Selon Wikipédia, la loi de Godwin est une règle
empirique énoncée en 1990 par Mike
Godwin, d'abord relative au réseau Usenet,
puis étendue à l'Internet :
« Plus une discussion en ligne dure, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. »
La loi de Godwin peut se généraliser de
la manière suivante à la presse mainstream et aux politiciens britanniques
et américains :
« Pour
tous les grands médias et les responsables politiques américains et
britanniques, il existe un unique thème «le Kremlin», tel que,
plus une discussion dure, plus la probabilité que ce thème soit abordé tend
vers 1. ».
Dans cette loi,
que nous baptisons, Loi du Kremlin, le terme Kremlin inclut Vladimir Poutine, la Russie, les robots Internet, les babouchka, les hackers , le Mossad, la CIA, la NSA, le GRU, les
poupées russes et d'autres entités plus ou moins connues.
EXEMPLES
- RussiaGate
Il
est inutile de revenir ici sur le flop du RussiaGate relatif aux "fake
news" des médias sur l'intervention russe dans les élections américaines
et tout le cinéma qui a duré des années et coûté des millions de dollars pour
finir en un non-lieu.
On
se rappelle que l'abominable Poutine des neiges avait déjà
été accusé, entre autres choses, de militariser des pieuvres géantes,
d'attaquer la démocratie américaine à coups de Pokémon (CNN !) et de manipuler
les campagnes de vaccination.
Chers amis, l'ogre a passé un cap
supérieur et va, tenez-vous bien, désormais utiliser... le coronavirus pour
semer la discorde parmi les Américains !
Eh
oui, c'est l'héroïque New York Times qui nous l'apprend. Les "arguments" sont certes quelque peu
poussifs (et jetés en toute fin d'article) : l'épidémie coïncide avec la
campagne électorale, elle est déjà l'objet de théories du complot et Trump l'a
mal gérée. On ne voit pas trop le rapport avec Moscou mais notre bonne presse
libre et démocratique ne s'arrête pas à ces futiles détails. Tremble, bon
peuple américain, l'ours est là qui rôde, s'apprêtant à s'engouffrer dans la brèche
virale. Heureusement, nos glorieux journalistes veillent... Source : Chroniques
du Grand Jeu
- Au 27 février 2015, le nom de Hitler a été mentionné près de 1.800
fois au Congrès depuis vingt ans
Le Congrès américain «adore
parler d’Hitler», selon le site Daily Dot, qui a comptabilisé, grâce au
projet Capitol Words,
que le nom du dirigeant nazi avait été cité 1.771
fois depuis 1996 par les représentants et sénateurs américains, soit «7,7
fois par mois» en moyenne.
En comparaison, nous avons cherché quel était le chiffre pour la France, et si nos députés et sénateurs étaient aussi prompts au point Godwin que leurs homologues d'outre-Atlantique.
À partir des archives
de l’Assemblée nationale, nous avons relevé, depuis juin 1997, 40
occurrences du nom Hitler dans les comptes-rendus de séance dans
l'hémicycle. Une recherche dans les archives du Sénat français renvoie
elle seulement 17 occurrences en séance publique depuis 1996. Beaucoup moins donc qu’aux États-Unis –en comparaison, une recherche sur «Hitler» renvoie 91 résultats rien que pour les années 2013-2014 du Congrès.
Le président russe Vladimir Poutine a été comparé
à Adolf Hitler plusieurs fois |
- Accuser le Kremlin est le seul jeu disponible
Ces derniers jours, le New York
Times, qui a inventé l'histoire selon laquelle le Kremlin avait payé
des primes aux talibans afghans pour tuer des soldats américains, a été
particulièrement assidu en promouvant l'histoire d’une Russie perfide. La
couverture initiale du Times, qui affirmait que l'activité avait été
confirmée à la fois par des sources de renseignement et par le suivi du circuit
de l'argent, a été complétée par des absurdités délirantes de l'ancienne conseillère à la sécurité nationale d'Obama, Susan Rice,
qui demande "Pourquoi Trump place-t-il
la Russie d’abord? [au lieu de « L’Amérique d’abord. NdT]
" puis elle a appelé à une «réponse américaine rapide et significative».
Rice, qui est mentionnée comme un choix possible de Biden pour la vice-présidence, a été
l'une des architectes de la destruction de la Libye et de l'escalade des
opérations militaires et de renseignement américains dirigés contre une Syrie
non menaçante.
Le Times
relate également l'histoire d'un homme
d'affaires pachtoune, contrebandier de drogue, qui semblait avoir beaucoup
d'argent en dollars, ignorant le fait que l'Afghanistan est inondé de dollars
et cela depuis des années [1]. Une
grande partie de l'argent provient des transactions sur les drogues, car
l'Afghanistan est, depuis l’occupation américaine, le premier producteur
mondial d'opium et de ses sous-produits.
Pour le NYT,
l'argent doit provenir forcément de Russie, , car deux minables talibans, qui ont probablement été torturés par la
police afghane, ont dit que c'était le cas. Le Times cite également des sources anonymes qui allèguent qu'il y a eu
des transferts d'argent d'un compte géré par les renseignements militaires du
GRU du Kremlin vers un compte ouvert par les talibans. Notez les «présumés» et
considérez pendant une minute qu'il serait stupide pour toute agence de
renseignement d'effectuer des virements de banque à banque, qui pourraient être
identifiés et suivis par les gars intelligents du Trésor américain et de la
NSA. Essayez également de vous rappeler comment, il n'y a pas si longtemps,
nous avons entendu des histoires fabriquées à propos de menaces d'ADM pour
justifier la guerre contre l’Irak, puis contre l’Iran.
