La saison estivale
approchant à grands pas, nous aimerions nous pencher un peu sur le phénomène Femen.
Faisant partie d’une sorte de Cirque Barnum de la constellation Soros, la Femen
tient le rôle d’une prostituée sacrée des temps modernes. Prêtresse d’un culte
néo-païen qui n’a rien de nouveau sous le soleil, la Femen s’évertue à profaner
les autels et autres lieux « sacrés » des anciennes religions du livre. Égérie
d’une mouvance qui semble avoir été mise en orbite afin d’abattre les symboles
de la cité des patriarches, la Femen s’acharne, telle une harpie, sur les dépouilles
d’une chrétienté qui n’est que l’ombre d’elle-même. Bref, la Femen demeure le
complément indispensable du surnuméraire de l’Opus Dei.
Reprise
d’un article d’analyse mis en ligne sur le site Dedefensa.org
le 9 juillet 2015 et plus que jamais d’actualité puisque le MAGE derrière la
queue de la comète du mouvement Black
Lives Mater [BLM] [1] est le même qui a déjà sorti de l’ombre les Femen d’Ukraine. Parce
que le DRAGON dirige la FEMME ÉCARLATE qui préside à tous les envoûtements qui
paralysent notre époque.
Merci à mes amis et à mes mentors,
penseurs de la lucidité, analystes et chroniqueurs, spécialistes de
l’ingénierie sociale et de la magie sous toutes ses formes. Parce que, SEULE,
la divine théurgie sera en mesure de nous fournir les clefs de l’énigme.
Les MAGES de la main gauche agitent
des AVATARS tels que le mouvement BLM ou les FEMEN afin d’utiliser les « luttes des minorités »
comme autant de MALÉFICES SYMBOLIQUES. Il s’agit d’instiller la LUTTE DE TOUS
CONTRE TOUS afin de préparer l’arrivée de la BÊTE. Nous, théurges de la MAIN
DROITE, avons consacré une part de nos précieuses énergies à décrypter ce
phénomène de dévoiement COLLECTIF.
Actives sur le front de la foi,
mais, tout autant, sur celui des jeux du cirque, les Femen se donnent en
spectacle sur des terrains d’opération qui sont médiatisés au gré d’un imposant
déploiement d’effectifs. Importées d’Ukraine, les troupes de choc de la constellation Soros
interviennent lors d’évènements bénéficiant d’une immense couverture médiatique
dans un contexte où le grand public semble passablement désabusé par les
spectacles qu’on lui propose. Il s’agit, dans le cadre des « actions directes » de
cette mouvance, d’associer le blasphème ou le sacrilège avec une forme de
pornographie politique qui se décline sur le mode d’une catéchétique
de la rectitude anti-patriarcale.
Mais, au-delà de l’onde de choc
médiatisée, le citoyen lambda se gratte la tête face à cet épiphénomène qui ne
correspond pas à un mouvement politique ou socioculturel en particulier.
Certains évoqueront la prétendue figure mythique du « Women’s Lib » (Women’s Liberation Movement) américain des
années 60, en précisant que les Femen
ne feraient que continuer la lutte féministe sur le terrain de l’agit-prop.
Toutefois, dans un contexte où la vulgate féministe a été totalement intégrée à
la DOXA du néolibéralisme, il devient impérieux de trouver de nouveaux
débouchés à cet instrument de diversion par excellence.
Diviser pour régner
Ainsi donc, le féminisme n’a pas de
couleur politique. On s’en réclame à droite, comme à gauche, et l’ensemble de
ses revendications constitue un extraordinaire vivier permettant de neutraliser
toutes formes de luttes susceptibles de mobiliser le peuple face à
l’exploitation des classes dirigeantes. Certaines âmes naïves argueront que
la « lutte des femmes »
est le complément naturel de la «
lutte des classes ». Bien évidemment …
Cependant, une lecture attentive de
l’histoire récente démontre, sans équivoque, qu’il s’agit d’une supercherie qui
a fait ses preuves depuis que la Fondation
Rockefeller s’est employée à financer une constellation
d’organismes et de médias dédiée à faire mousser une « guerre des sexes »
fort profitable pour le grand capital. À l’heure où la précarité et la « lutte de tous contre tous » érodent les
fondations de la société humaine, le féminisme est devenu un mouvement
éclaté qui, à l’instar des multiples guerres locales, se propage sur le mode de
la métastase cancéreuse.
