Dimanche
dernier, le 17 avril 2020, un différend entre l’Iran et les États-Unis s’est
produit au sujet de la décision des États-Unis d’accroître leur présence
militaire dans les eaux des Caraïbes et du Pacifique Est, la raison invoquée
étant une campagne de lutte contre les stupéfiants.
Le ministre
iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a écrit dimanche
dernier au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, que
le véritable objectif de cette décision américaine est « d’intervenir
et de perturber le transfert de carburant iranien vers le Venezuela ».
Dans la même lettre, Zarif a exprimé son inquiétude quant à « l’intention
des États-Unis d’envisager des mesures dangereuses, illégales et provocatrices
contre les pétroliers iraniens qui font du commerce international parfaitement
légal avec la République bolivarienne du Venezuela ».
Le déploiement
iranien consiste en cinq pétroliers transportant environ 45,5 millions de
dollars d’essence et de produits connexes, dans le cadre d’un accord plus large
entre l’Iran et le Venezuela. Les États-Unis ont imposé des sanctions sur les
exportations de pétrole des deux pays.
Pour la
première fois depuis 1962, l’Iran a demandé l’aide du FMI en raison des graves
pénuries créées par la pandémie COVID-19, l’Iran demandant un prêt d’urgence de
5 milliards de dollars. Cependant, la demande est actuellement bloquée par les
États-Unis, qui représentent un peu plus de 16,5 % des actions avec droit
de vote du FMI et qui ont un droit de veto effectif sur les décisions.
L’Iran connaît
actuellement une grave pénurie de médicaments et d’équipements dans le contexte
de la pandémie, et pourtant il lui est interdit d’acheter des médicaments et des
fournitures en raison des sanctions bancaires américaines.
Il est clair
que ces manœuvres contre l’Iran ne sont pas au nom de la « sécurité »
de qui que ce soit, mais plutôt une tentative de
forcer l’Iran à finalement plier le genou et être réduit à un état de
dépendance totale.
L’Iran
a mené un long combat pour revendiquer son indépendance vis-à-vis des
puissances occidentales.
Mais si je vous
disais qu’il fut un temps où l’Iran et les États-Unis avaient de bonnes
relations et que les États-Unis étaient en fait le principal promoteur et
défenseur de la souveraineté de l’Iran ?
Presque à
l’issue d’une pièce de théâtre shakespearienne de tragédie et de trahison, la
relation a été mise en péril par un troisième acteur. Comme l’a indiqué John
Perkins dans son livre « Confessions of an Economic Hit Man » ,
le tout premier coup d’état américain contre un pays étranger a été le
renversement du Premier ministre nationaliste iranien Mosaddegh en 1953.
Cependant, ce qui est souvent omis… c’est qu’il s’agissait d’une opération
conçue et organisée par les Britanniques.
Pour que nous
puissions comprendre comment et pourquoi les États-Unis ont été entraînés dans
une telle affaire, notre histoire commence il y a 150 ans…
Dieu et mon droit
Tout a commencé
en 1872, lorsque Nasir al-Din Shah a accordé au baron britannique Julius
de Reuter des droits sur l’ensemble du patrimoine économique de l’Iran.
Reuter contrôlait non seulement l’industrie, l’agriculture et le transport
ferroviaire de l’Iran, mais il détenait également le droit d’émettre des
devises et de créer une banque nationale, appelée Imperial Bank of Persia,
qui était sous contrôle britannique direct.
En 1901, Muzzaffar
al-Din Shah a négocié ce qui est devenu le « contrat D’Arcy »,
accordant à William Knox D’Arcy, un mondain londonien millionnaire, le
privilège spécial et exclusif de posséder et de gérer exclusivement le gaz
naturel et le pétrole de l’Iran pour une durée de 60 ans.
Le 26 mai 1908,
D’Arcy a découvert un énorme gisement de pétrole à Masjed-Soleiman. La
Grande-Bretagne a immédiatement créé l’APOC [Anglo-Persian Oil Company, NdT]
en 1908, en achetant les droits sur l’or noir à D’Arcy. Six ans plus tard, Winston
Churchill [1], Premier Lord de
l’Amirauté, a donné l’ordre d’acheter 51% de l’APOC, nationalisant ainsi la
société. Cette mesure visait à assurer la libre circulation du pétrole à la
marine britannique. C’était la première société à extraire du pétrole de
l’Iran.
L’Iran n’a reçu que 16% des royalties sur le pétrole.
