Vendredi
18 septembre, le sulfureux prince "sheikh" Rashid, est décédé d'une crise
cardiaque à l'âge de 34 ans, selon un communiqué officiel. Il était
réputé pour son amour des chevaux de courses, des voitures de luxe et
des femmes esclaves sexuelles, ainsi que pour sa dépendance à la drogue et au sexe. Un vrai cheikh wahhabite, l'exemple parfait de l'"Homo Islamicus" tel que tous les paumés et les assassins djihado-sionistes imaginent le devenir un jour, soit sur terre, soit au paradis des houris.
L'afflux de jeunes millionnaires issus des pétromonarchies est presque devenu un rituel estival dans la capitale britannique. |
Débauche
Le cercle très fermé des grandes fortunes de
la péninsule arabique a récemment été éclaboussé par la mort du Sheikh
Rashid, le fils aîné de l'émir de Dubaï, Mohammed ben Rachid Al Maktoum.
Son mode de vie était emblématique des jeunes "playboys arabes" qui
dépensent sans compter et font la fête à outrance à travers le monde.
Vendredi 18 septembre, Rashid est décédé d'une crise
cardiaque à l'âge de 34 ans, selon le communiqué officiel. A Dubaï, un
deuil national de trois jours a été décrété.
Pendant
plusieurs années, le sulfureux prince Rashid, connu pour son amour des
chevaux de courses, des voitures de luxe et des femmes, a écopé d'une
réputation de drogué et d'obsédé sexuel. Ce qui est tout à fait normal pour tout wahha-bite qui se respecte.
Aux Émirats, sa mort a été présentée de manière très
officielle, mais en Occident, son décès a levé le voile sur le monde
très secret des "Playboys arabes" qui s'échappent chaque été de la
chaleur du Moyen-Orient, et dépensent sans compter dans de nombreux pays européens et américains.
Ils représentent ainsi l'autre face de ces Arabo-Musulmans que l'Occident aime pour les multiples services rendus (Exploitation éhontée de leurs peuples et de leurs esclaves; Achats de bimbeloteries aussi chères qu'inutiles, sauf pour massacrer leurs frères "arabo-musulmans" : avions de "combat", chars, bateaux, ...qui ne seront JAMAIS utilisés contre Israël ou contre l'Occident...). La première face de l'Arabo-Musulman étant celle du terroriste islamiste, qualifié de modéré lorsqu'il assassine chez les "Arabes" (Syrie, Tunisie, Libye, Égypte, Yémen, Irak...), et de sauvage et sanguinaire lorsqu'il opère en Europe (ce qui arrive très rarement).
Ils représentent ainsi l'autre face de ces Arabo-Musulmans que l'Occident aime pour les multiples services rendus (Exploitation éhontée de leurs peuples et de leurs esclaves; Achats de bimbeloteries aussi chères qu'inutiles, sauf pour massacrer leurs frères "arabo-musulmans" : avions de "combat", chars, bateaux, ...qui ne seront JAMAIS utilisés contre Israël ou contre l'Occident...). La première face de l'Arabo-Musulman étant celle du terroriste islamiste, qualifié de modéré lorsqu'il assassine chez les "Arabes" (Syrie, Tunisie, Libye, Égypte, Yémen, Irak...), et de sauvage et sanguinaire lorsqu'il opère en Europe (ce qui arrive très rarement).
Le comportement débridé de ces jeunes princes arabes a
récemment débouché sur un autre scandale, avec le cas du prince
Abdulaziz Al-Saud, accusé d'agressions sexuelles (normal, pour un wallah-bite). Quelques semaines plus
tôt, le Sheikh qatari Khalid bin Hamad al-Thani avait quitté
précipitamment les États-Unis, après avoir été soupçonné de conduire sa
Ferrari jaune dans Los Angeles sous l'emprise de drogues.
Si ce comportement peut choquer les citoyens
outre-Atlantique, à Londres, les habitants sont généralement habitués à
ces nouveaux visiteurs. L'afflux de jeunes millionnaires issus des
pétromonarchies est presque devenu un rituel estival dans la capitale
britannique. Devant des palaces tels que le Dorchester, le Claridge, ou
Harrods, il est commun de voir des bolides personnalisés, affrétés en
avion pour près de 50.000 euros. La compagnie Qatar Airways met à
disposition des avions entiers pour transporter ces véhicules et les
ramener dans la péninsule chaque été.