La mouvance Femen s’active sur le
front des religions du livre et de leur instrumentalisation par un patriarcat
autant fantasmé que réel. Il
s’agit de profaner les lieux cultuels (essentiellement catholiques ou
islamiques) en s’appuyant sur des méthodes d’agit-prop qui ont fait
leurs preuves dans le passé. Des slogans sacrilèges sont peints sur la poitrine
dénudée de ces égéries d’une lutte à finir contre les fondations d’un
patriarcat supposé être la source de tous les maux de l’humanité. Prônant
l’établissement d’un matriarcat issu de l’«
âge d’or », les Amazones topless se travestissent en nones
déliquescentes à l’occasion et vont jusqu’à réclamer l’élection d’une Papesse
du Nouvel Âge. Le très débonnaire Pape François pourrait nommer quelques Femen « cardinales in pectore »
en attendant qu’un conclave n’élise une vicaire topless du Christ. Enfin, notre
« mère l’Église »
renouerait avec la figure controversée d’une Marie-Madeleine enfin réhabilitée
à l’ère du « n’importe
quoi ».
D’autres idiotes utiles du mondialisme
Judicieusement, certains oligarques,
tels un George Soros, n’hésitent pas à consacrer d’importantes sommes
afin de faire mousser les activités des Femen
dans un contexte où cette mouvance néo-féministe participe à la mise en place
de « révolutions
colorées » destinées à déstabiliser des régimes ou des
mouvements de résistance au rayonnement de l’«
Empire ». Le mouvement Femen
a vu le jour en Ukraine, terreau symbolique d’une guerre des « droits de l’homme »
destinée à aplanir les différences socioculturelles, économiques ou religieuses
qui retardent la mise
en place des blocs continentaux du projet de gouvernance mondiale.
Désormais, la Femen fait partie de
l’agenda médiatique et, à l’instar de la marmotte, ses coups d’éclat annoncent
invariablement une saison estivale qui sera chaude et mouvementée. Deux
représentantes de la Femen
à poitrine graffitée ont été capturées le 4 juin 2015, alors que le Grand Prix
de la Formule 1 du Canada attirait les foules à Montréal. Une des deux Femen à poitrine
graffitée s’est livrée à une séance d’exhibitionnisme printanier en montant sur
une tribune où était exposée une rutilante voiture de sport et elle s’est mise
à hurler «Montreal is not
a brothel !» (Montréal n’est pas un bordel). La foule des
badauds, principalement des américains de sexe masculin, ne savait pas s’il
fallait s’en plaindre ou s’en réjouir, se contentant de prendre quelques
clichés affriolants de la qui posait les jambes toutes grandes ouvertes,
affalée sur le capot de la bagnole tant convoitée.
Le medium est le message
Il fallait s’y attendre – cela
faisant partie du rituel printanier de la Femen
– les médias montréalais ont tous dénoncé l’«
odieuse opération policière » entourant la capture des deux
spécimens européens de passage en terres d’Amérique. Chose amusante, des volées
de Femen
s’abattent de plus en plus sur les grandes messes sportives, telles que les
Coupe du Monde de football ou les Grands Prix de Formule 1. Elles y dénoncent
le fait que ces grandes messes sportives soient devenues des lupanars fort
lucratifs. Ce qui n’est pas faux, en passant. Exhibant un « fuck the … » bien
senti sur sa fière poitrine, la Femen
met un terme à sa migration en échouant sur un préau achalandé, préférablement
par des mâles hétérosexuels – voir métrosexuels – en rut ou des catholiques
véhéments.
Curieuse façon de faire que cette
habitude de se dévêtir, de s’auto-graffiter et de finir par adopter une posture
qui s’apparente, dans la plupart des cas, à une violente crise d’épilepsie.
Cette nudité n’a plus rien à voir avec celle des Women’s Lib des années 60, à une époque où
l’agit-prop (agitation au service de la propagande) était plutôt bon enfant. La
Femen dénonce
l’exploitation du corps de la femme en adoptant la posture d’une
péripatéticienne hystérique et cette imposture idéologique trahit son instrumentalisation par les
néoconservateurs actifs au sein de la constellation Soros. Le medium de
la Femen – son
corps réduit au rôle de vignette pornographique – constitue son message –
l’exploitation des femmes par le patriarcat doit cesser … véritable tautologie
qui trahit trop bien l’état des lieux. Les Femen
sont des instruments d’aliénation et non pas de libération.
Le parasite s’incruste
Le terme féminisme comprend sa
propre racine féminine … alors que le néologisme Femen est une contraction de deux termes
complémentaires : fem (femme) et men (homme). Ainsi donc, cette création
néoconservatrice participe – à son insu ? – au grand projet téléologique
du Transhumanisme. La (le)
Femen est, de
facto, un être androgyne qui s’est affublé de la dépouille d’une vestale
dénudée afin de contribuer à perturber les rapports homme-femme au sein de la
cité. À une époque où les médias mainstream pérorent à longueur de journée à
propos de l’odieuse exploitation de la gent féminine par les hommes –prédateurs
naturels, il va de soi – il fallait en rajouter une couche pour que la coupe
déborde. C’est le rôle de la Femen
que de faire déborder la coupe. Les coups d’éclats de cette cohorte téléguidée
doivent contribuer à semer un vent d’hystérie sur la voie publique afin
d’atteindre son but. La Femen
c’est un peu l’égérie de la dernière révolution colorée mise en orbite : le
Transhumanisme.
