Ces derniers jours, les Daé-chiens ont enlevé 127 enfants à Mossoul en Irak.
"Au cours des derniers jours, le groupe a
enlevé 127 enfants âgés de 11 à 15 ans. Les enfants sont envoyés dans
des camps d’entrainement, où on leur apprend à manier les armes et à
mener des attaques terroristes", a déclaré le porte-parole du Parti
démocratique du Kurdistan à Mossoul Said Mimousini.
Les
islamistes de Daech ont besoin d’enfants comme "chair fraîche" pour leurs plaisirs sexuels et ensuite, une fois grands, comme "chair à canons" pour leurs guerres. Ils les
capturent puis les emmènent dans des camps d’entraînement pour en faire des terroristes pour les attentats-suicides. L'initiation commence généralement par une "éducation sexuelle" durant laquelle chaque enfant est confié à un terroriste adulte qui va le prendre sous son "aile" et l'initier aux us et coutumes "spartiates" de Daech. Cette pédophilie aurait, selon des sites islamistes, une fonction "éducative" : « l'amour
hétérosexuel est sous le signe de la réciprocité, alors que l'amour
homosexuel est sous celui de la sociabilité ». Cet "amour" imposé aux gamins créerait un lien indéfectible entre les jeunes et leurs "émirs" et "époux". Nous pourrions appeler cela le syndrome de Stockholm, un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte de sympathie ou de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie.
Ces
pratiques des Daé-chiens nous rappellent aussi les mœurs de leurs sponsors
turcs et du califat ottoman, dont Daech se considère comme le
continuateur.
À partir du XIVe siècle,
les Turcs prélèvent ainsi régulièrement en pays conquis de jeunes
enfants chrétiens âgés de 10 à 15 ans. Chaque année, entre 2.000 et
12.000 de ces enfants sont enlevés et acheminés à Istanbul où ils
commencent leur noviciat qui les transforme en Turcs musulmans,
et experts de la guerre. Le taux de mortalité des enfants esclaves était
très important. Leur statut d'esclaves
n'est pas infamant, car, devenus adultes, les janissaires forment une élite respectée et
redoutée de tous. Les plus "chanceux" accèdent d'ailleurs aux plus
hautes charges de l'administration impériale : entre 1453 et 1623 tous les vizirs (sauf cinq) sont des janissaires
En s’emparant d’Alger en 1530 après avoir chassé les Espagnols,
le corsaire turc Aroudj surnommé Barberousse, fit étrangler Salim
Toumi, le prince d’Alger, avant d’épouser sa femme
Salima. Par ce geste de terreur, il voulut marquer les esprits des
habitants d’Alger qui avaient refusé dans un premier temps sa présence
en s’alliant à la dynastie Berbère des Hafsides [1] , qui l’avait combattu
durement.
Il y instaura alors un régime de répression inouïe pour punir les Algériens.
Dès la prise d’Alger par les pirates Ottomans jusqu’à leur départ forcé
en 1830, tous les deys qui s’étaient succédés à la régence étaient, sans exception, des janissaires venus d’Albanie,
de Venise, de Bosnie, de Crête, du Caucase et d'ailleurs, mais aucun d’eux ne fut un
autochtone.
Chaque année partaient d’Alger vers la Porte Sublime( Istambul) des
bateaux, les cales pleines d’or et de marchandises ainsi que des
esclaves sexuelles, la plus âgée ne dépassait guère les dix
huit ans. C’étaient des cadeaux d’allégeance au Calife. Au XVIII siècle, le Bey (gouverneur turc) de Constantine,
nommé Chaker, exigea de ses subordonnés que chaque matin, quand
il sortait de son palais, il devait voir sur son passage au moins une
vingtaine de têtes d’hommes plantés sur des piquets. On racontait qu’il
entrait en transe en apercevant un tel spectacle. Ce sympathique personnage ressemble étrangement au faux calife Al-Baghdadi, de son vrai nom Shimon Elliot.
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Ifriqiya hafside |
[1] Les
Hafsides, en arabe :
الحفصيّون (
al-Ḥafsioun), en berbère
ⵉⵃⴰⴼⵙⵉⴻⵏ (
Iḥafsien) sont une dynastie d'origine berbère
masmoudienne
qui gouverne puis règne sur l'Ifriqiya, soit la Tunisie, le
Constantinois et la Tripolitaine, entre 1207 et 1574, date de
l'occupation de l'Ifriqiya par les Ottomans.
VOIR AUSSI :
Hannibal GENSERIC