La
Grande-Bretagne a continué à chercher à contrôler totalement l’Iran, non pas
par l’occupation coloniale, mais plutôt par des « accords »
économiques. Au milieu du découpage des nouveaux « joyaux » de
l’empire au Moyen-Orient à partir du crime de laesum jus du peuple arabe
par Sykes-Picot
[2] et de l’occupation britannique
illégale de la Palestine, le célèbre accord anglo-perse du 19 août 1919 a
également été signé, Londres transformant effectivement l’Iran en un
protectorat de facto dirigé par des « conseillers »
britanniques. Grâce à cet accord, la Grande-Bretagne avait réussi à devenir le
maître des ressources naturelles de l’Iran.
L’Iran ne reçut
presque rien en retour, pas même du pétrole de l’APOC pour sa consommation
intérieure, mais dut plutôt l’importer d’Union soviétique !
Le 28 novembre
1932, Reza Shah annonça qu’il allait annuler la concession britannique
de l’APOC. La marine britannique était fortement dépendante du pétrole iranien
bon marché et la Grande-Bretagne refusa donc d’acquiescer. Un compromis fut
trouvé en 1933 par le biais de négociations bilatérales et les Britanniques
réussirent à prolonger leur concession jusqu’en 1993 ! L’Iran avait réussi à
faire payer un prix plus élevé aux Britanniques, mais il ne contrôlait toujours
pas son propre pétrole.
La relation avec les États-Unis
Bien qu’il ait
revendiqué une position neutre pour l’Iran pendant la Seconde Guerre mondiale,
on a appris que Reza Shah était apparemment sympathique à la cause d’Hitler.
L’argument a donc été utilisé qu’un Iran pro-allemand pourrait devenir une
rampe de lancement pour une attaque contre l’Union soviétique, justifiant
l’entrée des Britanniques et des Soviétiques dans le pays le 25 août 1941 pour
ce qui serait une occupation de plusieurs années. Le 16 septembre, Reza a été
contraint par les Britanniques à abdiquer et à s’exiler, transférant le pouvoir
à son fils de 22 ans, Mohammad Reza Shah.
Mohammad Reza
Shah n’était pas satisfait de l’occupation conjointe et recherchait une
présence militaire américaine en tant que médiateur des intérêts britanniques
et soviétiques. Le chah envoya
une lettre au Président Franklin D. Roosevelt le 25 août 1941 pour
lui demander de le faire :
« Ayez la
bonté de vous intéresser à cet incident… Je prie Votre Excellence de prendre
des mesures humanitaires efficaces et urgentes pour mettre fin à ces actes
d’agression. »
En réponse à
cet appel, Roosevelt envoya le général Patrick Hurley comme représentant
spécial en Iran pour aider à préparer ce qui allait devenir la Déclaration sur
l’Iran, finalement adoptée à la
Conférence de Téhéran [28 novembre-1er décembre 1943, NdT] où Staline,
Roosevelt et Churchill se sont s’entendus pour garantir l’intégrité
territoriale et la souveraineté nationale de l’Iran.
La Déclaration
sur l’Iran a été utilisée pour mettre enfin fin à l’occupation étrangère de
l’Iran après la Seconde Guerre mondiale, malgré une certaine résistance, et
jouera un rôle crucial dans la lutte future de l’Iran pour sa souveraineté. La
Déclaration sur l’Iran s’est donc révélée être plus que des mots, et cela ne
serait certainement jamais arrivé sans FDR.
Dans le cadre de son
rapport à FDR, Hurley a écrit quelques mots mordants sur le système actuel
de l’impérialisme britannique :
« L’impérialisme
de l’Allemagne, du Japon, de l’Italie, de la France… prendra fin, nous
l’espérons, ou sera radicalement modifié par cette guerre [la Seconde Guerre
mondiale]. L’impérialisme britannique semble avoir acquis une nouvelle vie. . .
Ce qui semble être une nouvelle vie… est le résultat de
l’infusion, dans sa forme émaciée, du sang de la productivité et de la liberté
d’une nation libre [l’Iran] par le biais du prêt-bail. »
Roosevelt a envoyé une copie du
rapport Hurley à Churchill avec ses réflexions sur la question : « Le
mémorandum ci-joint m’a été envoyé… J’aime bien son approche générale de la
prise en charge et de l’éducation de ce que l’on appelait autrefois les
« pays arriérés »… Le but de tout cela est que je ne veux pas que les
États-Unis acquièrent une « zone d’influence », ou toute autre nation
d’ailleurs [en Iran]. »
Churchill
n’était pas très enthousiaste [1] sur
la vision de Hurley-FDR. Il était particulièrement irrité par l’idée de Hurley
selon laquelle l’impérialisme
britannique était en conflit avec la démocratie.