La dénonciation d’un patriarcat qui
n’existe plus dans les faits – ayant été complètement neutralisé par l’appareil
législatif mis au service du communautarisme de l’ère postmoderne – s’apparente
à l’action d’un parasite qui se serait introduit au cœur d’un discours dénué de
ses fondamentaux. Il s’agit de faire de la «
lutte des femmes » un instrument de promotion de la théorie du
genre. Certaines militantes Femen
ont, paradoxalement, dénoncé cette théorie tant controversée et n’acceptent pas
que les femmes et les hommes finissent par devenir des avatars
interchangeables. Trop tard. Leur mouvement a été récupéré par les Caroline
Fourest et consort qui dictent, désormais, la rédaction des communiqués de
presse qui seront repris par les prompteurs du télé-journal.
Une espèce protégée qui peut blasphémer en toute impunité
Nos gouvernements néoconservateurs
ayant la protection de l’environnement à cœur, la Femen à poitrine graffitée fait, désormais,
partie des espèces qu’il convient de protéger. Des timbres à son effigie lui sont
dédiés, on lui ouvre les portes des parlements et autres chambres basses et,
bientôt, c’est la chambre à coucher d’un de nos présidents qui servira de nid
pour la ponte estivale d’une Femen
consacrée « égérie
nationale ». Nous attendons, impatiemment, que le Pape François
sorte de son mutisme pour concélébrer une messe au Vatican avec une Femen à poil qui
écartera les jambes pendant que le mou prélat, enfin ragaillardi, agitera son
goupillon …
À une époque où le blasphème
constitue une forme de diffamation déguisée, des cohortes de Femen seront utilisées
afin de profaner tous les rassemblements publics qui ne témoigneraient pas de
la nouvelle religion officielle : la transgression des marqueurs de
l’humanité. De plus en plus, les migrations de Femen en bande organisée s’apparentent à
une nouvelle forme de Comedia
dell’arte urbaine. On se souviendra d’une « performance » menée
tambours battants l’automne dernier afin de protester contre la venue du Pape à
Strasbourg. Les responsables de la communication Femen ayant mis en ligne une vidéo où un
groupe de volatiles, cagoulés et poitrine nue, kidnappe un soi-disant prêtre
devant l’église Notre-Dame du Perpétuel-Secours, à Asnières-sur-Seine, dans les
Hauts-de-Seine. Hululant à tue-tête que «
Dieu n’est pas un magicien. Le Pape n’est pas un politicien » –
nous sommes entièrement d’accord avec les Femen
sur ces deux points – les Femen
migratrices exigeaient que la visite pontificale soit annulée en échange de la
libération du performeur déguisé en prêtre.
Belle performance qui préfigure une
nouvelle forme de théâtre populaire qui aura le mérite de nous distraire un peu
– pour combien de temps ? – de l’ennuyeuse routine des actualités.
La boucle est bouclée
Égérie fort médiatisée, la Femen est devenue la
mascotte de la nouvelle contre-église, un peu comme le Bonhomme Carnaval
représente la ville de Québec. Elle se balade avec de vraies ou fausses cartes
de presse qui lui permettent de faire irruption, à point nommé, au beau milieu
des points de presse donnés par nos représentants politiques. Une d’elles, Neda
Topaloski, s’est fait passer, au printemps 2015, pour une journaliste de la
revue française Next
afin de pouvoir perturber les débats de l’Assemblée nationale du Québec. Il
s’agit d’un modus operandi bien connu, puisque deux Femen, Inna Bouton et Elvire Brasson, ont
déjà utilisé leur carte de presse de l’Associated
Press afin de faire irruption lors d’une conférence de presse
donnée par Silvio Berlusconi à Milan. Il a été, par ailleurs, démontré que
Georges Soros serait un des investisseurs qui soutiennent l’Associated Press, ce qui
expliquerait le subterfuge utilisé par la Femen
à poitrine graffitée afin d’utiliser les conférences de presse comme nouveau
site pour des pontes impromptues.
Prêtresse d’une contre-église qui ne
se nomme pas, la Femen
est aussi la prophétesse de cette nouvelle société liquide qui fera en sorte
que toutes les «
commodités » puissent s’échanger en temps réel. Faisant partie
d’une espèce protégée par nos environnementalistes urbains, la Femen a de beaux jours
devant elle. Il s’agit d’un volatile qui adapte son plumage en fonction des
saisons et des lieux de ponte : égérie, prêtresse, manifestante,
journaliste et, bientôt, politicienne, la Femen annoncera les changements de
température sociétale à venir.
