Au
début de l'année 2015, Yousaf al Salafi, un homme soupçonné d'être le
commandant pakistanais de l'Etat islamique (EI/ Deach)), a avoué au cours des
enquêtes qu'il a reçu de l'argent grâce aux États-Unis.
Quelques mois après qu'al Salafi ait révélé que le financement qu'il
recevait était acheminé à travers les États-Unis, Michael Flynn, ancien
directeur du renseignement de la Défense Intelligence Agency (DIA) d'Obama,
avait averti l'administration Obama il y a trois ans que les groupes
qu'ils finançaient en Syrie étaient de réels djihadistes islamiques et non pas des "opposants modérés" ou des "combattants pour la démocratie en Syie".
Maintenant, un groupe de 50 analystes des services de renseignement travaillant au Commandement central de l'armée US se
sont plaints que leurs rapports sur l'État islamique et la branche
syrienne d'Al-Qaïda (Al-Nosra) aient été incorrectement modifiés par de
hauts fonctionnaires du CENTCOM, afin de faire plaisir à Obama et de le convaincre que les USA sont en train de gagner contre les "méchants".
Le 22 janvier, les forces de l'ordre du Pakistan ont affirmé qu'elles
avaient arrêté non seulement al-Salafi, mais aussi deux autres personnes
lors d'un raid dans la ville de Lahore. Une source proche de l'enquête a
déclaré au Daily Express que lors de l'enquête al-Salafi avait admis
avoir reçu un financement pour lancer l'organisation au Pakistan et
"recruter des jeunes pour combattre en Syrie." Ce syro-pakistanais est
entré au Pakistan, via la Turquie l'année dernière, mais il a été
rapporté précédemment qu'il est passé en Turquie à partir de la Syrie,
il avait alors été capturé, mais avait réussi à s'échapper et était
alors allé au Pakistan pour établir l'EI dans la région.
The Daily Express cite des sources déclarant que John Kerry, le
Secrétaire d'Etat US était au courant des révélations d'al-Salafi ainsi
que l'était le chef du CENTCOM, le général Lloyd Austin. Al-Salafi a
avoué qu'avec un complice pakistanais, il recrutait des personnes afin
de les envoyer en Syrie et recevait autour de 600 $ US par personne (en Tunisie, un recruteur islamiste reçoit 1000 $ par tête recrutée, jeune homme (comme chair à canons [1]) ou jeune femme (pour le djihad sexuel) .
A ce tarif, on peut comprendre pourquoi la Tunisie est le plus grand exportateur mondial de terroristes islamistes.
Un document récemment déclassifié datant de 2012 montre que"les Salafistes, les Frères musulmans et l'AQI [Al-Qaïda en Irak]" ont été répertoriés comme les "principaux moteurs de l'insurrection en Syrie." Le document a également révélé que "l'Occident, les pays du Golfe et la Turquie soutenaient l'opposition tandis que la Russie, la Chine et l'Iran soutiennent le régime."
Maintenant, plus de 50 analystes des services de renseignement ont officiellement révélé que leurs rapports sur l'EI et la branche d'Al-Qaïda en Syrie ont été modifiés par des hauts fonctionnaires, a rapporté The Daily Beast. Une enquête sur la manipulation présumée de l'intelligence et du renseignement a été ouverte.
Il y a quelques mois, deux analystes principaux de CENTCOM ont dénoncé dans une plainte écrite à l'inspecteur général Département de la défense que les rapports ont décrit les groupes terroristes comme plus faibles que ce qu'ils avaient dépeint au travers de leurs différents rapports. Les rapports, dont certains ont été donnés au président des États-Unis, ont été modifiés par des hauts fonctionnaires du CENTCOM pour s'assurer que le président Obama adhère à la ligne publique de l'administration présidentielle selon laquelle les États-Unis étaient en train de gagner la lutte contre l'EI et la branche d'Al-Qaïda en Syrie nommée al-Nosra. La plainte écrite a été soutenue par 50 autres analystes du renseignement.
Ces derniers mois, les membres de l'administration
Obama ont tenté de convaincre la population que la lutte contre l'EI
serait bientôt finie. "L'EI est en train de perdre," a déclaré en
juillet, John Allen, le général des Marine à la retraite, chargé de
coordonner la campagne contre l'État islamique.
Source : http://fr.awdnews.com/
10 mille exécutions par Daech en un an
Selon le "Daily Mail", les chiffres publiés par deux observatoires
des droits de l'Homme en Syrie et en Irak, montrent que plus de 10 mille
hommes, femmes et enfants syriens et irakiens ont été exécutés par
Daech au cours de l'année dernière. Ces statistiques ne prennent pas en
compte les victimes civiles des opérations terroristes, des
explosions-suicides ou des combats terrestres.
- En Syrie, 3207 personnes ont été exécutés pendant l'an passé par Daech, dont 98 femmes, 76 enfants âgés de moins de 18 ans.
- En Syrie, 3207 personnes ont été exécutés pendant l'an passé par Daech, dont 98 femmes, 76 enfants âgés de moins de 18 ans.
- En Irak, la
situation était encore pire, où 7700 personnes ont été exécutées par les
terroristes de Daech.
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[1] Bon débarras : Syrie : mort du leader du front Nosra Abou Hassan Attounsi
VOIR AUSSI :
L’observatoire syrien des droits de l’homme a annoncé, samedi 19 septembre 2015, la mort d’un important leader du front Nosra, une milice d’Al-Qaida, connu sous le nom d’Abou Hassan Attounsi. Ce dernier aurait trouvé la mort dans une bataille entre les forces de l’armée arabe syrienne et les rebelles dans le gouvernorat d’Edleb.
La même source a annoncé qu’Abou Hassan Ettounsi était l’un des lieutenants du chef de l’organisation terroriste Al-Qaida, Oussama Ben Laden.
Hannibal GENSERIC
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