La coopération militaire de l'Iran avec ces pays se développe et un
nouvel exercice encore plus colossal se tiendra dans le courant du mois
de septembre. En effet, le ministère chinois de la Défense a annoncé ce
jeudi que l'armée chinoise participerait aux exercices Caucase 2020 qui
auront lieu du 21 au 26 septembre dans le sud de la Russie.
L'armée chinoise y déploiera ses véhicules blindés et ses armements
légers. Tous ces équipements seront livrés en Russie via un nouveau
avion de transport chinois. Le ministère de la Défense a déclaré que
l'exercice porterait essentiellement sur les tactiques de défense, les
stratégies de blocus, le commandement et le contrôle du champ de
bataille.
« La tenue des exercices Caucase 2020, à un moment où le monde entier
lutte contre la pandémie de coronavirus, porte un message
particulier et prône la promotion des relations sino-russes », a annoncé
le ministère chinois.
Selon Associated Press (AP), des troupes d'Iran, de Biélorussie,
d'Arménie, du Pakistan, du Myanmar et de certains autres pays devraient
également prendre part aux exercices.
« La Chine et la Russie coopèrent étroitement sur les questions
militaires et diplomatiques depuis deux décennies pour établir un
partenariat stratégique global. Des efforts ont surtout été déployés
pour contrer l'influence américaine. Les armées des deux pays organisent
régulièrement des exercices conjoints, et les deux pays se sont
soutenus mutuellement dans différents dossiers soulevés au siège
des Nations unies, entre autres, le dossier syrien et celui de la Corée
du Nord », indique l'AP.
Le grand exercice militaire Caucase 2020 qui vise à évaluer l'état de
préparation de l’armée des pays participant par rapport aux forces
armées russes, se tiendra du 21 au 26 septembre à Astrakhan, dans le sud
de la Russie.
Auparavant, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, avait
annoncé lors d'une conférence de presse que l'exercice militaire Caucase
2020 aurait lieu avec la participation des troupes de neuf pays
étrangers et qu’à cette occasion, neuf autres pays déploieraient des
observateurs militaires en Russie. Il se terminera cette année par une
série de mesures opérationnelles et d'entraînement au combat des forces
armées.
« Au cours de cet exercice, les questions liées au commandement et au
contrôle des groupes de combat, des organisations et des unités des
opérations conjointes seront abordées dans l’objectif de mettre fin au
conflit armé régional et à la lutte contre le terrorisme », a-t-il
également ajouté.
11/9: 19 ans de guerre et maintenant?
Dans une interview accordée à l'agence de presse Mehr News,
le journaliste français Thierry Meyssan, l’auteur de "l’effroyable
imposture" , un livre sur les attentats du 11-Septembre remettant en
cause la version officielle, a évoqué l’implication de la structure des
forces armées des États-Unis dans ces attentats.
L’imposture de 11 sep a-t-elle été orchestrée par le lobby
militaro-industriel afin de justifier les agressions militaires
américaines ?
Pierre Dortiguier, politologue français nous répond.
Pierre Dortiguier:
« Le 11 septembre cache une opération d’envergure, cette opération a
bien été définie le soir même du 11 septembre après le discours de Bush
par celui d'Henry Kissinger, il a dit qu’il fallait détruire le système
responsable de cette attaque. Cela était une occasion d’impressionner
l’Occident et de conduire les États-Unis comme le bras armé d’une
opération qui visait à terroriser les peuples d’Orient.
Il s’agit d’une mise en scène et une opération entièrement montée et
je dois dire que le démontage de cette opération est en effet une sorte
d’apprentissage de la maturité politique... »
Nouvelle étude: 37 millions de personnes
ont été déplacées par l'intervention militaire américaine depuis 2001
La politique
étrangère de Washington depuis le 11 septembre 2001 est l'un des facteurs les
plus déstabilisants au monde, selon une nouvelle étude de l'Université Brown.
