Ce vendredi 12 juillet, Ankara
a reçu les premiers composants du système antimissile russe S-400. Le
système est considéré par certains experts comme la batterie antimissile la
plus performante du moment.
« La Turquie a reçu le premier
lot de composants de systèmes de défense antiaérienne S-400. Les livraisons
sont envoyées à la base aérienne de Murted dans la province d’Ankara », a
annoncé le ministère turc de la Défense.
Dans le même temps, la télévision
turque a annoncé que deux autres avions transportant des composants S-400
avaient atterri en Turquie sur une base aérienne de la province d’Ankara.
Réagissant aux derniers
développements, l’OTAN a fait part de ses préoccupations concernant
l’acquisition de systèmes S-400 par Ankara.
Moscou et Ankara ont signé un accord
pour la fourniture de systèmes S-400 en décembre 2017. La coopération
turque avec la Russie dans ce domaine a été vivement critiquée par l’OTAN et
les États-Unis, qui ont invoqué des préoccupations de sécurité et
l’incompatibilité du S-400 avec les systèmes de défense antiaérienne de l’OTAN.
TRUMP menace |
La Turquie, à son tour, a souligné à
plusieurs reprises que l’achat d’équipement militaire était un droit souverain
et avait exclu la possibilité d’abandonner les projets d’acquisition
de systèmes S-400.
« Nous invitons la partie
américaine à ne pas prendre de mesures dommageables qui mettraient au rebut la
diplomatie et le dialogue et nuiraient à nos relations », a notamment
déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. Après
l’annonce du début de ces livraisons, un responsable de l’OTAN, sous couvert
d’anonymat, a déclaré à l’AFP être « préoccupée » par la
situation. « L’interopérabilité de nos forces armées est essentielle dans
la conduite de nos opérations et de nos missions », a-t-il justifié,
invitant plutôt Ankara à poursuivre le développement de systèmes de défense
antiaérienne avec ses alliés de l’OTAN.
Cette livraison intervient près de
trois ans après le putsch manqué au cours duquel des officiers ont tenté de
renverser le président Recep Tayyip Erdogan. Et cette date n’a pas été choisie
par hasard par la partie russe, soucieuse de rappeler que Vladimir Poutine fut
le premier à soutenir le président Erdogan au plus fort de la tentative de
putsch, contrairement aux alliés traditionnels de la Turquie, régulièrement
fustigés par Ankara pour leur manque d’empathie.
j'ai entendu les aboiements du juif nitaniahou alors que je dormais a quelques milliers de Km de sa maison . Aaaaooouuuuhhhh,
RépondreSupprimeraaaaooouuuhhhhh comme un loup galeux seul sur le plateau de Golan en Syrie la ou ce sale type a donne un nom a son ami eternel amerloque trump