dimanche 28 juillet 2019

L'Iran, la Syrie et l'Irak poursuivent leur coopération, Téhéran se connecte à Damas


La Syrie et l’Irak intensifient leur coopération transfrontalière. Lundi, un responsable irakien a révélé à l'agence de presse Sputnik News que Bagdad se préparait à rouvrir le poste-frontière d'Al-Qa’im avec la Syrie.
Cet accord entre Bagdad et Damas rétablira le premier point de passage frontalier officiel entre la République arabe syrienne et l'Irak depuis la défaite de l'État islamique (ISIS / ISIL / IS / Daesh).

 
Cependant, la réouverture du poste frontière d’Al-Qa’im est non seulement une bonne nouvelle pour les gouvernements syrien et irakien, mais aussi une victoire majeure pour l’Iran, qui envisage de construire un chemin de fer reliant Téhéran à Beyrouth. Ce n’est un secret pour personne que l’Iran considère la ville frontalière d’Albukamal comme un élément essentiel de son futur pont terrestre qui relie l’Irak à la Syrie.
La réouverture du poste-frontière donnera également aux gouvernements irakien, iranien et syrien la possibilité de recommencer à utiliser l’autoroute internationale. L'autoroute internationale est fermée depuis la création de l'État islamique (ISIS /Daesh). À long terme, l'autoroute internationale pourrait aider l'Iran à se soustraire au blocus imposé par l'Occident à ses exportations de pétrole en Syrie.
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En outre, maintenant que l'État islamique est vaincu, il est très probable que l'Iran utilise cette zone comme une bouée de sauvetage infrastructurelle, ce qui lui donnerait également une alternative au golfe Persique. Les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés (les monarchies du Golfe) ont causé beaucoup de problèmes au transport de pétrole iranien, en particulier ces derniers temps.
Au début du mois, l’armée britannique a saisi illégalement un pétrolier iranien «Grace 1», ce qui a obligé Téhéran à avertir les Britanniques qu’ils réagiraient de la même manière si leur pétrolier n’était pas libéré immédiatement. La gravité de la situation pour les Iraniens a été démontrée par la saisie d'un pétrolier britannique «Steno Impero» peu de temps après. La saisie a été capturée sur vidéo.

LE MESSAGE DES HACHD AL-CHAABI AU PENTAGONE
Combattants des Unités de mobilisation populaire. ©Pars Today
Combattants des Unités de mobilisation populaire. ©Pars Today
Les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) réagissent à l’inquiétude exprimée par les États-Unis quant à des attaques éventuelles des forces de Hachd al-Chaabi contre les intérêts américains en Irak.
Source : Presstv
Un haut commandant des Hachd al-Chaabi, Moïn al-Kazemi a déclaré que le maintien de la présence militaire des États-Unis en Irak est politiquement impossible, d’autant plus que l’opinion publique irakienne y est opposée.
« Aujourd’hui, la situation de l’Irak est redevenue stable après la guerre contre le terrorisme, et les Hachd al-Chaabi ont joué un rôle déterminant dans la libération des territoires occupés par les terroristes », a-t-il ajouté.
Évoquant le plan de Washington pour transformer l’Irak en une base pour déstabiliser les pays voisins, Moïn al-Kazemi a déclaré que la poursuite de la présence militaire des Américains était contraire à la Constitution irakienne et à l’avis des grands dignitaires religieux du pays.
Il a ajouté que le comportement des Américains pourrait susciter des réactions imprévisibles pour eux à l’intérieur de l’Irak et que pour assurer la sécurité des militaires américains, « il vaudrait mieux mettre un terme à leur présence en Irak », avant de souligner que l’inquiétude des Américains concernant des dommages éventuels en Irak est une « inquiétude réelle », d’autant plus que tout dégât ou perte que subiraient les militaires américains en Irak pourrait avoir des conséquences négatives sur la réélection du président Donald Trump en 2020.
L’ancien ambassadeur des États-Unis en Irak, Douglas Silliman, a déclaré récemment que Washington s’inquiétait vivement que les militaires américains en Irak soient la cible d’attaques des groupes de la Résistance irakienne.

Amerli: les 1ers commandos US quittent l’Irak
Par ailleurs, l’Union des oulémas de la province de Diyala (est) met en garde contre les agissements suspects des États-Unis à Baqouba, chef-lieu de cette province.
« Nous disposons d’informations selon lesquelles les États-Unis exercent des pressions, en secret, sur les autorités politiques, afin de pouvoir créer un consulat à Baqouba », a déclaré le président de cette union, Jabbar al-Mamouri, au site d’information Bagdad al-Youm.
« Certaines autorités politiques semblent défendre l’idée de la création d’un consulat américain à Baqouba, sans se soucier du fait que ce consulat américain deviendrait un centre d’agitations et de conspirations dans la province de Diyala », a-t-il averti en soulignant que les habitants de Diyala s’opposeraient à ce plan s’il était annoncé publiquement.
Hannibal Genséric


2 commentaires:

  1. Que les Américains restent à leur place et fiche la Paix aux Pays capables de s assumer au lieu de créer des conflits, alors que la Paix est le seul moyen pour l Humanité de se stabiliser!!












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    1. Voeux pieux? Un fonctionnement parasitaire n'a aucune capacité à changer par lui-même !

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