"La majorité de ces princes ont entre 21 et 25 ans,
et disposent de véritables fortunes dans leur pays respectif grâce à
l'argent du pétrole. Ils viennent à Londres pour se désinhiber quelques
temps, loin de la vie très stricte et ennuyeuse qu'ils mènent dans chez
eux. Au quotidien, ils ne peuvent, en effet, pas faire de folies, et
viennent à Londres pour l'été afin de s'amuser, avant de rentrer et de
se marier", selon Daniel Hallworth, spécialiste de l'importation
temporaire de véhicules vers l'Europe pour ses clients arabes, cité par
the Daily Beast.
"Les véhicules atterrissent à l'aéroport d'Heathrow.
D'habitude, ils viennent à Londres en juillet, et la durée de leur
séjour dépend de la météo. S'il pleut beaucoup, comme cette année, ils
commencent à s'ennuyer et s'envolent vers le sud de la France pour
quelques semaines" explique Daniel Hallworth. "Beaucoup séjournent dans
les propriétés dont ils disposent, ou prennent des suites dans les
grands hôtels. Le Dorchester est très populaire car il dispose d'un
parking devant l'entrée".
"Ils sont généralement très protégés et reclus, sans
être pour autant paranoïaques, ce sont des gens très privés. Ces
millionnaires ne souhaitent être connus de personne, et sont très
discrets sur leurs activités. Ils sont peu loquaces. Ils sont heureux
que les gens regardent leurs bolides, mais ils ne donnent leurs noms à
personne".
Si la prédominance des hommes est toujours bien
établie, le gente féminine issue des pays du Golfe n'est pas pour autant
lésée quand il s'agit des loisirs, bien au contraire. Les jeunes femmes
préfèrent souvent Paris à Londres, notamment pour le shopping, et
séjournent souvent à l'hôtel George V ou au Plaza Athénée, le palace de
l'avenue Montaigne détenu par le Sultan de Brunei.
Lors de sa dernière escapade parisienne, la princesse
Maha bint Mohammed bin Ahmad al-Sudairi, belle-sœur du roi Abdallah
d'Arabie Saoudite, aurait tenté de fuir le Shangri-La Hotel, où elle et
ses proches ont occupé 41 chambres pendant cinq mois, laissant derrière
elle une note s'élevant à plus de 7 millions d'euros. L'addition aurait
été réglée en 48 heures par des membres de la famille royale saoudienne,
mais la jeune Maha est désormais forcée de rester dans le pays jusqu'à
la fin de ses jours.
Le Sheikh Rashid était lui aussi un amateur régulier
de la capitale britannique. Outre la richesse colossale de son père, sa
fortune personnelle était estimée à 1,9 million de dollars par le
magazine Forbes.
Le jeune héritier était lui aussi tombé en disgrâce
auprès de son père, et avait perdu sa place dans l'ordre de succession
en 2008, au profit de son frère cadet, le Sheikh Hamden. Ce changement
semble être dû à l'implication de Rashid dans une affaire d'homicide,
selon une note confidentielle envoyée à Washington par le consulat des États-Unis à Dubaï, et dont le contenu a été révélé par Wikileaks.
Le consul David Williams aurait ainsi écrit : "Selon
certaines allégations, Rashid aurait tué un assistant de l'émir,
compromettant de fait son statut d'héritier".
Pendant les dernières
années de sa vie, le Sheikh Rashid n'était autorisé à quitter Dubaï que
très exceptionnellement, et ses escapades londoniennes ont donc été
largement restreintes. Un employé avait même raconté en 2011 la cure de
désintoxication imposée à Rashid par sa famille.
Ces derniers temps, il avait été isolé de toutes ses
fréquentations, et les informations disponibles à son sujet sur internet
ont même été intégralement effacées, à l'exception de quelques photos
officielles. Malgré le drame qui aura fait vaciller très brièvement ce
microcosme, le mode de vie fastueux et excessif des jeunes millionnaires
du Golfe n'est pas prêt de changer.
Dans la vie d’un prince saoudien : les secrets de fabrique et d’utilisation des milliers d’héritiers du Royaume
Avec une
famille royale d'un millier de personnes, une myriade d'épouses, et un
roi qui se choisit entre frères, l'Arabie saoudite garde une
organisation héritée de sa culture clanique. Mais ne nous y trompons
pas, ces princes sont tous éduqués dans des grandes universités, et,
l'heure venue, savent défendre leurs intérêts propres, mais non ceux de leur peuple ou de leurs voisins arabes. Leurs intérêts se confondent la plupart du temps avec ceux d'Israël et des États-Unis. Nous l'avons vu à maintes occasions dans ce blog.
