A quel point la "guerre éternelle" en Afghanistan, et qui
dure depuis dix-huit ans peut-elle s'aggraver? Le principal quotidien pakistanais
en langue, The
Dawn, y répond en citant les déclarations du Pentagone: "Désireux
de persuader les talibans de se joindre au processus de paix afghan, les
États-Unis leur offrent un réseau de sécurité incluant la création
d'opportunités d'emploi pour les insurgés".
Cette offre du Pentagone nous ramène au début de la guerre contre les Soviétiques des années 1980, époque durant laquelle les terroristes
islamistes (appelés moudjahidines, ou Talibans) étaient formés et armés par les
Américains, et financés par les Saoudiens.
Aujourd'hui, depuis leur siège central au Qatar, aux côtés de la Centrale
Terroriste des Frères Musulmans, le Talibans mènent la danse : ils veulent
tout le pouvoir pour eux, tout en étant aidés par les Américaines, les
Saoudiens et les Émiratis !!
Talibans dans le district de Shindand de la province de Herat |
Cela fait partie d'un nouveau plan du processus de paix du
Pentagone visant à "réhabiliter les rebelles" et à récupérer
directement ce groupe jihadiste notoire. Dans une déclaration qui expose la
futilité et l'hypocrisie de l'ensemble de la "guerre contre le
terrorisme" post-11 septembre, la proposition du Pentagone soumise au
Congrès cette semaine tente de défendre l'offre en notant que les talibans ne
déposeront leurs armes "que s’ils ont la possibilité de gagner
suffisamment d'argent pour subvenir aux besoins de leurs familles.
"
Bien que certains
membres des Taliban puissent être las de se battre et prêts à déposer les
armes, ils ne rejoindront la société que s'ils croient que leur sécurité et
celle de leurs familles sont garanties, et s'ils ont la possibilité de gagner
suffisamment d'argent pour faire vivre pour leurs familles.
Cela survient après la mort de plus de 2.372 soldats américains
dans la guerre en Afghanistan, avec plus de 20.000 blessés et un coût de 1,07
billion (mille milliards) de dollars pour le contribuable américain, selon
une étude récente.
Depuis l'été, le département d'État américain s'est engagé dans des
pourparlers directs et indirects avec des responsables talibans. Le mois
dernier, l'envoyé spécial américain en Afghanistan, Zalmay Khalilzad [1], a indiqué qu'il espérait conclure un
accord de paix définitif avec les Taliban d'ici avril 2019, selon l'agence de
presse Reuters
citant des informations parues dans les médias locaux. M. Khalilzad a déclaré à
la presse à l'époque qu'il espérait "qu'un accord de paix sera
conclu avant le 20 avril de l'année prochaine", alors que
l'Afghanistan envisage de tenir une élection présidentielle. Six mois, c’est
ambitieux et un peu optimiste, mais il semble plus question de créer les
conditions nécessaires à la sortie actuelle par les États-Unis, qui sauve des
vies, du désastre imminent qui se prépare depuis deux décennies.
Le président Trump a récemment annoncé le retrait de 7.000 soldats
américains, entraînant un éventuel retrait complet.
Cependant, les médias conservateurs s'opposent à la dernière
proposition du Pentagone de donner aux membres des Taliban des
"opportunités d'emploi" dans ce qui pourrait ressembler à un
programme de travail en maison de transition. Par exemple, Breitbart
commente: « Les États-Unis offrent aux
narco-djihadistes talibans - les tueurs à l'origine de la plupart des décès
parmi les militaires américains pendant la guerre en Afghanistan - des
opportunités de sécurité et d'emploi dans le cadre d'un accord de paix ... »
De leur côté, des rapports suggèrent que les Talibans pourraient accepter
une présence militaire américaine résiduelle à titre consultatif en tant que
rempart contre l’État islamique et d’autres groupes terroristes, ce qui pourrait impliquer de former et de conseiller les
anciens djihadistes talibans (!).
Mais en ce qui concerne la dernière annonce de choc de Trump
concernant un retrait massif des forces, le président du Joint Chiefs, le
général Joseph Dunford, a écarté les "ordres" de retrait
actuels les qualifiant de "rumeurs". "Il y a toutes sortes de
rumeurs qui circulent", a déclaré Dunford aux forces américaines,
selon Stars and Stripes.. «La
mission que vous avez aujourd'hui est la même que celle que vous aviez hier.»
ont répété des responsables du Pentagone, qui disent qu'ils n'avaient reçu
«aucun ordre» de retirer leurs forces américaines de l'Afghanistan.
Cependant, avec la dernière proposition du Pentagone concernant ce
que nous pourrions appeler essentiellement une "cure de
désintoxication jihadi parrainée par les contribuables américains",
les formateurs américains en Afghanistan pourraient se trouver dans une
situation intéressante ... peut-être même un demi-tour de 180° et un retour
en arrière quand la CIA finançait, formait et armait des moudjahidines et des
talibans au début de la guerre afghano-soviétique des années 1980.
[1] Lundi encore, le représentant spécial
américain, Zalmay Khalilzad, nommé en septembre, a rencontré une délégation de
talibans aux Émirats arabes unis. Ces derniers avaient alors de nouveau refusé
de rencontrer les représentants du gouvernement. Ils exigent de fixer avec les
Américains un cadre pour le retrait de leurs troupes, de négocier le sort des
talibans emprisonnés et la levée des sanctions qui pèsent sur leurs
commandants, avant tout échange politique avec Kaboul. Le doute demeure sur la
volonté du mouvement de s’engager dans un réel partage du pouvoir.
Les représentants de trois pays sur lesquels
Washington a appuyé ces négociations, le Pakistan (pays le plus proche de
l’insurrection talibane, qui héberge une partie de sa direction), l’Arabie
saoudite et les Émirats, ont proposé un cessez-le-feu de trois mois, pour
permettre des négociations de fond. Le conseiller à la sécurité nationale du
président Ghani, Hamdullah Mohib, avait critiqué sur Twitter, après ces
échanges aux Émirats, des négociations abordant une forme de partage du pouvoir
en l’absence des représentants de Kaboul.
Le gouvernement central, affaibli, divisé et
défié par des barons de province, s’inquiète de voir des candidats présumés à
la présidentielle faire
le voyage au bureau de représentation des talibans à Doha, au Qatar,
à l’image de représentants de l’ONU et des grandes organisations humanitaires.
Les talibans, comme d’anciens leaders du djihad antisoviétique, ont par
ailleurs renforcé des relations autonomes depuis 2014 avec leur grand voisin
iranien et la Russie, une façon de prendre de l’autonomie face à leur parrain
traditionnel pakistanais.
Hannibal Genséric
Ounce upon a Time in the East !
RépondreSupprimerSouvenez Vous que ils ètait les anciens amis des US, enfants indoctriné dans les madrasses par Tim Osman alias Osama Bin Ladin, épuis noircit( suivant le systême de la CIA) pour pouvoir prendre le pays de force, en suite Invité par le gouvernement US pour "round America trip pour les amadouer et leur proposer les fameux pipeline que les USA voulait passer au travair de leur pays, que ils ont réfusée dans un dèrnier entretien, ou le chef US leurs disait" ou bien vous accepté notre aegent et le pipe line ou bien ont vous bombarde dans la pré histoire! Et comme par hasard quelque s semaines plus tard se pasait le 9/11, et toutes suit le président des usa le" plus intelligents" savait que s'ètait soit disant Osama et Al Qarda ou plutot Al CIAda, et la "Conquest d'Afghanistan "avait recommencer !