FDR est décédé
quelques mois plus tard, et avec son enterrement, les plans de Hurley pour le
soutien américain à un Iran souverain et démocratique comme modèle pour le
reste du Moyen-Orient ont été relégués aux oubliettes du temps et oubliés par
une grande partie du monde.
Après la
Seconde Guerre mondiale, les sentiments nationalistes ont augmenté, y compris
au Moyen-Orient, le plus notable étant l’Iran. Cependant, après la mort du FDR,
les Britanniques ont été libres de répondre de manière hypocrite à la demande
de l’Iran pour de meilleures conditions économiques en offrant ce qui a été
appelé « l’accord supplémentaire », en mai 1949. Cet accord
prévoyait un meilleur paiement des redevances, mais refusait toujours à l’Iran
tout contrôle des comptes ou toute autre forme de contrôle sur le pétrole
iranien.
Et Mosaddegh intervint
À la fin des
années 1940, une nouvelle force politique est apparue en Iran, le Front
national dirigé par Mohammad Mosaddegh. Leur campagne était
centrée sur la demande de nationalisation de l’AIOC [Anglo-Iranian Oil
Company, NdT] et le peuple iranien était d’accord, élisant Mosaddegh au
Majlis (Parlement) en 1949.
Mosaddegh ne
perdit pas de temps et devint rapidement le chef du Comité pétrolier du Majlis
qui fut chargé d’étudier l’« Accord supplémentaire »
britannique. Lorsque le moment est venu de le soumettre au vote le 25 novembre
1950, le comité a rejeté catégoriquement la proposition britannique.
Moins de quatre
mois plus tard, le Majlis a voté le 15 mars 1951 en faveur de la
nationalisation de l’AIOC, et celle-ci a été rebaptisée National Iranian Oil
Company (NIOC). Moins de deux mois plus tard, Mosaddegh est devenu Premier
ministre de l’Iran le 28 avril 1951.
Les
Britanniques sont restés les mains vides.
Par deux fois,
les Britanniques ont tenté de plaider leur cause devant la communauté
internationale, une fois en mai 1951 à La Haye et une autre fois en octobre au
Conseil de Sécurité des Nations Unies. Les deux
tentatives ont été perdues face à la défense de Mosaddegh. Mosaddegh
avait obtenu un doctorat en droit à la faculté de droit de Neuchâtel en Suisse
en 1914.
Ce
fut tout sauf une victoire formelle.
Il s’agissait
de créer un précédent dans la communauté internationale en favorisant le droit
à la souveraineté nationale d’un pays par rapport aux « revendications »
impériales de la Grande-Bretagne, qui ont été exposées au cours de ces deux
procès très médiatisés comme n’étant rien d’autre que des menaces et des pots-de-vin de pirates.
Au Conseil de
Sécurité des Nations Unies, M. Mosaddegh a répondu aux ambitions impériales
britanniques sur l’Iran par ces mots éloquents :
« Mes compatriotes n’ont pas le strict nécessaire pour vivre… Notre
plus grand atout naturel est le pétrole. Il devrait être la source de travail
et de nourriture pour la population iranienne. Son exploitation devrait être
notre industrie nationale à proprement parler, et les revenus qui en découlent
devraient servir à améliorer nos conditions de vie. Cependant, telle qu’elle
est organisée aujourd’hui, l’industrie pétrolière n’a pratiquement rien
contribué au bien-être de la population, ni au progrès technique ou au
développement industriel de mon pays… si nous devons tolérer une situation dans
laquelle l’Iranien joue le rôle d’un simple travailleur manuel dans les champs
de pétrole… et si les exploitants étrangers continuent à s’approprier
pratiquement tous les revenus, alors notre peuple restera à jamais dans un état
de pauvreté et de misère. Ce sont les raisons qui ont poussé le Parlement
iranien… à voter à l’unanimité en faveur de la nationalisation de l’industrie
pétrolière ».
Un coup d’état britannique
Les
Britanniques étaient furieux de l’humiliation très médiatisée de Mosaddegh
concernant la revendication de l’Empire britannique sur le pétrole iranien.
