « fuite
de laboratoire » pour expliquer la Covid constituent les
efforts de propagande du moment contre la Chine.
D’autres
efforts américains visant à créer un conflit susceptible d’entraver la
poursuite de la progression chinoise évoluent autour de Taïwan et du
Japon. Taïwan fait indiscutablement partie de la Chine, mais avec un
système de gouvernance différent. Les États-Unis poussent Taïwan à se déclarer
indépendant, tandis qu’ils poussent le Japon, qui est en train de se doter
d’une puissance nucléaire, à fournir à Taïwan une garantie de sécurité. Cela
entraînerait l’Asie de l’Est dans un énorme conflit
(nucléaire ?) au cours duquel les États-Unis pourraient rester dans leur coin à
observer la destruction d’une grande partie de la capacité de production
mondiale. Un remake de la Seconde Guerre mondiale, événement qui a permis aux
États-Unis d’accéder à la primauté mondiale.
La Chine est obligée par ses lois d’intervenir si jamais Taïwan déclarait son
indépendance. Le discours de Xi Jinping ne laisse aucun doute sur le fait qu’elle
le fera :
Mes chers camarades et amis,
Nous resterons fidèles à la lettre et à l'esprit du principe "Un pays,
deux systèmes", en vertu duquel le peuple de Hong Kong administre Hong
Kong et le peuple de Macao administre Macao, tous deux jouissant d'un degré
élevé d'autonomie. Nous veillerons à ce que le gouvernement central exerce une
juridiction générale sur Hong Kong et Macao, et nous mettrons en œuvre les
systèmes juridiques et les mécanismes d'application pour les deux régions
administratives spéciales afin de préserver la sécurité nationale. Tout en
protégeant les intérêts de la Chine en matière de souveraineté, de sécurité et
de développement, nous assurerons la stabilité sociale à Hong Kong et à Macao,
et maintiendrons une prospérité et une stabilité durables dans les deux régions
administratives spéciales.
Résoudre la question de Taïwan et réaliser la réunification complète de la
Chine est une mission historique et un engagement inébranlable du Parti
communiste chinois. C'est également une aspiration partagée par tous les fils
et filles de la nation chinoise. Nous défendrons le principe d'une seule Chine
et le consensus de 1992, et nous ferons progresser la réunification pacifique
du pays. Nous tous, compatriotes des deux côtés du détroit de Taïwan, devons
nous rassembler et avancer à l'unisson. Nous devons prendre
des mesures résolues pour faire échec à toute tentative d'"indépendance de Taïwan" et travailler
ensemble pour créer un avenir brillant pour le rajeunissement national. Personne ne doit sous-estimer la détermination, la volonté et la
capacité du peuple chinois à défendre sa souveraineté nationale et son
intégrité territoriale.
La Chine a bien réussi sous la direction du PCC. Elle est en passe de devenir la première puissance mondiale. Mais les États-Unis ne sont pas disposés à renoncer à cette position sans se battre. La tâche la plus importante du parti est maintenant de trouver le moyen d’éviter un conflit qui pourrait détruire une grande partie des réalisations du pays.
Par Moon of Alabama – Le 1 juillet 2021
Via le Saker Francophone
Réflexion russe : https://www.zerohedge.com/technology/putins-city-killer-russia-launches-worlds-largest-nuclear-armed-submarine
RépondreSupprimerIls ont cas même pu développer leur pays malgré les tentatives américaines de s'aper leurs efforts
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