Le mystérieux royaume
khazar a influencé notre monde moderne d'une manière dont nous n'avons
pas toujours conscience.
Les Khazars n'avaient
longtemps intéressé que des spécialistes de l'histoire de l'Asie centrale,
comme le révèle la bibliographie
d'Alan Brook. Les innombrables "chercheurs"
qui pullulent aujourd'hui dans les universités américaines ont trouvé là
une mine d'autant plus inépuisable qu'il s'agit d'une matière
à controverses, souvent violentes, toujours passionnées:
pour les uns, l'ensemble des Khazars a été converti au
judaïsme et représente la quasi totalité des juifs
dits "Ashkenazes" contemporains, pour les autres, seule une
toute petite partie de l'aristocratie de l'empire khazar a rejoint la
nouvelle religion et les juifs de la région sont de purs descendants
de leurs co-religionnaires judéens. Les positions mixtes ont
également d'innombrables adeptes.
Toujours est-il que
la "question khazare" a opéré un débarquement tonitruant
dans l'histoire contemporaine avec la polémique liée à la colonisation
de la Palestine à partir de la fin du XIXe siècle.
En effet, à
partir de cette période, qui correspond à l'apogée
de tous les mouvements colonisateurs européens, d'immenses cohortes
de juifs dits "Ashkenazim", originaires des régions
autrefois occupées par les tribus de l'empire khazar tardivement converties
au judaïsme, ont déferlé sur une Palestine miraculeusement métamorphosée
en "terre de leurs ancêtres". Ils en revendiquaient la propriété
au nom de la connaissance qu'ils possédaient par ouï-dire de
l'existence d'un acte notarié dressé entre un extra-terrestre et d'hypothétiques
ancêtres qui auraient été méchamment privés de leur héritage par de
cruels centurions romains.
Dans un précédent
texte, j'avais déjà montré que TOUS les premiers
ministres du nouvel État surgi en terre palestinienne en 1948 étaient
originaires d'Europe orientale et des régions qui correspondent
à l'ex-empire khazar. Les démographes de l'actuel État hébreu
n'ont trouvé qu'une seule famille, les Zinati de Pek'in, qui aurait
résidé en Palestine sans aucune interruption depuis l'antiquité.
Rappel 1 - David Ben Gourion (né David Grün) 16 octobre 1886-1er décembre 1973) est né à Plonsk en Pologne dans une famille sioniste (son père, professeur d'hébreu, était un membre des Amants de Sion). Il émigre en Palestine britannique en 1906. 2 - Moshé Sharett (né Moshé Shertok) , (15 octobre 1894 - 7 juillet 1965) est né à Kherson, dans l'Empire russe (aujourd'hui en Ukraine). Il émigra en Palestine britannique en 1908. 3 - Levi Eshkol ( 25 octobre 1895- 26 février 1969) est né dans un village à proximité de la ville de Kiev , dans l'empire russe, aujourd'hui Ukraine. Il émigre en Palestine ottomane en 1914. 4 - Ygal Allon (né Ygal Païcovitch) (10 octobre 1918- 29 février 1980) est né Kfar Tabor, au pied du Mont Tavor dans l'est de la Basse Galilée d'une famille originaire de Roumanie qui émigre en Palestine en 1901. 5 - Golda Meir ( Golda Meirson, née Golda Mabovitz (3 mai 1898 -8 décembre 1978) est née à Kiev , au cœur de l'empire russe, aujourd'hui capitale de l'Ukraine. Sa famille émigre aux Etats-Unis en 1903, le couple Meirson arrive en Palestine en 1921. 6 - Yitzhak Rabin (Yitzhak Rubitzov , 1er mars 1922 - assassiné à Tel Aviv le 4 novembre 1995) est né à Jérusalem. Ses parents, Nehemiah et Rosa Rubitzov originaires d'Ukraine émigrèrent d'abord vers les Etats-Unis 7 - Menahem Volfovitz Begin (Mieczyslaw Biegun , 16 août 1913 -9 mars 1992) . Il est né à Brest-Litovsk, alors ville polonaise à majorité juive, aujourd'hui Biélorussie. Il n'arrive en Palestine qu'en 1942. 8 - Yitzhak Shamir (Yitzhak Jazernicki (15 octobre 1915…) , est né à Ruzhany, en Pologne, actuelle Biélorussie. Il émigre en Palestine en 1935. 9 - Shimon Peres (Szymon Perski ) Il est né le 2 août 1923 à Wisniew (Pologne, actuelle Biélorussie). Il émigre en Palestine en 1934. 10 - Benyamin Netanyahou (né le 21 octobre 1949 à Tel Aviv) Petit-fils d'un rabbin émigré de Lituanie en Palestine en 1920 11 - Ehud Barak (Ehud Brog, né le 12 février 1942 au kibboutz Mishmar Hasharon) Fils d'Israel Brog et d'Esther Godin, immigrés respectivement de Lituanie et de Pologne. 12 - Ariel Sharon (Ariel Scheinermann (né le 26 février 1928 à Kfar Malal en Palestine) . Son père Shmouel Scheinerman est originaire de Brest-Litovsk alors en Pologne, actuellement Biélorussie. Sa mère Véra est un médecin originaire de Mohilev en Biélorussie. 13 - Ehud Olmert ( né le 30 septembre 1945 à Binyamina en Palestine. Son père Mordechaï - né à Buguruslan en Russie, émigre en Chine en 1919, à Harbin, et arrive en Palestine en 1933. |
Cette variété de colons
s'est révélée mue par un messianisme biologico-religieux jamais vu sous
la voûte céleste. Telles des fourmis processionnaires, leurs colonnes
porteuses d'une narration mythologique vieille de deux millénaires et
demi et d'un simplisme exemplairement grossier, s'étaient mises en mouvement
à la fin du XIXe siècle et l'invasion n'a plus cessé.
