Depuis le sinistre « Printemps
arabe », la physionomie générale des pays arabes n’a cessé de se
dégrader : il semble qu’il y a une forte corrélation entre l’analphabétisme
galopant (les écoles et les université forment des analphabètes monolingues,
bilingues et même trilingues, qui ne maîtrisent aucune langue), et cette
dégradation généralisée. Celle-ci se constate surtout par la poussée d'innombrables
mosquées et par la ruine des établissements publics (écoles,
hôpitaux, bâtiments publics, etc.), et par la généralisation de la corruption "halal", c'est à dire sous couvert religieux. L'article suivant montre qu'il existe une corrélation inverse entre l’intelligence
et l’inclination religieuse, à un niveau individuel comme à un niveau national. H. Genséric
Il est démontré que l’intelligence mesurée en g
psychométrique (intelligence générale) est négativement liée à la croyance
religieuse. Nous examinons également si cette relation négative entre
l’intelligence et la croyance religieuse est présente entre les nations. Nous
constatons que, dans un échantillon de 137 pays, la corrélation entre le Q.I d'un pays et son athéisme est de 0,60. Au niveau individuel, la corrélation entre Q.I et
inclination religieuse est de -0,88.
La religion n’a évidemment aucun impact direct sur l’intelligence, qui est un paramètre physiologique du cerveau essentiellement déterminé par les gènes.
La religion n’a évidemment aucun impact direct sur l’intelligence, qui est un paramètre physiologique du cerveau essentiellement déterminé par les gènes.
Le récent livre de Dawkins (2006) « The god
delusion » suggère que ce n’est pas intelligent de croire en l’existence
de Dieu. Dans ce document, nous examinerons (1) la preuve de cette assertion,
c’est-à-dire s’il existe une relation négative entre l’intelligence et la
croyance religieuse; (2) si la relation négative entre l’intelligence et la croyance
religieuse est une différence en terme de g psychométrique et (3) s’il y a
relation négative entre l’intelligence et la croyance religieuse entre les
nations.
2. Intelligence et
croyance religieuse au sein des Nations
Nous sommes loin d’être le premier à suggérer
l’existence d’une relation négative entre l’intelligence et la croyance
religieuse au sein des nations. Ce phénomène a été observé dans les années 1920
par Howells (1928) et Sinclair (1928), qui ont tous deux fait état d’études
montrant des corrélations négatives entre l’intelligence et les croyances
religieuses parmi les étudiants de -0, 27 et -0, 29 à -0, 36 (à l’aide de
différentes mesures de la croyance religieuse). Dans les années 1950, Argyle
(1958) a conclu que «les étudiants intelligents
sont beaucoup moins enclins à accepter des croyances religieuses, et un peu
moins susceptibles d’avoir des attitudes pro-religieuses ».
Les preuves d’une relation négative entre
l’intelligence et la croyance religieuse au sein des nations proviennent de quatre
sources: Ce sont (1) des corrélations négatives entre l’intelligence et la
croyance religieuse, (2) une plus faible proportion des croyances religieuses
chez les élites intellectuelles par rapport à la population générale (3) un
déclin de la croyance religieuse avec l’âge chez les enfants et les
adolescents, leurs capacités cognitives augmentant; (4) une baisse de la
croyance religieuse au cours du XXe siècle, car l’intelligence de la population
a augmenté.
2.1 Corrélation
négative entre l’intelligence et la croyance religieuse [1]
Un certain nombre d’études ont trouvé des corrélations
négatives entre l’intelligence et la croyance religieuse. Un examen fut réalisé
par Bell (2002): 43 études, dont toutes, sauf quatre, trouvent une corrélation
négative. À cela s’ajoute une étude aux Pays-Bas d’un échantillon national
représentatif (total N = 1538) qui a indiqué que les agnostiques ont 4 points de Q.I de plus que des
croyants (Verhage, 1964). Dans une étude plus récente Kanazawa (2007) a
analysé les données de l’American National Longitudinal Study of Adolescent
Health, un échantillon national d’abord testé pour l’intelligence avec l’PPVT
(Peabody Picture Vocabulary Test) (N = 14277). Lors de cette entrevue, on leur
a demandé: « Dans quelle mesure êtes-vous religieux? » Les réponses
ont été codées «non religieux», «peu religieux», «modérément religieux» et
«très religieux». Les résultats ont montré que les « non religieux »
ont obtenu le plus haut Q.I (103,09), suivi dans l’ordre décroissant par les
trois autres groupes (Q.I = 99,34, 98,28, 97,14). La relation entre le Q.I et
la croyance religieuse est très significative (F (3, 14273) = 78,0381, p
<.00001).