Un article
intitulé «Creating Refugees:
Displacement Caused by the United States 'Post 9/11 Wars» par Vine, Coffman et
al. a étudié l’impact des guerres sans
fin des USA sur les civils au fil des ans en Afghanistan (2001-présent), au Pakistan
(2001-présent), au Yémen (2002-présent), en Somalie (2002-présent), aux
Philippines (2002-présent), en Irak (2003-présent), en Libye (2011-présent) et en
Syrie (2014-présent).
Vine et al ont
estimé qu'environ 37 millions de personnes ont perdu leur maison ou sont
devenues des réfugiés en raison des combats et des dommages aux infrastructures
provoqués par les interventions américaines sur leurs terres. Les 20 dernières
années de la «guerre contre le terrorisme» en cours ont créé autant de réfugiés
et de personnes déplacées à l'intérieur (PDI) de leur pays que la Seconde Guerre mondiale.
Si on ajoute d'autres
nations ciblées par les ambitions impériales américaines comme le Venezuela, le
nombre de PDI et de réfugiés grimperait à 59 millions.
Outre le
carnage humain causé localement, la belligérance militaire américaine et
l'armement par le Pentagone de groupes terroristes proxy à l'étranger
provoquent également un retour de manivelle et une instabilité régionale pour
les alliés. 7,8 millions de personnes issues de ces zones de conflit sont
classées comme demandeurs d'asile et réfugiés, et l'écrasante majorité des
personnes qui ont envahi l'Europe pendant la crise des migrants de 2015
venaient des pays susmentionnés.
Seuls 25,3
millions de ces 37 millions de déplacés internes et de réfugiés sont rentrés
chez eux pour une vie normale.
Ces dernières
années, les responsables politiques américains ont eu du mal à expliquer
honnêtement au public épuisé et las de la guerre pourquoi exactement l'Amérique
est en permanence empêtrée dans tant d'opérations de combat contre des pays étrangers.
Lors d'un récent rassemblement électoral, le président Donald Trump a déclaré sans ambages à ses électeurs:
«Le fait est que nous n'avons même pas besoin d'être au Moyen-Orient, à part
que nous devons protéger Israël.»
Un retrait
drastique des troupes américaines d'outre-mer reste une position très appréciée
des électeurs. Le président Trump a tenté au moins superficiellement de mettre
fin aux opérations de combat américaines à l'étranger, mais a jusqu'à présent
été saboté et bloqué à la fois par
les républicains et les démocrates au Congrès et par le département d'État.
On ne sait
toujours pas si sa dernière annonce de
retrait d'Irak et d'Afghanistan est une rhétorique creuse ou sincère, mais le
bilan de Trump dans la réalisation de cet aspect de sa plate-forme de campagne
de 2016 n'est pas bon. Les plus grands donateurs de Trump pour 2020 ( tels que
Sheldon Adelson, le malfrat américano-israélien et magnat des casinos) sont,
pour la plupart, des juifs sionistes partisans d'une guerre permanente au
Moyen-Orient, qu'ils considèrent comme nécessaire afin de faire progresser
progressivement les objectifs géopolitiques du Grand Israël.
Outre les
niveaux historiques de déplacement de civils, les Coûts de la guerre estimé par l’Université Brown est de 6,4 billions (milles
milliards) de dollars (avec 8 billions de dollars d'intérêts cumulés sur les
dettes de guerre au cours des 40 prochaines années) pour ces conflits.
Le coût en dollars pour les
États-Unis du meurtre de 32 millions de musulmans se chiffre donc en milliers de milliards,
avec 15000 soldats américains morts et mutilés et 88.000 suicides de vétérans américains
depuis le 11 septembre 2001.
Les Américains ont payé cher le canular de la
«guerre sur la terreur » qu’on leur a
imposé à coups de mensonges et de tromperies.
Les musulmans en ont payé un coût humain et matériel encore plus élevé, avec la coopération financière active des "islamistes" riches : les potentats du Golfe, dont le chef de file est l'Arabie Saoudite, gardienne des lieux saints de l'Islam des félons !
Hannibal GENSERIC
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