Rois du pétrole
Question : Comment l’échiquier des princes, qui le plus souvent sont âgés lorsqu’ils sont en mesure de prétendre à des postes à responsabilité, peut-il s’organiser en Arabie saoudite ? Comment ces derniers sont-ils utilisés dans la hiérarchie ?
Myriam Benraad : L’échiquier
princier et les processus de succession en Arabie saoudite restent
extrêmement complexes et opaques pour tout observateur extérieur.
Depuis la création du royaume par Abdelaziz ibn Saoud en 1932, la
transmission du pouvoir s’est organisée horizontalement, sur un mode
adelphique – et non agnatique ou patrilinéaire comme dans le cas des
dynasties occidentales – c’est-à-dire entre fils. Le choix des
souverains et des princes s’opère toujours en fonction du pouvoir
(lequel se mesure principalement aux réseaux clientélistes et aux
soutiens dans l’appareil militaire et parmi les milieux religieux et
intellectuels) et du statut hiérarchique, lié à la mère, en d’autres
termes aux divers clans et factions.
Historiquement, le clan le plus influent a été le
« clan des sept », renvoyant aux fils nés de la princesse Hassa bin
Ahmed al-Soudayri, sixième épouse d’Ibn Saoud issue de la province du
Najd, au cœur du royaume, et préférée parmi la vingtaine des épouses
officielles. La conséquence de ce modèle politique a bien
entendu été l’instauration d’une gérontocratie, à savoir l’exercice du
pouvoir par des souverains d’âge avancé, qui n’est pas sans poser
aujourd’hui un véritable problème de stabilité. Et le souci de
pérennité dynastique à travers les générations explique pourquoi le
nouveau roi Salman, qui a 79 ans, a fait le choix de son neveu Mohammed
ibn Nayef, comme vice-prince héritier. Avant lui, en mars 2014, le
prince Mouqrin, demi-frère du roi Abdallah (2005-2015), avait été choisi
comme vice-prince héritier par un décret royal réputé intangible. Le
fait est que les membres de la monarchie saoudienne se comptant par
milliers, les tensions pour l’accession aux plus hautes fonctions sont
très vives, surtout dans les rangs de la seconde génération des
princes qui attendaient avec impatience la disparition d’Abdallah ; on
peut d’ores et déjà s’attendre à ce que d’intenses luttes successorales
prennent place à l’horizon de la prochaine transition au sommet de
l’État.
Le royaume d’Arabie saoudite est formé d’une multitude de clans, de tribus. Comment la compétition entre ceux-ci peut-elle s’illustrer ?
Cette compétition s’est illustrée de manière
édifiante au cours des derniers jours : alors qu’Abdallah venait de
rendre son dernier souffle, Salman prenait immédiatement soin d’écarter
ses proches en nommant Nayef comme vice-prince héritier. Ces rivalités
entre clans et, en arrière-fond, entre tribus remontent à la fondation
même du royaume lorsqu’Abdelaziz a marginalisé ses frères en désignant
son fils Saoud comme son successeur direct. Par la suite, les nombreux
fils du monarque, notamment Fayçal (1964-1975), Khaled (1975-1982) et
Fahd (1982-2005), ont placé leurs propres fils aux fonctions clés de
l’arène politique, dont plusieurs jouent aujourd’hui un rôle central au
plan intérieur et en matière de politique étrangère.
Pour l’heure, une solidarité de corps continue de lier les membres de l’establishment,
qui plus est dans un contexte de grande instabilité au Moyen-Orient qui
fait craindre une contagion de la crise syro-irakienne à l’intérieur
des frontières du royaume ; une menace d’autant plus réelle qu’un groupe
jihadiste comme l’État islamique, au nom duquel combattent des milliers
de Saoudiens, a multiplié les attaques contre la famille Saoud. Or, le
déplacement graduel de la succession vers la seconde génération ne
pourrait, à terme, faire que renforcer la concurrence entre clans et
personnalités.
Il
accentuera la multiplication des postes et des « fiefs » au sein de
l’appareil d’État en gommant peu ou prou le caractère traditionnellement
centralisé de la monarchie saoudienne ; évolution qui n’est pas sans
créer de nombreuses craintes et tensions, avec lesquelles Salman devra
composer pour maintenir un équilibre interne entre factions, en
reconnaissant la position de chacun au sein de l’élite dirigeante, ainsi
que ses privilèges.
Hannibal GENSERIC
Source : http://www.atlantico.fr/
Source : http://www.atlantico.fr/