2.2 On retrouve
un moindre pourcentage de croyants dans les élites intellectuelles
qu’au sein de la population en général
Dans la corroboration de ces études, il fut trouvé une
corrélation négative entre l’intelligence et la croyance religieuse en
comparant le pourcentage de croyants parmi les élites par rapport à la
population en général. Cela a été montré dès 1921 dans une enquête sur les
croyances religieuses d’éminents scientifiques et chercheurs américains qui a
montré que 39% ont déclaré qu’ils croyaient en Dieu (avec une série de 48% chez
les historiens à 24% chez les psychologues) ( Leuba, 1921). Il a été signalé
par Roe (1965) que, parmi un groupe de 64 éminents scientifiques, 61 étaient
indifférents à la religion », ce qui laisse environ 4,8% de croyants. Ceci est
beaucoup plus bas que le pourcentage des croyants dans la population dont 95,5%
aux États-Unis ont déclaré qu’ils croyaient en Dieu en 1948, selon Gallup Poll (Argyle, 1958). Dans les années
1990, une étude des membres de l’American National Academy of Sciences a
signalé que 7% croyaient en l’existence de Dieu, par rapport à environ 90% dans
un sondage de la population générale (Larsen et Witham, 1998). En
Grande-Bretagne, il a été rapporté que 3,3% des boursiers de la Société royale
croyait en l’existence de Dieu, tandis que 78,8% ne croient pas (le reste étant
indécis) (Dawkins, 2006). Au même moment, un sondage a révélé que 68,5% de
l’ensemble de la population croit en l’existence de Dieu.
2.3 Baisse de la
croyance religieuse avec l’âge chez les enfants et les adolescents
Baisse de la croyance religieuse au cours de
l’adolescence et à l’âge adulte tandis que la capacité cognitive augmente. Cela
a été constaté aux États-Unis pour la tranche d’âge des 12-18 ans par Kuhlen et
Arnold (1944) qui ont rapporté que parmi les enfants de 12 ans 94% approuvent
la déclaration « Je crois qu’il y a un Dieu », tandis que chez les 18
ans ça avait chuté à 78%. De même, en Angleterre, Francis (1989) a constaté une
baisse de la croyance religieuse au cours de la tranche d’âge 5-16 ans. La
croyance religieuse a été mesurée par une échelle comprenant des questions
telles que «Dieu signifie beaucoup pour moi » et « Je pense que les
gens qui prient sont stupides », etc, et les scores sur l’échelle sont
indiquées sous forme abrégée dans le tableau 1.Le fait que les filles
obtiennent de plus hauts résultats (elles croient d’avantage) que les garçons a
souvent été constaté (voir, par exemple, Argyle, 1958). Dans une autre étude,
chez les 12-15 ans d’une école protestante en Irlande du Nord, on constate que
les attitudes favorables à la religion ne cesse de baisser de manière
significative (p <.001), chaque année d’environ 0,75 écart-type sur les 4
ans, tandis que les corrélations entre une attitude favorable à la religion et
IQ deviennent de plus en plus négatives et significatives (p <.001) (Turner,
1980). Ces résultats sont résumés dans le tableau 2. (Ces tendances sont moins
claires pour une école catholique romaine).
Table 1.
Decline in percentage holding religious belief, with age (Francis,1989)
Age
|
N
|
Boys
|
Girls
|
5-6
|
400
|
87.9
|
96.0
|
11-12
|
400
|
79.6
|
84.1
|
15-16
|
400
|
55.7
|
70.4
|
Table 2.
Declining belief Correlates with Age (sd =15.6)(Turner,1980)
Age
|
N
|
Croyants
(%)
|
R: Non-Croyant x IQ
|
12
|
50
|
69.54
|
0.183
|
13
|
50
|
66.10
|
0.110
|
14
|
50
|
59.86
|
-0.113
|
15
|
50
|
57.94
|
-0.354*
|
* significant at p<.01
2.4 Le
déclin de la croyance religieuse au cours du XXe siècle, alors que
l’intelligence de la population a augmenté
Il existe des preuves d’un déclin de la croyance
religieuse au cours des 150 dernières années ou, dans le même temps
l’intelligence de la population a augmenté. L’augmentation de l’intelligence
est un phénomène bien documenté qui est devenu connu sous le nom d’effet Flynn.
