Récemment a eu lieu en Israël la cinquième réunion biennale du Forum Mondial de Lutte contre l’Antisémitisme.
Sous la direction du gouvernement israélien, et principalement de son
ministère des affaires étrangères aux nombreux tentacules, le Forum
Mondial se donne comme priorité de lutter contre la “cyber-haine”.
L’internationale noire veut une censure mondiale
Il y a quelques jours, le Forum a recommandé
une liste de mesures à prendre au niveau international par les
gouvernements et les sites les plus importants afin de restreindre
radicalement l’offre de littérature critique envers les juifs et Israël.
Le Forum a également très habilement présenté la question de
restreindre la liberté de l’internet comme un impératif moral "nos
ennemis jouent clairement sur nos faiblesses". Un communiqué publié jeudi
soir par le Forum indiquait :
"Compte tenu de la nature omniprésente, vaste et transnationale de l’internet et de la nature virale de la littérature de haine, la contre-parole à elle seule n’est pas une réponse suffisante à la cyber-haine. Le droit à la liberté d’expression ne nécessite pas et n’oblige pas l’industrie de l’Internet à diffuser des documents haineux. [Les fournisseurs d’accès internet] sont eux aussi des acteurs moraux, libres de poursuivre le commerce internet en tenant compte de l’éthique, de leur responsabilité sociale, et d’un code de conduite mutuellement accepté."
Il faut voir le Forum Mondial
comme un exercice d’expansion et d’influence du pouvoir et de
l’activisme sionistes à l’échelle internationale. Les représentants de
diverses organisations y étaient un peu plus d’un millier, en comptant
un certain nombre de représentants et délégués sionistes non-juifs envoyés par des
gouvernements sous influence juive. La dernière convention du Forum, la
plus imposante de ce genre au monde, incluait les ministres de la
justice d’Allemagne et de Roumanie, le ministre de l’Éducation de
Bulgarie, le maire de Paris (organisatrice de "Tel-Aviv sur Seine" [1], ) et le ministre délégué au multiculturalisme du Canada.
De façon plus prévisible, beaucoup de
groupes ultra sionistes étaient
représentés par leurs dirigeants, y compris l’Anti-Defamation League, le Simon Wiesenthal Center, l’American Jewish Committee, la Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations, le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, l’International Holocaust Remembrance Alliance, le B’nai B’rith, le World Jewish Congress, et l’Institute for the Study of Global Anti-Semitism and Policy.
Parmi ses “recommandations” [aux
fournisseurs d’accès internet], le Forum demande entre autre que soit
adopté “une norme industrielle claire pour définir les discours de haine
et l’antisémitisme”. Il s’agit naturellement d’une définition du
“discours de haine” et de “l’anti-sémitisme” destinée à servir
efficacement les intérêts sionistes d'Israël, de ses lobbys et des ses relais. La définition serait suffisamment large
pour empêcher, sous la menace de sanctions sévères, toute critique des sionistes ou d’Israël.
Il ne faut pas croire qu’il s’agit là
d’une initiative isolée. Ce travail s’inscrit dans une stratégie
délibérée à l’échelle mondiale. En janvier, dans l’article "l’étau se
resserre sur l’Europe", nous écrivions:
Le Guardian rapporte que les dirigeants juifs européens, avec le soutien de bon nombre d’anciens chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne, s’apprêtent à réclamer une législation paneuropéenne interdisant “l’antisémitisme”. Un groupe de quatre prestigieux experts internationaux en droit constitutionnel, avec le soutien du très orwellien Conseil Européen pour la Tolérance et la Réconciliation (ECTR), a passé les trois dernières années à rédiger un document de 12 pages traitant de la “tolérance”. Suite à l’attaque de Charlie Hebdo, et dans le cadre d’une campagne juive renforcée visant à l’invulnérabilité totale, ils font maintenant du lobbying pour convertir ce document en loi dans les 28 pays de l’Union Européenne.
En cherchant à promulguer des lois ou
imposer des politiques gouvernementales qui éliminent la critique des sionistes et d’Israël, le but est simplement d’obtenir pour les sionistes encore plus d’immunité et un statut privilégié au sein de nos sociétés. Dans cette
optique, les activistes qui traquent la “cyber-haine” ne se distinguent
pas de ceux qui cherchent de façon plus explicite à criminaliser
l’antisémitisme.
Police, médiats et universités mobilisées par le judaïsme mondial
Dans le cadre de ses travaux, le Forum Mondial a hébergé un comité présidé par Ira Forman en tant “qu’envoyé spécial américain pour la surveillance et la lutte contre l’antisémitisme”.
Les membres du comité comprenaient le super-intendant de police Paul
Giannasi, directeur du programme inter-ministériel du Royaume Uni pour
les crimes de haine, ainsi que le professeur Raphael Cohen Almagor, un
universitaire opposé à la liberté d’expression. Mais surtout, le comité incluait Juniper Downs de Google et Simon Milner de Facebook.
Ce mélange entre la police, l’université et les géants de l’internet
met en évidence une pression juive qui s’accentue dans tous ces
domaines, en plus de la pression qui continue de s’exercer sur les
gouvernements pour qu’ils passent des lois contre les prises de position
anti-sionistes. Justement, Almagor a ouvertement appelé à “l’unité” pour
combattre les “discours de haine”. À l’unité de qui ? Pas de la masse
des Goys. Il veut augmenter la coopération entre les gouvernements,
les procureurs de justice, et les unités anti-terroristes, sans oublier
les entreprises et les ONG. Il veut que Big Brother commence à
s’intéresser à vous.
