Cet article publié en septembre 2011 par Wayne
Madsen peut aider à comprendre ce qui continue à se passer aujourd’hui
en Syrie.
Robert Ford, Ambassadeur
des États-Unis en Syrie
Wayne Madsen a été informé par des sources fiables que l’ambassadeur américain en Syrie, Robert S. Ford, est le fonctionnaire clé du Département d’État responsable du recrutement d’ « escadrons de la mort » arabes auprès des unités affiliées à Al-Qaïda en Afghanistan, en Irak, au Yémen, et en Tchétchénie, pour lutter contre l’armée et les forces de police syriennes dans la Syrie assiégée. Ford a servi comme « Political Officer » à l’ambassade des États-Unis à Bagdad de 2004 à 2006 sous l’ambassadeur John Negroponte qui fut ambassadeur des États-Unis au Honduras de 1981 à 1985. Negroponte a été un personnage clé dans le programme secret des États-Unis pour armer les Contras du Nicaragua et dans le soutien aux unités paramilitaires criminelles au Salvador et au Honduras qui lui a valu le surnom de « Mr. Death Squad » (« Monsieur Escadron de la Mort ») .
Negroponte a chargé Ford de mettre en œuvre l ’« option El Salvador » en Irak, par l’utilisation de milices chiites irakiennes et de Pechmergas kurdes pour assassiner, enlever, et torturer des dirigeants irakiens de l’insurrection, en Irak et à travers la frontière avec la Syrie. L’opération a été baptisée d’après les opérations d’Escadrons de la Mort de Negroponte en Amérique centrale dans les années 1980.
Ford est devenu le pivot du recrutement d’Arabes et de musulmans du Moyen-Orient et d’ailleurs pour mener la guerre contre les forces de sécurité loyales au président syrien Bachar al-Assad. Les terroristes soutenus par les États-Unis ont non seulement mené des attaques contre les forces de sécurité syriennes, mais ont aussi massacré des civils dans des opérations sous « faux drapeau » attribuées par la suite aux forces du gouvernement syrien. WMR a été informé que les opérations de Ford en Syrie étaient menées avec l’aide du Mossad israélien.
L’option « El Salvador » a également été utilisée en Libye, où des miliciens d’Al-Qaïda, venant d’Irak, d’Afghanistan et du Yémen, ont perpétré des meurtres contre des civils libyens, surtout des Libyens noirs et des travailleurs immigrés africains, pour le compte du gouvernement libyen rebelle. Certains de ces meurtres de civils ont été attribués aux forces de Mouammar Kadhafi, mais ils ont, en fait, été perpétrés par les unités d’Al-Qaïda combattant aux côtés des rebelles, sous la direction de la CIA et du MI-6. Ford a fourni des conseils aux rebelles libyens sur la façon de mener leurs attaques d’escadrons de la mort.
De 2006 à 2008, Ford a servi comme ambassadeur des États-Unis en Algérie, une nation qui s’oppose au gouvernement rebelle libyen et qui a commencé à voir apparaître une résurgence d’attaques terroristes d’ « Al Qaïda » contre des cibles du gouvernement algérien. En fait, l’Algérie est considérée comme le prochain domino à faire tomber dans le cadre de la totale hégémonie militaire et politique que les États-Unis cherchent à établir sur l’Afrique du Nord.
WMR a appris par une source qui a été récemment en Libye que le gouvernement rebelle libyen de transition a accepté d’autoriser les États-Unis à établir des bases militaires permanentes en Libye, y compris à la frontière algérienne. Les rebelles ont également convenu de permettre à un États-unien de servir en qualité de « chief political officer » (« chef de la direction politique ») de l’organisme consultatif libyen de transition qui va être mis en place par l’OTAN et les Nations Unies. Cet organisme sera calqué sur le modèle de l’« Autorité provisoire » de la coalition en Irak.