Le déclin de la croyance religieuse a été démontré par les statistiques de
fréquentation de l’église et de la croyance en Dieu enregistré dans les sondages
d’opinion. Par exemple, en Angleterre, la fréquentation des églises est passées
de 40% de la population en 1850, à 35% en 1900, à 20% en 1950, à 10% en 1990
(Giddens, 1997, p.460). La fréquentation de L’Église d’Angleterre la semaine de
Pâques est passée de 9% de la population en 1900 à 5% en 1970 (Argyle et
Beit-Hallahmi, 1975), la participation des enfants le dimanche, est passée de
30% de la population enfantine en 1900 à 13% en 1960 (Goldman, 1965). Les
sondages Gallup montrent que 72% de la population en 1950 déclaraient croire en
Dieu (Argyle, 1958), mais en 2004 cela avait chuté à 58,5% (Zuckerman, 2006).
Il y a également eu une certaine baisse de la croyance
religieuse au cours du siècle dernier aux États-Unis. Hoge (1974) a examiné
plusieurs études qui ont constaté une baisse de la croyance religieuse dans les
étudiants du collégial. Par exemple, on a demandé aux étudiants de Bryn Mawr
s’ils croyaient en un Dieu qui répond à la prière. Des réponses positives ont
été données par 42% des étudiants en 1894, 31% en 1933, et 19% en 1968.
Les étudiants qui s’inscrivent à l’Université du Michigan ont été invités à
mentionner s’ils étaient ou non croyants. En 1896, 86% des élèves déclaraient
croire en Dieu. En 1930 70%, et en 1968 44%. À Harvard, Radcliffe,
Williams et Los Angeles City College, les pourcentages d’élèves croyants en
Dieu, priant tous les jours ou assez souvent, et allant à l’église environ une
fois par semaine ont tous décliné de 1946 à 1966. Heath (1969) a également
signalé une baisse de la croyance en Dieu parmi les étudiants de 79% en 1948 à
58% en 1968. Parmi la population générale, les sondages Gallup ont révélé que
95,5% croyaient en Dieu en 1948 (Argyle, 1958), contre 89,5% en 2004
(Zuckerman, 2006).
3. Q.I moyen des athées,
agnostiques et croyants
Pour déterminer s’il y a une relation négative entre
la croyance religieuse et Psychometric g (le facteur d’intelligence générale),
les données de l’Enquête longitudinale nationale sur les jeunes (NLSY97) ont
été analysées. Le NLSY97, un échantillon national, est choisi pour représenter
environ 15 millions d’adolescents américains dans la tranche d’âge des
12-17 ans en 1997. Les sujets (N = 6825) ont été interrogés sur leur
inclination religieuse et également testés par l’Armed Services Vocational
Aptitude Battery (CAT-ASVAB97). Ce test se compose de douze échelles. Celles-ci
ont été analysées en termes de modélisation probabiliste Raschian et les
dimensions d’une échelle de corrélation .992 (Psychometric R) avec les
renseignements généraux, g, (axe principal l’analyse factorielle (t (N-2) =
662,62, p <.000).
Les athées ont
obtenu 6 points de Q.I de plus que l’ensemble des sujets du groupe professant à
l’une ou l’autre d’un grand nombre de religions différentes. La différence d’intelligence
entre athées et croyants fut importante, même sans l’aide de données
pondérées (t (1, 6.893) = 2,87, p = .004).