Mosaddegh devait être déposé, mais cela ne pouvait pas ressembler à des
représailles britanniques.
Lors de la
visite d’Averell Harrimann à Téhéran en juillet 1951, dans une tentative
de sauver les relations brisées entre la Grande-Bretagne et l’Iran, Mosaddegh aurait
déclaré :
« Vous ne savez pas à quel point ils sont rusés. Vous ne savez
pas à quel point ils sont diaboliques. Vous ne savez pas à quel point ils
souillent tout ce qu’ils touchent. »
Alors que les
rumeurs de coup d’état circulaient et que les rapports faisaient état de la
recherche de contacts britanniques avec des officiers militaires iraniens,
Mosaddegh a rompu les relations diplomatiques avec le Royaume-Uni le 16 octobre
1952. Les Britanniques furent encore plus humiliés et durent quitter le pays en
emmenant leurs agents avec eux.
C’est à ce
moment que Churchill « invita » son chien de salon, le de facto Président Truman,
à participer à sa vision d’un changement de régime
en Iran. En novembre 1952, les NSC 136 et
136/I ont été consignées, Truman avait accepté de promouvoir une
intervention directe en Iran par des opérations secrètes et même par la force
militaire. Un plan détaillé a été approuvé le 8 janvier 1953, soit 12 jours
avant l’intronisation d’Eisenhower.
La gestion de
cette opération secrète a été confiée aux traîtres
frères Dulles, qui allaient utiliser la même technique lorsque JFK est
entré en fonction pour le piéger avec le fiasco de la Baie des Cochons,
cependant, JFK avait réussi à montrer publiquement l’implication d’Allan Dulles
dans ce plan et l’avait renvoyé. Dulles avait été directeur de la CIA pendant 8
ans jusqu’alors, et avait été directeur adjoint de la CIA pendant deux ans
auparavant. Pour plus de détails, veuillez vous référer à mon
article sur ce sujet.
Lors d’une
réunion préliminaire à Washington, des représentants de la Division
Proche-Orient et Afrique (NEA) ont rencontré les Services de renseignement
britanniques. Les principales personnalités étaient Christopher Montague
Woodhouse, qui avait été chef de station pour les Services de renseignement
britanniques à Téhéran, et du côté américain, Kermit Roosevelt (fils de
Teddy Roosevelt), qui a fait office de chef de la division NEA. Ce sont les
Britanniques qui allaient proposer une action politique commune pour destituer
le Premier Ministre Mosaddegh, selon des documents de la CIA, qui ont été en
partie divulgués par le
New York Times le 16 avril 2000. Le plan final a été baptisé TPAJAX.
L’annexe B,
alias « Projet de Londres du plan opérationnel du TPAJAX »,
était une propagande noire visant à marteler ces thèmes 1) Mosaddegh favorise
le parti Tudeh [parti d’obédience marxiste fondé le 29 novembre 1941, NdT]
et l’URSS 2) Mosaddegh est un ennemi de l’Islam puisqu’il s’associe au Tudeh.
Le but de cette
tactique était de creuser un fossé entre Mosaddegh et son Front National d’un
côté et ses alliés cléricaux, en particulier Kashani, de l’autre. Les manifestations contre
Mosaddegh dans les rues devaient servir de prétexte à des députés achetés pour
organiser un vote contre lui, s’il refusait de se retirer ; le plan
était de faire arrêter Fazlollah Zahedi, chef de l’opposition. Zahedi,
tel qu’il figure à l’annexe B, a été choisi par les Britanniques pour remplacer
Mosaddegh en tant que Premier ministre après le coup d’État.
Le Chef
d’État-Major, le général Taghi Riahi, a découvert les plans du coup
d’état et a alerté Mosaddegh à temps. Lorsque le Chef de la garde impériale, le
colonel Nasiri, se rendit chez Mosaddegh la veille du jour prévu pour le coup
d’État (16 août) pour l’arrêter, Nasiri lui-même fut fait prisonnier par les
militaires pro-Mosaddegh. Zahedi a réussi à s’enfuir.
La tentative de coup d’état a échoué et la nouvelle
s’est vite répandue, la foule a inondé les rues pour soutenir Mosaddegh et
dénoncer le Shah. Le Shah a rapidement quitté le pays.
La CIA informée
du fiasco a alerté Kermit Roosevelt qu’il devait quitter l’Iran immédiatement.
