Menées au cours des dernières 48 heures dans la province
stratégique de Maarib, les opérations des forces yéménites ont resserré
l’étau autour des forces de la coalition d'agression saoudienne. Se
rapprochant des lignes de front de la coalition d'agression depuis le
sud et l'ouest de Maarib, les forces yéménites se trouvent au coeur
d'une bataille décisive qui devra être enseignée dans les manuels
militaire.
C'est
une victoire gagnée millimètre par millimètre et souvent par des armes
repris à l'ennemi car Ansarallah veut garder la ville et ses sites
pétroliers intactes et éviter aux tribus, les plus nombreuses de tout le
Yémen, les pertes inutiles. Bref c'est tout l'art de guerre et de
diplomatie d'Ansarallah qui est en jeu.
À l’heure actuelle, les batailles qui se poursuivent avec acharnement
entre les combattants d’Ansarallah et les mercenaires de la coalition
d'agression saoudienne sur plusieurs fronts et axes sont focalisées sur
la libération de la province de Maarib qui étant riche en ressources
pétrolières revêt une importance stratégique. Le retrait dans le rang de l’ennemi saoudien est net.
Mais, Ansarallah tient à ce que la province et ses sites pétroliers
restent intactes et reviennent à la nation yéménite. Car c'est la clés
de la fin du blocus occidental. Ansarallah cherche donc à se faire
rallier les tribus.
Située à 173 km du nord de la capitale Sanaa, la libération imminente
de Maarib sera l'apogée d'une victoire miltaire "impossible" suivant
toutes les normes existants, impliquant une force asymétrique face à au
moins 17 armées coalisées et faisant partie des plus puissantes du
monde. Or Maarib libérée, les équations militaires mais aussi
géostratégiques ne seront plus les mêmes dans la région de la mer
Rouge.
Étant la capitale financière du Yémen, mais aussi le centre de
commandement des forces d’agression de la coalition saoudienne, la
province de Maarib est d’une part tout près de la capitale yéménite
Sanaa et de l’autre, abrite une quantité importante de ressources
pétrolifères. Celles situées à proximité d’al-Jawf et de Shabwa font de
cette région le plus grand champ pétrolier de la péninsule arabique
après ses régions orientales. La composition tribale de cette province
est également la plus grande et la plus forte de tout le Yémen. En
raison de l'existence de trois barrages historiques, elle occupe une
position de foyer culturel et historique.
La libération de Maarib a commencé par celle de la ville d’al-Hazm
qui a pour sa part, marqué une victoire décisive suite à laquelle les
forces yéménites sont passées de la posture de défense absolue à l’étape
offensive. Elle aura également contribué à une reprise des attaques
contre le sud saoudien.
La reprise de Maarib revient à injecter du sang nouveau à l’économie
du Yémen ravagée par la guerre. Elle permettra à Ansarallah de prendre
le contrôle de plus de 90 % des territoires du nord du pays, en
bousculant les règles politiques sur le terrain.
En raison de la mauvaise situation économique et ses effets sur le quotidien de la population, les
habitants des régions occupées ont tourné le dos aux agresseurs à la
solde de Riyad et aux mercenaires affiliés proches du président
démissionnaire et fugitif, l’opinion publique ayant donc changé en
faveur d’Ansarallah. Le soutien populaire a accéléré l’avancée des
forces yéménites et consolidé la victoire contre l’ennemi.
Au-delà de la libération de Maarib, la ferme détermination des forces
de la Résistance yéménite montre que de nouvelles surprises attendent
les agresseurs saoudo-émiratis au cas où ils ne mettraient pas fin à la
guerre contre le Yémen.
Source : Presstv
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