4. Intelligence et
croyance religieuse entre les nations
TOUS les pays "arabes" se trouvent en bas à droite à côté du Sénégal (Voir le dernier tableau ci-dessous à la fin de l'article) |
Pour étudier la relation entre l’intelligence et la
croyance religieuse entre les nations, nous avons pris le Q.I des nations dans
le livre de Vanhanen et Lynn (2006) IQ and global inequality. Cette source
indique que ces Q.I nationaux ont un haut niveau de fiabilité, comme l’a montré
la corrélation de 0,92 des différentes mesures, et de validité, comme l’a
montré la corrélation de 0,83 de Q.I et le niveau d’instruction. La
haute fiabilité et la validité de ces Q.I nationaux ont été confirmées par
Rindermann (2007). Nous avons pris les chiffres de la croyance en Dieu de
Zuckerman (2007) qui donne des données de 137 pays, représentant un peu plus
de 95% de la population mondiale. Ces données ont été recueillies
essentiellement à partir d’enquêtes effectuées en 2004, bien que dans quelques
pays, les enquêtes ont été d’un an ou deux plus tôt. Ces données ont été
recueillies à partir d’un certain nombre d’enquêtes en vue de fournir des
résultats aussi à jour que possible. Il y a plus d’une enquête pour un pays
donné. Zuckerman attire l’attention sur quatre problèmes liés à ce jeu de
données: faible taux de réponse, faiblesses dans la sélection de l’échantillon
aléatoire, le régime ou la pression des pairs ayant une influence sur les
réponses et les problèmes de la variation terminologique entre les cultures sur
des termes tels que «religieux» ou «laïque». Malgré ces sources d’erreur
possible toutefois Zuckerman cite Robert Putnam «nous devons faire avec
l’imperfection des preuves que l’on peut trouver, et pas seulement déplorer ses
lacunes. »
Les données pour les Q.I et les pourcentages affirmant
croire en Dieu pour les 137 pays figurent dans l’appendice. On constate que dans seulement
17% des pays (23 sur 137) la proportion de la population qui ne croient pas en
Dieu est supérieure à 20%. Ce sont pratiquement tous les pays de Q.I plus
élevé.
Les corrélations entre le Q.I national et l’athéisme
sont données dans le tableau 3. La ligne 1 donne une corrélation de 0,60 pour
l’échantillon total et est statistiquement significative (p <.001). Nous
avons également divisé les pays en deux groupes ceux avec un Q.I moyen entre
64-86 et ceux de Q.I moyen entre 87-108. La ligne 2 présente les données pour
les 69 pays de Q.I entre 64-86. Dans ce groupe, seulement 1,95% de la
population est non-croyante. La ligne 3 donne les données pour les 68 pays de
Q.I entre 87-108. Dans ce groupe 19,99% de la population croit en Dieu.
Table 3. Correlations entre QI National et Non-croyance
religieuse
QIs
|
N. de pays
|
Non-croyants
|
étendue
Non-croyants
|
R: Non-croyant x QI
|
64-108
|
137
|
10.69%
|
+0.60
|
|
64-86
|
69
|
1.95%
|
+0.16
|
|
87-108
|
68
|
16.99%
|
+0.54
|
Les résultats soulèvent quatre points d’intérêt. Tout
d’abord, l’hypothèse avec laquelle nous avons commencé cette étude est qu’il
existe une corrélation négative entre le Q.I et la croyance religieuse.
Deuxièmement, nous avons montré que la relation négative entre l’intelligence
et la croyance religieuse est une différence dans Psychometric g.
Troisièmement, nous avons étendu cette hypothèse à l’examen de savoir si une
corrélation négative entre le Q.I et la croyance religieuse est présente entre
les pays. En utilisant les données de 137 pays, nous
avons trouvé une corrélation de 0,60 entre le Q.I et l’incroyance en Dieu.
La mesure utilisée pour l’analyse entre les pays fut l’incroyance en Dieu
plutôt que de croire en dieu. Nous croyons que l’on peut raisonnablement
supposer que l’incrédulité de dieu est très (négativement) en corrélation avec
la croyance en dieu. Par conséquent, nous concluons que la corrélation négative
entre le Q.I et la croyance religieuse qui a été trouvée dans de nombreuses
études au sein des nations est également présente entre les nations.
Cette conclusion pose la question de savoir pourquoi
il y a une corrélation négative entre le Q.I et la croyance en dieu. De
nombreux rationalistes vont sans doute accepter l’argument avancé par Frazer
(1922, p.712) dans The Golden Bough que dans les civilisations développées
« l’esprit vif déclare la théorie de la nature religieuse insuffisante… la
religion, considérée comme une explication de la nature, est remplacée par la
science ». D’autres ont supposé implicitement ou
explicitement que davantage de personnes intelligentes sont les plus sujettes à
questionner les dogmes religieux. Par exemple, Kuhlen et Arnold (1944) proposent qu’une «plus grande
maturité intellectuelle pourrait augmenter le scepticisme en matière de
religion ». Inglehart et Welzel (2005, p.27) suggèrent que,
dans le monde préindustriel, les humains ont peu de contrôle sur la nature,
donc ils cherchent à compenser leur manque de contrôle physique en faisant
appel aux pouvoirs de la métaphysique qui semblent contrôler le monde: « le culte est considéré comme un moyen d’influer sur son
sort, et il est plus facile d’accepter son impuissance si l’on sait que le
résultat est dans les mains d’un être tout-puissant, dont la bienveillance ne
peut être gagnée en suivant des règles rigides et prévisibles de contact… une
raison pour la baisse des croyances religieuses traditionnelles dans les
sociétés industrielles est que le sentiment croissant de la technologie permet
un contrôle sur la nature et diminue la nécessité de s’appuyer sur des pouvoirs
surnaturels » .
