Le président Kaïs Saïed gèle le Parlement et prend la présidence de l’exécutif
Le président de la République Kaïs
Saïed a annoncé, ce dimanche 25 juillet 2021, lors d’une réunion d’urgence avec
des dirigeants sécuritaires et militaires, qu’il a décidé, conformément aux
dispositions de l’article 80, de geler les travaux du Parlement pendant 30
jours et de lever l’immunité sur tous les députés.
Après 10 années de plomb, dans un pays ruiné par les voleurs et les criminels islamistes, suite au sinistre Printemps Arabe, concocté par l'Empire anglo-sioniste, les Tunisiens sont sortis fêter en masse la chute des maffieux au nom d'"Allah et de son Prophète", que Bourguiba, dès les années 70, avait qualifié de commerçants de la religion.
Kaïs Saïed a, également annoncé qu’il va présider le ministère public afin de poursuivre en justice les députés ayant des affaires en cours. Il a ajouté qu’il présidera le pourvoir exécutif, aidé par un gouvernement dirigé par un chef de gouvernement qu’il désignera lui-même
Kaïs Saïed a assuré que d’autres mesures vont suivre et seront annoncées à travers des décret-loi, et ce, conformément aux dispositions à la Constitution.
Il a, également assuré qu’un texte sera publié dans les prochains instants et entrera en vigueur immédiatement, selon lequel le chef du gouvernement actuel serait limogé et remplacé par une autre personnalité.
« Le chef du gouvernement dirigera le gouvernement et sera responsable devant le président de la République. Il présidera le conseil des ministres sur ordre du président de la République qui est le président du Conseil. Le président de la République désignera les membres du Gouvernement, proposés par le chef du Gouvernement », a indiqué le chef de l’Etat.
S.H
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Réunion d’urgence de Kaïs Saïed avec des dirigeants
militaires et sécuritaires
Fuite d’un document, publié le 24/05/2021, détaillant le scénario actuel
D’après un document qualifié de “top secret” dévoilé dimanche 23 mai par Middle East Eye, des collaborateurs du président tunisien, Kaïs Saïed, lui auraient conseillé de prendre le contrôle total du pays et de tendre une embuscade à ses rivaux. L’origine du document n’a toutefois pas été confirmée par l’exécutif.
“Absolument top secret”, indiquait le document auquel a eu accès le site d’information panarabe Middle East Eye, basé à Londres. Cinq pages datées du 13 mai 2021, divulguées d’après le titre par “une source à l’intérieur de la Présidence” de la Tunisie et sorti “du bureau privé de Nadia Akacha”, ministre conseillère et directrice du cabinet de Kaïs Saïed. Dans ce document, présenté par le média comme émanant de proches conseillers du président tunisien, Kaïs Saïed se voit conseiller “prendre le contrôle du pays au gouvernement élu, aux prises avec la pandémie de coronavirus et des dettes que le pays ne parvient pas à rembourser”.
Adressé à sa directrice de cabinet, Nadia Akacha, le plan prévoit d’“attirer les rivaux politiques du président vers le palais présidentiel” et d’“annoncer le coup d’État en leur présence sans leur permettre de partir”.
D’autres hommes politiques et hommes d’affaires importants seraient arrêtés simultanément”.
Voilà comment les événements devaient se dérouler selon le document publié par MEE : “le président convoquerait une réunion urgente du Conseil de sécurité nationale dans son palais de Carthage, sous couvert de la pandémie, au sujet de la situation sécuritaire et de l’état des finances publiques du pays”. Kaïs Saïed déclarerait alors une “dictature constitutionnelle”, qui, selon les auteurs du document, est un outil pour ‘concentrer tous les pouvoirs entre les mains du président de la République’.”
Qualifiant la situation actuelle en Tunisie d’ “urgence nationale”, les auteurs du document estiment : “Dans une telle situation, c’est le rôle du président de la République de réunir tous les pouvoirs entre ses mains pour devenir le centre de l’autorité”.
Embuscade et discours télévisé
Pour obtenir les pleins pouvoirs, le chef d’État s’appuierait sur l’article 80 de la Constitution tunisienne, justement prévu pour les situations d’urgence. “Kaïs Saïed et son entourage ont longtemps menacé de faire appel à l’article 80, qui correspond à l’état d’exception, précise une source à Middle East Eye. Le problème, c’est que cet article ne peut être mis en place sans Cour constitutionnelle [qui n’est toujours pas en place, bloquée entre autres par Kaïs Saïed]. Mais des juristes estiment aussi que l’on peut passer outre cette juridiction suprême, cela a déjà été le cas lors du décès de Béji Caïd Essebsi”.
