Stanley Greenberg, un stratège politique américain de premier plan
aux États-Unis, a réalisé un rapport analysant l’impact des messages
inhérents aux questions sur lesquelles travaille le CRIF[i].
Proposée et financée par des philanthropes juifs américains qui
souhaitaient rester anonyme (selon Ejnes, un dirigeant du CRIF), ce
rapport a pour but d’aider le CRIF à lutter contre la montée de
l’antisémitisme en France.
Sur la base d’une enquête réalisée auprès de 70 Français, de différentes origines et orientations politiques, le rapport révèle que « le terme sionisme est apparenté au nazisme et au djihadisme ». Greenberg a donc recommandé aux représentants des institutions juives de France d’éviter de mentionner le mot « sionisme » lorsqu’ils parlent à des non-Juifs, selon le Jewish Telegraph Agency (JTA). D’autant plus que le sionisme est perçu comme un « mouvement extrémiste qui est sans compromis et qui poursuit agressivement ses objectifs », ajoute-t-il. Il conseille également au CRIF d’évoquer les questions de sécurité qui touche des « citoyens français », plutôt que les « Juifs français ».
Dans un communiqué, « l’Organisation Juive
Européenne récuse avec force les conseils de l’institut Greenberg
adressés au CRIF et, par-delà, à l’ensemble des associations juives de
France. », « Le CRIF et ses responsables auraient tout
à gagner à ignorer cette odieuse capitulation intellectuelle et
politique que serait l’effacement du mot sionisme dans ses discours
publics[ii]. »
L’OJE n’a pas tort, effacer le mot « sionisme » serait une « odieuse
capitulation intellectuelle et politique ». Sinon, comment saurions-nous
que le sionisme est le fer de lance de l’agenda messianique anti christique pour une gouvernance mondiale ? Un agenda qui se
construit depuis plusieurs siècles jusqu’à nos jours ! Comment
pourrions-nous comprendre les maux de notre société si l’on devait
occulter de l’histoire le sionisme de Rothschild et son implication dans
l’expansion de l’idéologie nazie qui a conduit au massacre de juifs par
Hitler ?
Effacer le mot « sionisme » reviendrait à occulter le « contrat de transfert » conclu en 1933 entre les deux forces coordinatrices qu’ont été les sionistes et les nazis. Un accord conclu dès la 1ère année d’investiture du 3ème
Reich. L’accord prévoyait le transfert de 55 000 juifs et 100 millions
de dollars en Palestine en échange d’une rupture du plan de boycott
économique proclamé par les organisations juives contre l’Allemagne
nazie[iii].
S’en est suivi, dans la même année, la création des premiers camps
nazis, puis, quelques années plus tard, le sacrifice de juifs innocents
sur l’autel de l’oligarchie. Les sondés ont-ils eu une bonne intuition,
ou ont-ils un goût prononcé pour la recherche de vérités historiques ?
On se souvient de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en 1975 qui assimilait explicitement et à juste titre le sionisme à « une forme de racisme et de discrimination raciale ». Malgré l’annulation de cette résolution par les nations unies en 1991, sous la pression des EU et de l’entité sioniste d’Israël, force est de constater que l’énergie déployée pour redorer l’image de cette dernière est un échec total 24 ans après, en tout cas en France.
Cela démontre une vulnérabilité persistante de l’entité sioniste
d’Israël. Une vulnérabilité liée à l’image qu’elle véhicule et à sa
politique d’ « Apartheid ». En 2010 déjà, un sondage de la BBC
témoignait de la mauvaise image d’Israël dans le monde, avec un
échantillon de 28 pays, l’État sioniste était rangé dans le peloton des
pays les plus mal perçus[iv] .
L’entité sioniste perd vraisemblablement la bataille de l’information.
Il semble que le chantage perpétuel à l’antisémitisme et la propagande
victimaire de ses valets politiques via les médias de masse, exacerbent
les français plutôt que de les gagner à leur cause.
Les questions que soulève cette enquête et qui sont centrales :
pourquoi la population française a-t-elle fait l’objet d’une telle
enquête et de cette attention particulière de la part de l’oligarchie
mondialiste ? Y-a-t-il un enjeu particulier en France pour l’avenir du
sionisme ? Ces yeux rivés vers notre population, auraient-ils un rapport
avec l’émergence d’un mouvement antisioniste en France qui a libéré la
parole et déconstruit l’amalgame antisionisme / antisémitisme ?
L’OJE disait : « Le sionisme est une réalité vivante (…), effacer son nom prépare à l’effacement de l’État lui-même ! ». Bien plus qu’un nom, c’est la nature même de cette idéologie qui contribuera à sa perte. Le point culminant du sionisme, son ultime blasphème, est de vouloir ériger la ville sainte de Jérusalem comme capitale de la gouvernance mondiale. Un projet qui « fondra comme neige au soleil ». C’est une promesse divine.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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[i] http://www.i24news.tv/fr/actu/international/84685-150905-france-le-sionisme-est-aux-juifs-ce-que-le-djihad-est-a-l-islam-enquete
[ii] http://www.lemondejuif.info/2015/09/suppression-du-terme-sionisme-une-organisation-juive-met-en-garde-le-crif/
[iii] (cf. « Le contrat de transfert » d’Edwin black, écrivain et journaliste d’investigation juif)
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