Wayne Madsen est un journaliste d’investigation, auteur et chroniqueur résidant à Washington, DC. Il a écrit pour plusieurs journaux de renom, et des blogs. Madsen est un contributeur régulier de Russia Today.
des États-Unis en Syrie
Wayne Madsen a été informé par des sources fiables que l’ambassadeur américain en Syrie, Robert S. Ford, est le fonctionnaire clé du Département d’État responsable du recrutement d’ « escadrons de la mort » arabes auprès des unités affiliées à Al-Qaïda en Afghanistan, en Irak, au Yémen, et en Tchétchénie, pour lutter contre l’armée et les forces de police syriennes dans la Syrie assiégée. Ford a servi comme « Political Officer » à l’ambassade des États-Unis à Bagdad de 2004 à 2006 sous l’ambassadeur John Negroponte qui fut ambassadeur des États-Unis au Honduras de 1981 à 1985. Negroponte a été un personnage clé dans le programme secret des États-Unis pour armer les Contras du Nicaragua et dans le soutien aux unités paramilitaires criminelles au Salvador et au Honduras qui lui a valu le surnom de « Mr. Death Squad » (« Monsieur Escadron de la Mort ») .
Negroponte a chargé Ford de mettre en œuvre l ’« option El Salvador » en Irak, par l’utilisation de milices chiites irakiennes et de Pechmergas kurdes pour assassiner, enlever, et torturer des dirigeants irakiens de l’insurrection, en Irak et à travers la frontière avec la Syrie. L’opération a été baptisée d’après les opérations d’Escadrons de la Mort de Negroponte en Amérique centrale dans les années 1980.
Ford est devenu le pivot du recrutement d’Arabes et de musulmans du Moyen-Orient et d’ailleurs pour mener la guerre contre les forces de sécurité loyales au président syrien Bachar al-Assad. Les terroristes soutenus par les États-Unis ont non seulement mené des attaques contre les forces de sécurité syriennes, mais ont aussi massacré des civils dans des opérations sous « faux drapeau » attribuées par la suite aux forces du gouvernement syrien. WMR a été informé que les opérations de Ford en Syrie étaient menées avec l’aide du Mossad israélien.
L’option « El Salvador » a également été utilisée en Libye, où des miliciens d’Al-Qaïda, venant d’Irak, d’Afghanistan et du Yémen, ont perpétré des meurtres contre des civils libyens, surtout des Libyens noirs et des travailleurs immigrés africains, pour le compte du gouvernement libyen rebelle. Certains de ces meurtres de civils ont été attribués aux forces de Mouammar Kadhafi, mais ils ont, en fait, été perpétrés par les unités d’Al-Qaïda combattant aux côtés des rebelles, sous la direction de la CIA et du MI-6. Ford a fourni des conseils aux rebelles libyens sur la façon de mener leurs attaques d’escadrons de la mort.
De 2006 à 2008, Ford a servi comme ambassadeur des États-Unis en Algérie, une nation qui s’oppose au gouvernement rebelle libyen et qui a commencé à voir apparaître une résurgence d’attaques terroristes d’ « Al Qaïda » contre des cibles du gouvernement algérien. En fait, l’Algérie est considérée comme le prochain domino à faire tomber dans le cadre de la totale hégémonie militaire et politique que les États-Unis cherchent à établir sur l’Afrique du Nord.
WMR a appris par une source qui a été récemment en Libye que le gouvernement rebelle libyen de transition a accepté d’autoriser les États-Unis à établir des bases militaires permanentes en Libye, y compris à la frontière algérienne. Les rebelles ont également convenu de permettre à un États-unien de servir en qualité de « chief political officer » (« chef de la direction politique ») de l’organisme consultatif libyen de transition qui va être mis en place par l’OTAN et les Nations Unies. Cet organisme sera calqué sur le modèle de l’« Autorité provisoire » de la coalition en Irak.
Wayne Madsen
opinion-maker.org, 12 septembre 2011.
opinion-maker.org, 12 septembre 2011.
Wayne Madsen est un journaliste d’investigation, auteur et chroniqueur résidant à Washington, DC. Il a écrit pour plusieurs journaux de renom, et des blogs. Madsen est un contributeur régulier de Russia Today.
Texte original en anglais (12.09.2011) :
http://www.opinion-maker.org/2011/09/u-s-ambassador-to-syria-in-charge-of-recruiting-arabmuslim-death-squads/#
http://www.opinion-maker.org/2011/09/u-s-ambassador-to-syria-in-charge-of-recruiting-arabmuslim-death-squads/#