Afin d’empêcher toute opposition, le document prévoit de tendre une embuscade à certains responsables politiques, “entre autres Hichem Mechichi, le chef de gouvernement, et Rached Ghannouchi, le président du Parlement et chef du parti Ennahdha”, afin d’annoncer en leur présence sa prise de pouvoir. Ces derniers ne seraient pas autorisés à quitter le palais présidentiel, qui serait “déconnecté du réseau internet et de toutes les lignes extérieures”.
S’ensuivrait alors un discours télévisé du président, et, pour rendre le coup d’État populaire, “le paiement des factures d’électricité, d’eau, de téléphone, d’internet, ainsi que le remboursement des prêts bancaires et le paiement des taxes seraient suspendus pendant 30 jours”, tandis que “le prix des produits de base et du carburant serait réduit de 20 %”.
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Hannibal GENSÉRIC
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RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe connais extrêmement bien la Tunisie, ce que je peux vous dire c'est que l'épouvantail islamiste c'est du vent.
Depuis le départ de BenAli il s'est installé là bas une colonisation économique et la France est à la manœuvre (un peu comme elle essaye de le faire aujourd'hui au Liban).
Bien entendu la corruption a joué un rôle prépondérant dans l'instabilité dont souffre aujourd'hui la Tunisie, et malheureusement tant que les tunisiens feront les toutous devant la France, ça ne s'arrangera pas.
Si vous voulez une image, les tunisiens sont à la France ce que les français sont aux Etats unis, c'est à dire, des suiveurs.
Renier son histoire et vouloir s'occidentaliser à tout prix a toujours été le plus grand mal de ce merveilleux pays
Ce que vous dites est exact. Les Islamistes sont l'émanation du Qatar et des émirs, lesquels sont des compradores de l'Occident. Ghannouchi a toujours été bien accueilli en France, et en GB (il a toujours été un "honorable correspondant" du MI6)...
SupprimerL'ami de mon ami est mon ami.
Et maintenant (26/7/21) 20h, les services secrets turcs vont essayer d'éliminer physiquement le Président tunisien. Pourquoi les ambassade de Turquie et du Qatar ne sont-elles pas encerclées? Et la Banque national du Qatar (qui finance les corrompus Nardhaouis) n'est-elle pas investie par la police ?
RépondreSupprimerLe peuple s'est soulevé. Braves Tunisiens. Plus courageux que beaucoup d'autres.
Le peuple tunisien est d'y=une (y=une) extrême intelligence et paradoxalement, c'est peut être aussi son point faible, mais vous savez quoi ?...le temps, seul le temps leur permettra de sortir la tête de l'eau, sauf que à mon grand désespoir et je vous l'accorde ce n'est pas gagné et loin de l'être.
Supprimerservices secrets turques ? ce n'est pas la Turquie qui a tué 22 présidents africain, ce n'est pas la Turquie qui a pillé l’Afrique pendant plus d'un siècle, au diable la Turquie et le France voleuse.Alors de grâce cessez de fumer la moquette.
SupprimerLe peuple se réveille enfin en Tunisie. Il faut souligner le courage du Président du pays d'oser franchir le Rubicon avec l'aide de l'armée. En France aussi le pays bouge seulement là-bas c'est le Président usurpateur qu'il faut destituer.
RépondreSupprimerHHHHH? de quelle courage tu parle, c'est un idiot doublé d'un imbécile.Au début du 20 eme siècle la France a sapé et écrasé la religion chrétienne,ensuite la France a décidé d’écrasé la religion musulmane.Foutez nous la paix voleurs.
SupprimerOui Med Hichem Meddeb, ces Français qui se nomment Bernard Henri LEVY, J. ATTALI, Fabius, Lang, Sarkozy ??
SupprimerVrai Français Vrai Chrétien ??
MHM est bien excité sur ce site sans doute la chaleur.
Supprimercomme expliqué en long et large dans ce blog, le pays qui abrite la racaille islamiste, qui les finance, qui diffuse leur haine sur al-jazira, c'est le vilain petit Qatar. la France n'a rien à voir dans cette galère. Laissez donc MHM distiller sa haine, qui ne convainc ni n'atteint personne, car elle n'est justifiée par aucun argument.
Supprimerhélas.. la ligne rouge que tout pays arabe ne doit pas franchir c'est :NE JAMAIS PERMETTRE AUX MUSULMANS DE DIRIGER LEURS PAYS SELON LEUR RELIGION.
RépondreSupprimerseulement leur permettre une religion de façade vide de sens et d'éléments, qui consiste à faire la prière devant les caméras et jeûner durant le Ramadhan.
pour la vie politique, il y a tout l'arsenal occidentalo-sioniste à appliquer.
et le tout dot être exécuté par... ceux qui ont étaient installé aux commandes via télécommandes.
لن ترضى عنا اليهود ولا النصارى حتى...