Mais Kermit pensait que le coup d’état pouvait encore fonctionner et qu’il
ferait une seconde tentative trois jours plus tard. Les Services de
renseignement britanniques et la CIA ont orchestré des manifestations dans les
rues le 19 août. Les décrets royaux signés par le Shah pour la destitution de Mosaddegh
et son remplacement par Zahedi ont été rendus publics dans la presse le jour
même avec l’annonce à la radio : que Zahedi était Premier ministre, que
Mosaddegh avait été évincé et que le Shah reviendrait bientôt.
Des unités
militaires ont été dépêchées au domicile de Mosaddegh. Alors que sa maison
était détruite par les tirs et les chars, Mosaddegh a réussi à s’échapper. On
dit qu’il s’est ensuite rendu aux autorités.
Après une
période de dix semaines dans une prison militaire, Mosaddegh a été jugé pour
trahison, car il se serait mobilisé pour une rébellion et aurait contredit le
Shah. En fait, la trahison en cause était une réponse nationaliste à un coup
d’état mené par des étrangers.
Mosaddegh a été
rapidement déclaré coupable et condamné à mort, puis à trois ans de prison,
suivis d’une assignation à résidence.
La réponse de
Mosaddegh à cette parodie de procédure judiciaire a été la suivante :
« Mon seul crime est d’avoir nationalisé l’industrie pétrolière et d’avoir
retiré de ce pays le réseau du colonialisme et l’influence politique et
économique du plus grand empire [l’Empire britannique] sur Terre. »
Des membres de
son gouvernement ont également été arrêtés, ainsi que les principaux militaires
qui lui sont restés fidèles. Six cents des 6.000 hommes ont été exécutés.
Même après la
mort de Mosaddegh, le 5 mars 1967, ses ennemis craignaient son influence.
Mosaddegh avait demandé qu’à sa mort, il soit enterré dans le cimetière public
aux côtés des victimes des violences politiques survenues le 21 juillet 1952 et
ordonnées par le partisan britannique Ahmad Qavam – qui avait ordonné aux
soldats de tirer sur les nationalistes de Mosaddegh lors d’une manifestation -,
ce qui a entraîné un bain de sang. Ne voulant pas que sa tombe devienne le lieu
de manifestations politiques, des funérailles publiques pour Mosaddegh ont été
refusées et son corps a été tranquillement enterré sous les planches d’une
pièce de sa maison.
Par Cynthia
Chung
− Le 23 mai 2020 − Source Strategic Culture Foundation
− Le 23 mai 2020 − Source Strategic Culture Foundation
NOTES de H. Genséric
Hannibal GENSÉRIC
les sionistes disent: tuez bons gents des autres nations.
RépondreSupprimerPourim, La fête juive qui célèbre joyeusement le massacre massif des Perses
SupprimerCertains juifs qui, de nos jours, célèbrent Pourim, peuvent n’y voir que la célébration du désamorçage du complot d’Haman par Esther. Ils peuvent ne pas considérer cette fête comme la célébration du massacre de 75.000 personnes (l'équivalent de 7,5 millions de personnes d'aujourd'hui suite à un petit bombardement nucléaire sur l'Iran), même si le Livre d’Esther, qu’ils lisent durant les cérémonies religieuses propres à cette fête, dit très clairement quel en est le motif essentiel. Certains juifs, qui célèbrent aujourd’hui Pourim, peuvent voir dans le Livre d’Esther une histoire ancienne, voire même mythique, qui n’a rien à voir avec des événements actuels, mais l’obsession des juifs à vouloir entraîner les États-Unis et l’Occident à détruire l’Iran prouve le contraire..
https://numidia-liberum.blogspot.com/2019/06/pourim-la-fete-juive-qui-celebre.html
j'ose croire que tous les peuples de notre belle planète terre finiront par se réveiller et nous libérer du joug malfaisant de nos dirigeant totalement corompu !!!
RépondreSupprimeril faut aussi qu'ils comprennent quels sont les forces en jeu, par qui ils sont corrompus,
Supprimer"l'histoire de l'humanité n'est rien d'autre que l'histoire de la lutte des classes" Karl Marx
et identifier comment ce qui se passe se rattache à cette lutte, par exemple les but de Klaus Schwab, et toute la mafia covidiste, graphène, "smart dust", mise en esclavage du peuple, et décimation des pas riches ,
pour cela, il faut que les gens qui pourrais nous libéré , reste vivant
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