Une terre "vide"
dont ils étaient les héritiers les attendait, claironnaient-ils sur
tous les tons, mais il faut croire qu'un magicien supra, extra ou méta
terrestre avait miraculeusement conservé dans la plus parfaite
prospérité villes, villages, jardins, vergers, après
que des ancêtres eurent consciencieusement obéi à
leur dieu et massacré tout ce qui respire dans les territoires
conquis in illo tempore: "Des villes de ces peuples que
Jahvé, ton Dieu, te donne en héritage, tu ne laisseras rien vivre de
ce qui a souffle de vie. Détruisez-les jusqu'au dernier… comme Jahvé,
ton Dieu, vous l'a ordonné… " (Dt, 20,16). Par bonheur, le tout
avait été parfaitement entretenu, en bonne logique théologique,
probablement par des légions de séraphins, si bien que les colons nouvellement
débarqués avaient pu, dès leur arrivée, se loger commodément
et se nourrir à bon compte.
Comment s'équiper à bon compte avec la bénédiction de Jahvé
Et si, ici et là,
l'épaisseur des vapeurs sionistes n'avait pas réussi à masquer la présence
de quelques irréductibles Indigènes accrochés à leurs lopins telles
des moules à leurs bouchots, les nouveaux colons s'étaient efficacement
employés à "vider" autant que faire se pouvait leur "terre
promise" de ces empêcheurs de mythologiser en rond!
"Démocratie",
"droit international", "concessions territoriales aux
autochtones", "négociations", autant de billevesées
que les nouveaux venus agitent depuis lors comme les lépreux
leur clochette, afin de maintenir l'illusion qu'ils partagent les "valeurs
démocratiques" de "l'Occident" et son
respect de la "dignité humaine" alors que l'objectif
réel, secrètement et tenacement poursuivi, avec une obstination
jamais prise en défaut, est l'instauration d'un Etat théocratique
- un "Etat juif" - débarrassé de la présence
polluante des Indigènes, des "natives", pour
reprendre le vocabulaire utilisé par leurs grands soutiens d'outre-Atlantique
à propos de leurs propres Indigènes impitoyablement massacrés.
Or, les immigrants
récents en terre palestinienne qui se réclament de la
religion de leur divinité personnelle prétendent que leur
livre sacré est en même temps leur cadastre et qu'ils sont
donc rentrés chez eux.
A ce stade du développement,
il m'a semblé important de retourner une fois encore aux textes
car, comme l'écrivait si justement Edward
Mandell HOUSE , l'éminence grise qui a longtemps dirigé
la cervelle du Président Wilson, " La chose la
plus difficile au monde est de suivre à la trace n'importe quelle idée
jusqu'à sa source".
Dans un texte antérieur,
j'avais rappelé quand et dans quelles circonstances était
né le mythe fondateur de la "terre promise"
et le rêve du "Grand Israël". En l'espèce,
le récit rapporte un rêve miraculeux dont un grand ancêtre
aurait été l'heureux bénéficiaire - comme
le sera le roi khazar un millénaire plus tard.
Rappel
|
C'est donc à
partir de la description des circonstances imaginées dans le
fragment du texte de la Genèse cité ci-dessus,
qu'a été rédigé par les habiles scripteurs
des textes bibliques le scénario du fameux mythe de la "terre
promise". Interprété de la manière
la plus matérielle et la plus grossièrement utilitaire,
il allait connaître des développements géopolitiques
si fabuleux que les répliques du tremblement de terre initial
continuent de secouer la machine ronde.
.....