D'autres
organes d'information du Parti démocrate, notamment CNN, MSNBC et The
Washington Post, ont tous sauté sur l'histoire de cette prime, ajoutant des
détails sur leur source
présumée inépuisable de sources anonymes !!
Ainsi donc, les médias "sérieux" rapportent
un «fait» à partir d’une simple rumeur.
Inévitablement,
la direction du Parti démocrate a sauté immédiatement sur son cheval préféré,
qui doit affirmer haut et fort à l'unisson qu'en cas de doute, c’est la
Russie qui l'a fait. Joe Biden en particulier est «dégoûté» par la
«trahison» de Trump laissant massacrer les troupes américaines car afin de maintenir «une posture d'avilissement devant
Poutine».
Qu’en
est-il au juste ?
Le Pentagone
enquêterait sur les circonstances entourant la mort de trois soldats américains
par une bombe au bord de la route le 8 avril 2019 afin de déterminer un lien
possible avec le rapport du NYT. Il y a également des inquiétudes concernant
plusieurs décès à l'entraînement où des recrues de l'armée afghane ont dénoncé
leurs instructeurs. Étant donné que les talibans n'auraient guère besoin d'une
incitation à tuer des Américains et que seulement dix-sept soldats américains sont morts en
Afghanistan en 2019 à la suite d'une action hostile, l'année à laquelle
les renseignements se rapporteraient, on pourrait bien décrire toute initiative
conjointe talibans-russes comme un échec cinglant, puisque presque tous ces
décès ont été attribués à l'activité cinétique initiée par les forces
américaines.
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La dernière infox de la série Russiagate n’a pas tenu plus d’une semaine
La récente tentative de relancer le « Russiagate » a échoué en à peine une semaine. C’est un échec embarrassant pour les médias qui l’ont mis en avant. Leurs « journalistes » sont tombés dans un piège d’une absurdité évidente. Ils ont laissé leurs sources les abuser à des fins politiques.
- Le super terroriste
SOROS s’y met aussi
Loin d’être un spectateur passif
donnant des conseils utiles aux groupes de militants pour la démocratie, Soros
a été fortement impliqué dans la restructuration des anciens régimes
communistes en Europe de l’Est et a participé à la révolution dite des roses en
Géorgie en 2003 et à la révolution de Maidan en Ukraine en 2014, toutes deux
soutenues par le gouvernement américain et destinées à menacer la sécurité
régionale de la Russie.
Soros
déteste particulièrement le président Vladimir Poutine et la Russie. Il a révélé qu’il est loin d’être
une figure bienveillante qui se bat pour la justice dans son article d’opinion
du Financial Times
de mars (payant) intitulé « L’Europe
doit soutenir la Turquie pour dénoncer les crimes de guerre de Poutine en
Syrie ».
L’éditorial est plein
d’erreurs factuelles et est essentiellement un appel à l’agression contre une
Russie qu’il décrit
comme étant engagée dans le bombardement d’écoles et d’hôpitaux. Il commence
par : « Depuis le
début de son intervention en Syrie en septembre 2015, la Russie n’a pas
seulement cherché à maintenir en place son plus fidèle allié arabe, le
président syrien Bachar al-Assad. Elle a également voulu retrouver l’influence
régionale et mondiale qu’elle a perdue depuis la chute de l’Union
soviétique ». Tout d’abord, la Russie n’est pas « intervenue »
en Syrie. Elle y a été
invitée par le gouvernement légitime du pays pour apporter son aide
contre divers groupes, dont certains étaient liés à Al-Qaïda et à l’État
Islamique, qui cherchaient à renverser le président al-Assad.
Et à part Soros, peu d’experts réels
sur la Russie prétendent qu’elle cherche à recréer l’« influence »
de l’Union soviétique. Moscou n’a pas les ressources nécessaires pour le faire
et n’a manifesté aucun désir de poursuivre l’ex-programme mondial qui était
caractéristique au temps de l’État soviétique.
Suit alors un vol complet en
hyperbole avec : « Vladimir
Poutine a cherché à utiliser la tourmente au Moyen-Orient pour détruire les
normes internationales et les progrès du droit humanitaire international
réalisés depuis la seconde guerre mondiale. En fait, la création du désastre
humanitaire qui a transformé près de 6 millions de Syriens en réfugiés n’a pas
été une conséquence de la stratégie du président russe en Syrie. C’était l’un
de ses principaux objectifs ». Notez qu’aucune des affirmations de Soros n’est étayée
par des faits.
L’éditorial de Soros contient
également quelques souvenirs, décrivant comment « en 2014, j’ai exhorté l’Europe à se réveiller
face à la menace que la Russie faisait peser sur ses intérêts
stratégiques ». L’article révèle que Soros n’est ni conciliant
ni « diplomatique »,
ce qui montre clairement qu’il choisit ses ennemis sur la base de
considérations idéologiques qui déterminent également ses choix quant à la
manière d’encadrer ses entreprises. Compte tenu de tout cela, pourquoi est-il
inimaginable que George Soros soit engagé dans une conspiration, qu’il soit clandestinement
derrière au moins une partie du chaos créé par les antifas et les Black Lives Matter,
ainsi que du flot d’immigration illégale qui, ensemble, ont peut-être
déstabilisé fatalement les États-Unis ?
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Mais le matraquage médiatique et le lavage de cerveau marchent à merveille en Amérique :
Les
données démographiques sur les Américains qui croient aux conneries des «primes
russes» sont déprimantes. Honte à vous, Américains ! Source
|
Voici ce que titrait Moon of Alabama du 7/7/2020:
NOTES
Hannibal GENSÉRIC
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