Mais il existe quelques exceptions à la règle générale de
relation linéaire entre le Q.I et l’incrédulité en Dieu à travers les nations.
Deux des plus anormales sont Cuba et le Vietnam, qui ont des pourcentages plus
élevés d’incrédules en Dieu (40% et 81%, respectivement) que ne le laissait
prévoir leur Q.I de 85 et 94 (respectivement). Cela est probablement
attribuable au communisme et aux fortes propagandes athées contre la croyance
religieuse. En outre, il a parfois été suggéré que le communisme est lui-même
une forme de religion dans laquelle Das Capital est le texte sacré, Lénine était
le Messie qui est venu apporter le paradis sur terre, tandis que Staline, Mao,
Castro et d’autres furent ses disciples, qui sont venus pour propager le
message dans les différents pays.
Les États-Unis sont un cas particulier : ils ont
un très faible pourcentage d’incrédules en Dieu (10,5%) pour un Q.I moyen
élevé. Le pourcentage d’incrédules en Dieu aux États-Unis est beaucoup
plus faible que dans le nord-ouest et le centre de l’Europe (par exemple, la
Belgique, 43%, Pays-Bas, 42%, le Danemark, 48%; France, 44%; Royaume-Uni,
41,5%). Un facteur qui pourrait fournir une explication possible à cela est que
beaucoup d’Américains sont catholiques, et le pourcentage de croyants dans les
pays catholiques en Europe est généralement beaucoup plus élevé que dans les
pays protestants (par exemple en Italie, 6%, l’Irlande, 5%, de la Pologne, 3 %;
Portugal, 4%, l’Espagne, 15%). Une autre contribution possible est
l’immigration de ceux qui détiennent de fortes croyances religieuses. Un autre
facteur possible serait peut-être qu’un certain nombre d’émigrants en
provenance d’Europe sont allés aux États-Unis en raison de leurs croyances
religieuses fortes, de sorte que ces croyances ont été transmises en tant
qu’entité culturelle et même en tant qu’héritage génétique aux générations suivantes.
La corrélation Parent-enfant des croyances religieuses est assez élevé: 0,64
(père-fils) et 0,69 (mères-filles) (Newcomb et Svehla, 1937). Il a été constaté
que la croyance religieuse a une héritabilité d’environ 0,40 – 0,50 (Koenig,
McGrue, Krueger et Bouchard, 2005), il se pourrait qu’un certain nombre de
religieux émigrants de l’Europe avaient la génétique de la croyance religieuse,
ce qui a été transmis à la plus grande partie de la population actuelle.
Le tableau ci-dessous reprend les différents
mouvements religieux américains et leur classification (athéiste, agnostique,
libéral et dogmatique).
Les juifs (ashkénazes en Amérique) ont la plus grosse
proportion d’individus à Q.I élevé, 33% des juifs américains ont un Q.I moyen
supérieur à 120. Ils sont suivis par les anglicans, les athées et les
agnostiques avec respectivement 29, 25 et 19% d’individus avec un Q.I supérieur
à 120.
Les religions dogmatiques attirent d’avantage les bas
Q.I.
Les musulmans ont la plus faible proportion d’individus doués (4%) suivis par ordre ascendant par les Baptistes (8%), les Pentecotistes (9%) et les Mormons (11%). Le facteur racial est évidemment à prendre en compte. Les juifs ashkénazes ont génétiquement un Q.I plus élevé. Les moyen-orientaux et les nord-africains ont au contraire une plus faible intelligence et ils constituent la majorité des musulmans. Les baptistes et les pentecotistes comptent une grande part d’afro-américains.