Afin de donner une sorte de cadre
justificatif à ce Meilleur des Mondes [NdT: Brave New World, le roman
d’Aldous Huxley], les juifs s’activent à peindre d’eux-mêmes un tableau
qui les montre en grave danger. Abraham Foxman, directeur national de l’Anti-Defamation League, a informé le Forum Mondial que les niveaux actuels d’antisémitisme à travers le monde sont “pires
que jamais depuis les années 30. On vit à une époque où l’antisémitisme
présente à nouveau un danger clair et immédiat pour les juifs qui
vivent dans diverses communautés. C’est un danger de nature mondiale, et
ça met en danger la vie des juifs —pas seulement leurs moyens de
subsistance (…)— et c’est en partie lié au terrorisme, au djihadisme”.
Nulle mention de la part de Foxman du fait que le djihadisme est financé, entraîne et armé par Israël, ses protecteurs (USA, France, OTAN) et ses amis (les monarchies obscurantistes arabes).
Afin de traiter ce problème, déclarait Foxman, il faut assurer “la sûreté et sécurité physiques”
des communautés juives. J’ai déjà documenté ici le degré de sûreté et
sécurité accordé à cette minorité privilégiée (“Le Retour des Juifs
d’Europe en tant que minorité protégée”), mais observez une fois de plus
cette quête insatiable de l’immunité totale.
Foxman veut aussi continuer d’encourager
le récit victimaire juif. Il s’est employé à convaincre les
conférenciers qu’il fallait “clairement identifier et cataloguer les auteurs et les victimes”. En effet, “il
y a parfois une réticence à identifier non pas seulement les auteurs
mais même les victimes. C’est une sorte de rectitude politique
[political correctness]”, a-t-il dit, en notant la réticence de
Barack Obama à dire que c’étaient des juifs qui s’étaient fait tirer
dessus à Paris dans un Hypercacher. Obama avait parlé d’un “groupe de
gens”. Quant aux victimes civiles palestiniennes et aux massacres collectifs perpétrés à Gaza et ailleurs, motus et bouche cousue.
Mais il faut garder à l’esprit que ça ne
marche que dans un sens. Qu’on indique explicitement que la victime
d’une fusillade était juive, c’est ce que l’ADL réclame à cor et à cris —
mais mentionner explicitement la judaïté d’un fraudeur, d’un meurtrier de masse, d’un tueur en série, d’un pervers dégénéré, ou de
divers imposteurs de notre société, c’est un choix qui risque à l’avenir
de vous conduire derrière les barreaux. Le badge de la “judaïté” n’est
porté que de manière opportuniste.
Complot global
Les juifs ne sont pas satisfaits de la
situation actuelle où ils doivent faire du lobbying auprès des
différents gouvernements. Ils veulent établir des lois et pratiques
internationales ne laissant aucun cas imprévu, ni aucune avenue ouverte
aux critiques. Ils ne supportent pas qu’il n’y ait pas de législation
mondiale unifiée, et que les forums internationaux rendus possibles par
l’internet continuent à donner au monde entier l’occasion de
se réunir et de partager des stratégies, des informations et des vérités
qui pourraient finalement conduire à une renaissance. Le Forum Mondial
a préconisé l’adoption de conditions d’utilisation [NdT: qui seraient
imposées par les fournisseurs d’accès internet] interdisant la diffusion
de documents critiquant les sionistes. Ils veulent aussi protéger
leur récit sur les victimes juives de la Seconde Guerre mondiale en
instituant une législation internationale interdisant les “sites niant
l’Holocauste”.
Le plan juif d’élimination de “l’antisémitisme” est exhaustif. Parmi les recommandations se trouvent des propositions visant à :
– adopter une définition formelle de
l’antisémitisme applicable dans toute l’Union européenne en vertu du
droit, et où la mise en cause de la légitimité de l’Etat d’Israël et de
son droit à l’existence, ainsi que la négation de l’Holocauste, seront
considérées comme des formes d’antisémitisme
– appliquer des procédures standardisées
pour la surveillance et l’enregistrement des incidents antisémites dans
tous les pays de l’Union Européenne ; prendre des mesures d’urgence et
durables pour assurer la sécurité physique des communautés juives, de
leurs membres et de leurs institutions
– enjoindre aux ministères de
l’éducation de renforcer la formation des enseignants et d’adopter des
programmes pédagogiques combattant l’antisémitisme et favorisant la
tolérance religieuse et le souvenir de l’Holocauste.
Certaines recommandations
supplémentaires faites aux gouvernements incluent la mise en place
d’unités juridiques nationales chargées de combattre la “cyber-haine” ;
un recours plus intense aux lois existantes pour poursuivre en justice
la “cyber-haine” et “l’antisémitisme en ligne” ; et une optimisation du
cadre juridique permettant des poursuites là où ces lois n’existent pas
encore.
- Font-ils mention de l'assassinat quotidien de jeunes noirs par des flics blancs aux USA ? Non.
- Font-ils allusion aux familles palestiniennes brûlées vives dans leurs maisons, afin de donner ces maisons à des juifs, juste parce qu'ils sont juifs ? Non.
- Font-ils mention d'islamophobie ? Non.
Pourtant, il me semble qu'il y a infiniment plus de sémites arabes que de juifs. La différence, c'est que, d'une part (1) les juifs sont aux commandes partout en Occident alors que les Arabes ne sont même pas maîtres chez eux, et (2) Seuls les Occidentaux ont le monopole de dire la "vérité" : qui est raciste, qui ne l'est pas. Par exemple, tuer des Noirs et des Arabes, ce n'est pas du racisme, c'est un "dommage collatéral". Toucher le cheveu d'un juif, c'est un crime contre l'Humanité, passible des pires sanctions.
"Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. " La Fontaine.
Ce Forum sent l'arnaque, le mensonge et la manipulation...à la BHL.