La population regroupée
dans la partie de la Palestine réservée au "peuple
élu" est donc, comme celle de la quasi totalité
des États de la planète - et même plus que d'autres en
raison tantôt de l'errance imposée, tantôt de l'émigration
choisie par les communautés de convertis - cette population est
donc la résultante d'un brassage génétique de pratiquement
tous les peuples de la planète.
Juifs
algériens
Juifs
de Chine du Sud
Juifs
iraniens
Juifs
ukrainiens
Juifs
de Salonique
En revanche, il existe
bien, dans cette population, une unité psychique dont
l'historien Bernard Lazare a parfaitement analysé à la
fois l'histoire, les causes et les conséquences dans son essai
L'antisémitisme, son histoire, ses causes. L'ouvrage
de Soljenitsyne, quant à lui, retrace pas à pas les étapes
de la concrétion de la mentalité de ghetto
et du refus de l'assimilation imposée dans la grande Russie
par les rabbins talmudiques.
La notion de "peuple"
juif, est bien une création récente, comme
l'a parfaitement démontré Shomo Sand dans son ouvrage
L'invention du peuple juif.
Mais le mot "juif" n'est lui-même apparu que
tardivement dans le vocabulaire français - mais également
dans le vocabulaire anglais, comme le montre Benjamin Freedman.
Petite généalogie du mot "juif"
Depuis quand
parle-t-on, en France, de "Juifs", et qui plus est, couronnés
d'une majuscule?
L'antiquité
ne connaissait pas le mot "juif". On parlait d'Israélites
à propos des tribus d'Hébreux sémites ayant pour ancêtre éponyme
Israël, nouveau nom du personnage mythique Jacob.
Un fils tout aussi mythique, Juda, dont le nom hébreu
est Yehuda, a donné naissance aux Yehudim,
mot traduit en français par Judaïtes. L'hébreu
Yehudim fut traduit en grec par Ioudaiôn et en
latin par Iudaean.
Du temps
de la courte indépendance du territoire qui correspond à l'actuelle
Palestine, les populations étaient désignées par leur origine
géographique. Les Judéens habitaient la Judée, les Samaritains
la Samarie, les Galiléens la Galilée et les Iduméens
l'Idumée. Mais après leur conquête, les Romains
ne s'étaient pas embarrassés de subtilités régionales
et désignaient globalement ces confettis de leur immense empire
sous le nom général de Iudaea.
Ainsi, lors
de la crucifixion de Jésus, Ponce Pilate a fait inscrire
sur la croix : Iesus Nazarenus rex Iudaeorum,
c'est-à-dire, c'est-à-dire, Jésus de Nazareth
roi ou plutôt chef des Judéens,
bien qu'il fût Galiléen. En effet, Iudaeorum est le génitif
pluriel de Iudaeus, c'est-à-dire Judéen. Quant
au mot rex, il n'a été traduit par roi qu'ultérieurement.
Ainsi Vercingéto-rix (rex) n'était pas le roi des Gaulois,
mais un chef de tribu.
Il n'existait
pas non plus d'universalisme du culte du Dieu Jahvé. Les Pharisiens,
les Sadducéens, les Zélotes ou les Esséniens
se combattaient et se haïssaient cordialement. Ces mouvements,
ou plutôt ces sectes, possédaient chacun leur manière
particulière de participer au culte de Jahvé, mais, par rapport
aux "païens" hellénisés, ils étaient désignés sous la
terminologie générale de Yehudim, c'est-à-dire, comme
il est dit plus haut, de fidèles d'un culte qui avait son origine
dans le royaume de Juda.
Le fondateur
du christianisme était un Galiléen appartenant probablement
à la secte des Esséniens - mais les avis divergent sur ce dernier
point. Il n'était donc ni un Yehudim - puisque
seuls les Pharisiens judéens pouvaient
se réclamer de ce terme - ni, à plus forte raison, un
Juif, puisque ni le mot, ni la notion que recouvre ce
mot n'existaient en ce temps-là.
L'ouvrage
le plus connu de l'historien hiérosolémite de l'époque, Flavius
Josèphe (env.37 à env. 100) est traduit en français
sous le titre La guerre des Juifs. Or, ce récit
rédigé dans la langue de la région depuis le retour de Babylone,
à savoir l'araméen, a été traduit en grec à destination de l'élite
cultivée romaine sous le titre littéral : Historia Ioudaikou
polemou pros Rômaious, c'est-à-dire
Histoire de la guerre judéenne ( ou des Judéens)
contre les Romains.
Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos/yiddisland/yiddish.html
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VOIR AUSSI :
Hannibal GENSÉRIC
comment est il possible d'accepter une telle supercherie ? il est temps de sortir du cauchemar mondialiste !
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