Les musulmans ont la plus faible proportion d’individus doués (4%) suivis par ordre ascendant par les Baptistes (8%), les Pentecotistes (9%) et les Mormons (11%). Le facteur racial est évidemment à prendre en compte. Les juifs ashkénazes ont génétiquement un Q.I plus élevé. Les moyen-orientaux et les nord-africains ont au contraire une plus faible intelligence et ils constituent la majorité des musulmans. Les baptistes et les pentecotistes comptent une grande part d’afro-américains.
Chez les américains blancs (européens), les athées ont
un Q.I moyen légèrement plus élevé que les agnostiques, suivis par les
religieux libéraux puis par les religieux dogmatiques qui ont la plus basse
intelligence (tableau 5).
La religion n’a évidemment aucun impact
direct sur l’intelligence, qui est un paramètre physiologique du cerveau
essentiellement déterminé par les gènes. C’est un Q.I moyen préalablement moins
élevé qui attirera certains vers une religion plus dogmatique (pré-rationnelle,
avec pensées magiques, règles fixes de comportements, accent mis sur les
péchés, besoin d’expiation…) , tandis que les plus hauts Q.I préféreront des
explications rationnelles et l’athéisme (voire les religions plus libérales
permettant la réflexion et l’interprétation, dont les adeptes ont un Q.I
intermédiaire).
Liste des pays, Q.I moyen et fréquence des athées
Pays
|
QI
|
% Ne croient
pas en Dieu |
Cameroon
|
64
|
0.5
|
Ethiopia
|
64
|
0.5
|
Sierra Leone
|
64
|
0.5
|
Gambia
|
66
|
0.5
|
Senegal
|
66
|
0.5
|
Guinea
|
67
|
0.5
|
Haiti
|
67
|
0.5
|
Liberia
|
67
|
0.5
|
Burkina Faso
|
68
|
0.5
|
Chad
|
68
|
0.5
|
Somalia
|
68
|
0.5
|
Burundi
|
69
|
0.5
|
Cote d’Ivoire
|
69
|
0.5
|
Malawi
|
69
|
0.5
|
Mali
|
69
|
0.5
|
Niger
|
69
|
0.5
|
Nigeria
|
69
|
0.5
|
Benin
|
70
|
0.5
|
Botswana
|
70
|
0.5
|
Rwanda
|
70
|
0.5
|
Togo
|
70
|
0.5
|
Ghana
|
71
|
0.5
|
Zambia
|
71
|
0.5
|
Kenya
|
72
|
0.5
|
Tanzania
|
72
|
0.5
|
Uganda
|
73
|
0.5
|
Mauritania
|
76
|
0.5
|
Nepal
|
78
|
0.5
|
Sri Lanka
|
79
|
0.5
|
Egypt
|
81
|
0.5
|
Bangladesh
|
82
|
0.5
|
Madagascar
|
82
|
0.5
|
Algeria
|
83
|
0.5
|
Libya
|
83
|
0.5
|
Oman
|
83
|
0.5
|
Syria
|
83
|
0.5
|
Tunisia
|
83
|
0.5
|
Afghanistan
|
84
|
0.5
|
Jordan
|
84
|
0.5
|
Morocco
|
84
|
0.5
|
Pakistan
|
84
|
0.5
|
Saudi Arabia
|
84
|
0.5
|
United Arab Emirates
|
84
|
0.5
|
Yemen
|
85
|
0.5
|
Kuwait
|
86
|
0.5
|
Philippines
|
86
|
0.5
|
Azerbaijan
|
87
|
0.5
|
Iraq
|
87
|
0.5
|
Brunei
|
91
|
0.5
|
Thailand
|
91
|
0.5
|
Malaysia
|
92
|
0.5
|
South Africa
|
72
|
1
|
Guatemala
|
79
|
1
|
El Salvador
|
80
|
1
|
Honduras
|
81
|
1
|
Nicaragua
|
81
|
1
|
Colombia
|
84
|
1
|
Panama
|
84
|
1
|
Paraguay
|
84
|
1
|
Venezuela
|
84
|
1
|
Peru
|
85
|
1
|
Bolivia
|
87
|
1
|
Brazil
|
87
|
1
|
Ecuador
|
88
|
1
|
Costa Rica
|
89
|
1
|
Central African Rep.
