Certains ont le courage de prendre le taureau par les cornes ...
Si lesT unisiens ont été pris de court par le Qatar, semeur de chaos et faiseur
de "printemps arabe", les Algériens ont su réagir à temps pour mettre
un terme à une ingérence et une déstabilisation que ce pays continue de
semer à travers sa télévision Al Djeezera dans le monde "arabo-musulman". La seule
façon de réagir, c'est celle que montre l'Algérie : sanctionner et
mettre hors d'état de nuire ceux qui sont financés et qui sont manipulés
par l’étranger; et cela de manière très ferme.La Tunisie ne le fait pas, paralysée qu'elle est par l’alliance faite par Nidaa Tounes avec les Frères musulmans protégés de l'émir du Qatar.
Une vingtaine de morts et des centaines de blessés ont été enregistrés
la semaine dernière à Ghardaia, au sud de l’Algérie, à la suite
d’affrontement inter-communautaires. Ah bon ? Il y a des communautés en
Algérie ? Oui, il y en a. Et s’il n’y en a pas, on les créera pour vous,
ne serait-ce que pour servir « la cause ».
Nizar Bahloul |
Pour le cas présent, les affrontements ont lieu entre les Chaambis
(arabes musulmans de rite malékite) et les Mozabites (berbères musulmans
de rite ibadite).
Alger n’a pas tardé à répliquer et a envoyé illico presto 6.000
gendarmes et policiers sur le terrain. Des mesures ont été prises et
appliquées immédiatement et ont été annoncées par le président Abdelaziz
Bouteflika. « Le président de la
République a instruit également le Premier ministre de veiller, avec le
ministre de la Justice, Garde des sceaux, afin que le Parquet prenne en
charge, avec diligence et sévérité, toutes les violations de la loi à
travers la wilaya de Ghardaïa et notamment l'atteinte à la sécurité des
personnes et des biens », écrit El Watan.
Quelques arrestations plus tard, le calme est revenu. Les deux communautés, qui s’entretuaient il y a quelques jours, se sont mises autour d’une table et ont rompu ensemble le jeûne. Paix aux âmes des personnes mortes durant ces affrontements.
Quelques arrestations plus tard, le calme est revenu. Les deux communautés, qui s’entretuaient il y a quelques jours, se sont mises autour d’une table et ont rompu ensemble le jeûne. Paix aux âmes des personnes mortes durant ces affrontements.
Pourquoi je parle de l’Algérie ? Parce que ce qui s’y est passé la
semaine dernière ne diffère pas trop de ce qui s’est passé et se passe
encore chez nous. Il y a comme un air de déjà vu. Et pas uniquement en
Tunisie. La Libye, le Yemen et la Syrie en connaissent également des
chapitres. Un simple incident isolé est monté en épingle par quelques «
militants », le tout relayé en « live » sur les réseaux sociaux et des
médias étrangers bien précis (Al Jazeera ...).
Les hauts responsables algériens ne sont pas naïfs et savent qu’ils ne
sont pas face à de véritables militants, préoccupés par l’intérêt de
leur pays. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a ainsi révélé « que
les affrontements meurtriers qui avaient secoué la vallée du M’Zab ont
été mis à exécution par des représentants de la population en exécution
d’un plan financé par un pays frère mais aussi par d’autres qui ne le
sont pas. »
Les djihado-sionistes à la pointe de la technologie |
Aux notables de Ghardaia, M. Sellal a confié « nous connaissons parfaitement la source du financement de ces plans provenant d’un pays frère et voire même d’autres qui ne le sont pas » avant d’ajouter que « nous avons les noms des meneurs de la Fitna (sédition) et ceux des jeunes qu’on veut manipuler », selon Algérie 1.
Même son de cloche chez Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND par
intérim et directeur du cabinet présidentiel, qui parle de main
étrangère et rappelle ce qui s’est passé dans différents pays du «
printemps arabe ».
Main étrangère ? Pays frère ? Militants payés de l’étranger ? Les
coïncidences sont bien troublantes et il suffit de voir la couverture
d’Al Jazeera pour se convaincre des propos des officiels algériens. La
chaîne de toutes les zizanies n’a pas été absente des événements de
Ghardaïa. Toujours aux premières loges dans ce genre d’événements, Al
Jazeera n’a pas dérogé à la règle de manipuler l’opinion en falsifiant
les vidéos et en truquant les chiffres.
Rappelez-vous comment, en Tunisie, elle a falsifié les images et les vidéos au lendemain de l’assassinat de Chokri Belaid ,
en février 2013. Pour l’Algérie, on fait dépoussiérer une analyse d’Al
Jazeera, toute aussi erronée, diffusée en mai dernier. D'après cette
analyse télévisée de la chaîne qatarie, la liberté d’expression serait
en régression en Algérie. À les écouter, l’Algérie serait l’un des pires
pays en la matière, alors que la Tunisie nage en pleine liberté.
L’animateur cite une étude de Freedom House qu’on trouve systématiquement présente dans les pays du « printemps arabe ».
Vérification faite, et selon RSF, l’Algérie se porte mieux que la
Tunisie en matière de liberté d’expression et se classe à la 119ème
position, contre 115ème pour le Qatar et 126ème pour la Tunisie. Non
seulement l’Algérie n’est pas dans les pires positions, comme le prétend
Al Jazeera, mais elle s’améliore, selon RSF. Paradoxalement, c’est le
Qatar qui régresse selon RSF et, bien sûr, Al Jazeera n’en parle jamais.
Avec les événements de Ghardaia, l’Algérie a combattu le mal à sa racine en arrêtant immédiatement les meneurs.
Et s’il est prouvé que ces meneurs sont payés par des organismes
étrangers, comme le déclarent le Premier ministre et le chef du cabinet
de la présidence de la République, ils pourraient être passibles de
peine capitale pour haute trahison. On ne vit pas en Algérie quand on a
trahi son pays. En Tunisie, la phrase a beau figurer dans notre hymne
national, les meneurs et semeurs de zizanie sont catapultés aux hautes
institutions de l’Etat.
Avant la révolution, on était tous Tunisiens. Après la révolution, on est devenus « sefirat » et « mounaqabat »
; « citadins » et « paysans » ; « résidents de la côte » et « résidents
de zones défavorisées » ; « sudistes » et « nordistes » ; « musulmans »
et « mécréants » ; « islamistes » et « laïcs » ; « jihadistes » et «
extrémistes gauchistes » ; « azlem » et « révolutionnaires ».
Depuis la révolution, des personnalités politiques et religieuses sont
sorties de leurs tanières pour nous diviser systématiquement en deux
camps. Quand, nous autres médias, nous dénonçons cela, nous sommes
traités de « médias de la honte » et de « corrompus à la solde des
puissances occultes ». Ils ont ouvert la porte au jihad, au terrorisme, à
la clochardisation de l’Etat et des institutions, au populisme et au
radicalisme des deux bords.
L’Algérie a combattu le mal à sa racine et le calme est rapidement revenu. Il a suffi de mettre les « meneurs » hors d’état de nuire pour que les autres se taisent.
En Algérie, on traite les meneurs de « semeurs de la fitna », mais en Tunisie on les traite de « héros ».
En Algérie, ceux qui les combattent sont traités de « patriotes », mais en Tunisie on les traite de « contre révolutionnaires ».
Si la Tunisie veut obtenir la paix, elle se doit de mener la guerre.
Ses adversaires ne sont pas ces petits désœuvrés qui portent une
Kalachnikov, mais les marionnettistes qui se cachent derrière sous
différentes bannières politiques, médiatiques et associatives.