Vendre son âme
Curieusement, la Femen a été dépouillée
de son âme propre alors qu’elle semble jouir de toutes les prérogatives
imaginables. La Femen est, désormais, le
héraut des troupes de choc d’un mondialisme qui s’affiche triomphalement
sur les places publiques de nos cités tombées en déchéance. Déguisée en
manifestante, la Femen fait semblant de protester contre un patriarcat
obsolète, alors que son rôle
véritable consiste à annoncer la terrible barbarie qui s’apprête à démembrer
nos communautés humaines. Tous sexes confondus.
Il serait, peut-être, utile de
rappeler que la mouvance Femen
était un proche parent des mouvements néo-païens et nationalistes ukrainiens à
ses débuts. L’Ukraine, depuis la chute de
l’Empire soviétique, étant devenue la plaque tournante du tourisme sexuel et de
la pornographie au cœur des pays de l’Est, il fallait s’attendre à
ce que les Ukrainiennes dénoncent de manière virulente ce triste état de fait.
Enragées face à ce pitoyable spectacle, les instigatrices de cette mouvance
controversée souhaitaient dénoncer l’asservissement de leur peuple, en faisant le lien entre l’exploitation
sexuelle des femmes et la colonisation des pays de l’Est par … Oncle Sam
!
À mille lieues de la théorie du
genre et pas nécessairement
« anti-russe », les premières Femen
se sont mis à proclamer que «
l’Ukraine n’est pas un bordel », en reprenant cette formule à
chaque fois qu’elles migraient vers d’autres cités transformées en lupanars
glamour et festif. C’est un fait incontestable : les Femen se sont insurgées,
très tôt, contre la marchandisation de la cité et le commerce du corps des
citoyens réduits en esclavage. Loin d’être un combat strictement féministe,
leur « lutte originelle »
convergeait avec le nationalisme et le patriotisme, deux vecteurs essentiels de
la résistance face aux avancées du rouleau compresseur de l’« Empire mondialiste ».
Les grands prêtres à la tête de l’ingénierie sociale ont très vite compris tout
l’intérêt qu’il y avait à récupérer ce surgeon d’un néo-paganisme pas si
hérétique qu’il n’y parait.
Amina Sbouï |
Pointant du doigt les religions du
livre – avec le catholicisme comme figure de proue – la mouvance Femen offrait un
prétexte en or à nos maîtres réels pour que la lutte contre la marchandisation
de la cité soit transformée en dénonciation d’un patriarcat tombé en désuétude
depuis belle lurette. Ainsi, le néo-paganisme et une certaine lutte des femmes
étaient détournés de leurs objectifs primitifs pour être instrumentalisés dans
le sillage de cette nouvelle «
religion des droits de l’homme » pavant la voie à l’érection d’une
inéluctable gouvernance mondiale. Amina Sbouï [2]
et toutes les autres Femen
qui ont récemment dénoncé la théorie du genre et l’instrumentalisation de leur
mouvance devraient se rhabiller et joindre, pourquoi pas, leur voix à celles
des quelques Antigones – mouvance féminine catholique dénonçant l’action menée
par les Femen
au début – qui ont su se libérer de l’emprise d’un conservatisme qui fraie
dangereusement avec certaines officines de l’Opus Dei.
Après tout, lorsque le néo-païen
Dominique Venner s’est suicidé dans les entrailles de la cathédrale Notre-Dame
de Paris il n’avait certainement pas l’intention de perpétrer un ignoble
sacrilège. Son action aura plutôt témoigné du désespoir d’un intellectuel brillant
qui avait finit par comprendre que les catholiques et les néo-païens doivent,
désormais, unir leur destinée dans un contexte où « les loups sont entrés dans Paris ».
Par
Patrice-Hans
Perrier − Le 8 juillet 2020 −
Source Carnets d’un Pèlerin
Source Carnets d’un Pèlerin
Via
Le Saker
Francophone
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NOTES
Hannibal GENSÉRIC
BEAU TEXTE D'un BON AMI.
RépondreSupprimerhttps://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/07/20/salauderie-systeme-et-anesthesie-generale-le-plan-de-reconfinement-francais-est-deja-pret-dans-lindifference-generale-le-pm-francais-est-du-reste-le-monsieur-deconfinement-on-finit-comme-du-b/
Ce mouvement démontre la déchéance morale de l'Occident surtout l'Europe. En terre d'islam pas de Femen ni de gays Pride. En Russie et Chine pas de défilés les seins nus. Soros le complice dans sa jeunesse des nazis est un parasite sur cette terre.
RépondreSupprimerArticle très intéressant. Merci
RépondreSupprimerCourage à tous