|
64
|
1.5
|
Angola
|
68
|
1.5
|
Indonesia
|
87
|
1.5
|
United States
|
98
|
10.5
|
Kazakhstan
|
94
|
12
|
Uruguay
|
96
|
12
|
China
|
105
|
12
|
Lithuania
|
91
|
13
|
Singapore
|
108
|
13
|
Armenia
|
94
|
14
|
Israel
|
95
|
15
|
Spain
|
98
|
15
|
Greece
|
92
|
16
|
Iceland
|
101
|
16
|
Slovakia
|
96
|
17
|
Belarus
|
97
|
17
|
Switzerland
|
101
|
17
|
Austria
|
100
|
18
|
Tajikistan
|
87
|
2
|
Turkmenistan
|
87
|
2
|
Chile
|
90
|
2
|
Congo: Rep of (Brazz)
|
64
|
2.7
|
Ukraine
|
97
|
20
|
Latvia
|
98
|
20
|
Mongolia
|
101
|
20
|
Canada
|
99
|
22
|
New Zealand
|
99
|
22
|
Taiwan
|
105
|
24
|
Australia
|
98
|
25
|
Russia
|
97
|
27
|
Finland
|
99
|
28
|
Jamaica
|
71
|
3
|
India
|
82
|
3
|
Lebanon
|
82
|
3
|
Poland
|
99
|
3
|
South Korea
|
106
|
30
|
Norway
|
100
|
31
|
Hungary
|
98
|
32
|
Bulgaria
|
93
|
34
|
Slovenia
|
96
|
35
|
Zimbabwe
|
66
|
4
|
Namibia
|
70
|
4
|
Uzbekistan
|
87
|
4
|
Argentina
|
93
|
4
|
Georgia
|
94
|
4
|
Romania
|
94
|
4
|
Portugal
|
95
|
4
|
Iran
|
84
|
4.5
|
Mexico
|
88
|
4.5
|
Cuba
|
85
|
40
|
United Kingdom
|
100
|
41.5
|
Germany
|
99
|
42
|
Netherlands
|
100
|
42
|
Belgium
|
99
|
43
|
France
|
98
|
44
|
Denmark
|
98
|
48
|
Estonia
|
99
|
49
|
Mozambique
|
64
|
5
|
Laos
|
89
|
5
|
Ireland
|
92
|
5
|
Moldova
|
96
|
6
|
Italy
|
102
|
6
|
Czech Republic
|
98
|
61
|
Sweden
|
99
|
64
|
Japan
|
105
|
65
|
Dominican Republic
|
82
|
7
|
Croatia
|
90
|
7
|
Kyrgyzstan
|
90
|
7
|
Cambodia
|
91
|
7
|
Albania
|
90
|
8
|
Vietnam
|
94
|
81
|
Trinidad & Tobago
|
85
|
9
|
SOURCE : https://www.intelligence-humaine.com/qi-et-religion/
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La méta-analyse de 63 études révèle de fortes différences
intellectuelles entre croyants et athées
Une
« sagesse » éloignée des dieux dès l’Antiquité
Dans Bellérophon,
d’Euripide, le héros s’exclame : « On affirme que dans le ciel
il y a des dieux ! Il n’y en a pas, non, il n’y en a pas. Cessez de répéter
sottement cette vieillerie. Ne me croyez pas sur parole, voyez de vos propres
yeux. Je prétends, moi, que les tyrans font périr les Hommes par milliers,
qu’ils les dépouillent de leurs biens, qu’au mépris de la foi jurée, ils
détruisent les cités et que, malgré cela, ils sont plus heureux que ceux qui
adorent chaque jour tranquillement les immortels ».
Dès
l’Antiquité, les croyants passent donc déjà pour désuets, et notre héros
pourrait très bien répéter cette réplique de nos jours.
Une
étude qui regroupe 63 études préalables
Aujourd’hui, la
science s’en mêle et une méta-analyse intitulée The Relation Between
Intelligence and Religiosity réalisée par les chercheurs Miron Zuckerman,
Jordan Silberman et Judith A. Hall s’est penchée sur 63
études pour déterminer comment intelligence et croyances religieuses étaient
corrélées.
En 1998 dans Nature, un article soulignait déjà que seuls 7 % des
membres de l’académie des Sciences croyaient en Dieu. Edward Dutton,
chercheur à l’institut de Recherche sociale d’Ulster (Royaume-Uni), et
Dimitri van der Linden, du département de psychologie de l’université de
Rotterdam (Pays-Bas), veulent comprendre pourquoi. Bien sûr, on pense
immédiatement que l’existence de Dieu ne pouvant être prouvée scientifiquement,
il est plus rationnel d’être athée. Pourtant, ce n’est pas l’explication
retenue par les chercheurs.
Par Séranne Piazzi, le
10 juin 2017 Les chercheurs répondent à leur problématique dans une
étude en liant religion et instinct. La religion ferait
partie de l’évolution et compterait donc parmi les instincts de l’homme, tout
comme celui qui lui permet de survivre dans la savane africaine, selon le
psychologue Satoshi Kanazawa, de la London School of Economics.
Ainsi, tout comme l’intelligence permettrait de surmonter des problèmes rares
dans la savane que l’instinct ne suffit pas à gérer, elle permettrait aussi de
dépasser l’instinct religieux.
Edward Dutton et Dimitri van der Linder définissent ainsi l’intelligence, mesurée
en QI : « L’intelligence — dans la
résolution rationnelle des problèmes — peut être comprise comme le
fait de surmonter son instinct, d’être intellectuellement curieux et donc
ouvert à des possibilités non instinctives ». Dans la même
optique, l’intelligence permettrait de dépasser son stress : « Si la religion est en effet un domaine évolué (un instinct),
alors elle sera augmentée dans des moments de stress, quand les gens sont
enclins à agir instinctivement. L’intelligence nous permet de faire une pause
et de raisonner à travers la situation et les conséquences possibles de nos
actions ».
Par Séranne Piazzi, le
10 juin 2017
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NOTES de H. Genséric :
[1] Corrélation entre deux grandeurs X et Y (par ex. X = taille d'un individu, et Y = son poids)
- Si cette droite "monte", on dira qu'il y a corrélation positive entre les deux variables : si X augmente, Y augmente aussi..
- Si elle "descend", c'est une corrélation négative (lorsque X croit, Y décroit)
- Si elle est "horizontale", ou si on ne peut pas décider, c'est qu'il y a absence de corrélation.
Corrélation positive:
- Si cette droite "monte", on dira qu'il y a corrélation positive entre les deux variables : si X augmente, Y augmente aussi..
- Si elle "descend", c'est une corrélation négative (lorsque X croit, Y décroit)
- Si elle est "horizontale", ou si on ne peut pas décider, c'est qu'il y a absence de corrélation.
Corrélation positive:
Corrélation négative:
Absence de corrélation:
La qualité de la corrélation entre deux variables peut se mesurer par la dispersion des points autour de la relation moyenne.
Hannibal GENSÉRIC
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/09/01/contre-leur-rage-de-detruire-pouvons-nous-encore-nous-defendre/
RépondreSupprimerMais comme dit Leibniz, un peu de philosophie éloigne de la religion, beaucoup de philosophie y ramène.
RépondreSupprimerLappartence c'est la liberté de tout un chacun pour ce qui de la langue arabe cela fait partie du patrimoine universel sans la langue arabe aucune langue n'aurait existé li ny pas si longtemps le monde parlé l,arabe l'apport de la civilisation arabo-islamique un atout fondamental la langue arabe na rien perdu de sa richesse
RépondreSupprimerLe français une très belle langue masacre par certains merdias sur les plateaux télé cest horrible le debit d,anneries et sa fait rire les analphabètes trilingues
La fameuse phrase d’Ibn Khaldoun, qui l’a fait détester en Orient arabo-musulman, est la suivante :
RépondreSupprimerإذا عربت خربت
و إذا خربت لن تبنى
Qu’on pourrait traduire par :
l’arabisation, c’est la destruction, et ce qui est détruit (par les Arabes) n’est jamais reconstruit [par eux].
Si les Arabes ont besoin de pierres pour servir d’appuis à leurs marmites, ils dégradent les bâtiments afin de se les procurer ; s’il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des soutiens de tente, ils détruisent les toits des maisons pour en avoir. Par la nature même de leur vie, ils sont hostiles à tout ce qui est édifice ; or, construire des édifices, c’est faire le premier pas dans la civilisation. [2]
[2] Dans Le chameau arabo-islamique :
« A beau chameau, vaste désert » [Achille Chavée, poète belge, 1906-1969]
Sources : https://numidia-liberum.blogspot.com/2020/08/qui-sera-le-prochain-etat-arabe-trahir.html#more
repris sur le blog : www.torah-injil-jesus.com rubrique : ibn khaldun