Le président Abdelaziz Bouteflika aurait échappé de justesse à un
coup d'état quelques jours après la célébration de l'indépendance du
pays. Des tirs nourris aux kalachnikovs ont résonné au sein même de la
résidence du chef de l'état provoquant une panique générale au palais de
Zeralda. Trois chefs militaires ont été limogés en conséquence.
Le jour de l'Aïd, des hommes lourdement armés se sont introduits
au sein même du Palais de Zeralda en escaladant avec une facilité
déconcertante ses murs provoquant une riposte immédiate de la Garde
Républicaine. Le bilan de ces échanges de tirs comme les raisons de
cette intrusion n'ont pas été communiqués. Sur les commanditaires de ce
coup d'état qui a tout l'air d'une tentative de putsch militaire
maquillé par certains en attentat c'est silence radio aussi.
Officiellement on justifie ces limogeages qu'on ne fait jamais
sur un simple coup de tête par des négligences et des défaillances
sécuritaires au niveau de la garde rapprochée du chef de l'état, sans
plus de détails comme il est d'usage dans de pareilles situations. Sont
visés par ces mesures plus que brutales trois hauts gradés, dont deux
s'occupaient directement de la sécurité du président.
Le général-major Ahmed Moulay Meliani, patron de la Garde
Républicaine, le Général-major Djamel Medjdoub, responsable de la
Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle
(DGSPP), et le Général-major Bendaoud, patron du service de
contre-espionnage et de la Sécurité Intérieure ont ainsi été démis de
leurs postes comme s'il s'agissait de vulgaires sous-off.
Le premier est remplacé par Benali Benali, chef de la 5e Région
militaire, promu à l’occasion de la Fête de l’indépendance Général des
corps d’armée. Le second cède son siège à la tête de la DGSPP à
l'officier Nacer Habchi. Le puissant Département de la Sécurité
Intérieure est confié au colonel Abdelaziz.
C'est le chef du DRS ( Département de la Sécurité Militaire ) le
très puissant et mythique Général-major Mediène, dit le Général Toufik,
l'homme qui fait la pluie et le beau temps dans le pays, qui a susurré
au président d'opérer ces limogeages. Le Département de Sécurité
Intérieure dépend directement du Général Toufik. Aucune action sur ce
service n'est envisageable sans l' aval de ce dernier.
Juste pour rappel, l'attentat contre le convoi du Président en
2007 à Batna, qui avait fait une vingtaine de morts et plusieurs
dizaines de blessés parmi le public venu accueillir le chef de l'état ,
n’avait pas provoqué autant de limogeages, surtout à l'échelle des très
hauts gradés.
Il y a quelques mois, Gilles Salem, analyste de “Flash-Israël”,
journal israélien connu pour sa proximité avec les services du Mossad,
avait déjà prédit non sans raison l'imminence d'un coup d'état en
préparation en Algérie.
Par Rachid Barbouch
Commentaire d'Hannibal Genséric
Le fait que, plusieurs mois à l'avance, le Mossad ait annoncé l'imminence de ce coup d'état, montre que le Mossad était directement impliqué dans cette tentative de déstabilisation de l'Algérie. Cependant, le Mossad agit toujours en téléguidant ses harkis islamistes. Les évènements concomitants de Ghardaïa étaient destinés à préparer psychologiquement le terrain à ce coup d'état, comme pour les autres coups d'état dénommés "Printemps arabe" par les médias occidentaux, et qui ont eu pour conséquence la ruine, à des degrés divers, des pays concernés : Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Irak, Soudan....Bizarrement, les alliés d'Israël et de l'Occident, les pires dictatures obscurantistes sur terre, ne sont pas touchés par ce fumeux Printemps Arabe.
D'un autre côté, le fait que les médias marocains et israéliens soient quasiment les seuls à applaudir à cette "tentative de coup d'état" nous amène à penser que c'est une fausse information. Les mutations et mises à la retraite des généraux ci-dessus serait liée aux derniers évènements survenus en Algérie : attentats meurtriers des islamistes à Aïn Defla, et évènements de Ghardaïa.
D'un autre côté, le fait que les médias marocains et israéliens soient quasiment les seuls à applaudir à cette "tentative de coup d'état" nous amène à penser que c'est une fausse information. Les mutations et mises à la retraite des généraux ci-dessus serait liée aux derniers évènements survenus en Algérie : attentats meurtriers des islamistes à Aïn Defla, et évènements de Ghardaïa.
Hannibal GENSERIC
C’est à cause de Marocains comme vous que l’Algérie ne rouvrira pas ses frontières, M. Ben Jelloun
Dans une tribune qu’il a intitulée «Algérie-Maroc : un grand gâchis», l’écrivain marocain installé en France, Tahar Ben Jelloun, se perd dans un de ces délires qui, au détour d’un mot, d’une phrase, font s’échapper des pensées profondément enfouies dans le subconscient et qui rejaillissent comme des toxines excrétées par des voies autres que l’organe de la parole et de l’intelligence. Le chouchou des distributeurs automatiques de prix littéraires commence son texte par une sentence qui donne – comment dire ? – cette impression de déjà entendu ; une sorte de cri de cacatoès rosalbin : «Quand vous avez un voisin dont le plaisir est de vous créer des ennuis et de vous empêcher de vivre en paix, au lieu d’entrer en guerre avec lui, vous déménagez. Mais il existe des situations où cette solution sage n’est pas possible.» Emule de Sarkozy, Tahar Ben Jelloun est un de ces psittacidés maghrébins qui savent que fayoter leur attirera les bonnes grâces du cénacle, porte ouverte à toutes les distinctions et à tous les déshonneurs. «Le Maroc est harcelé en permanence depuis pratiquement l’indépendance de l’Algérie», radote-t-il, reprenant mot à mot le discours de ses chefs à Rabat : «Il y a eu l’affaire du Sahara», écrit-il. «L’Algérie, qui a besoin d’une sortie sur l’Atlantique, en a profité pour créer de toute pièce un mouvement de libération afin d’empêcher le Maroc d’achever son intégrité territoriale, puisque ce Sahara était occupé par l’Espagne qui l’a quitté en 1974», se prosterne cet écrivain du sérail devant le Palais, qui reprend les thèses colonialistes, lui qu’on croyait défenseur invétéré de la liberté. Ce membre de l’académie Goncourt, ce genre d’assemblées auxquelles on n’accède que si on ne déteste pas Israël, parle au nom du peuple algérien qui, dit-il, «réclame la paix dans cette région et en particulier l’ouverture des frontières» avec le Maroc. «Ecrivain de renom», mais ignorant néanmoins que c’est l’Algérie qui a fermé sa frontière avec le Maroc et non l’inverse, Tahar Ben Jelloun rappelle que son pays «a proposé l’ouverture des frontières et la libre circulation des personnes», mais «l’État algérien refuse catégoriquement et chaque fois qu’une solution politique du Sahara est proposée par le Maroc, l’Algérie et certains pays qui sont sous sa coupe opposent leur veto». L’auteur de L’ablation,qui se présente comme un rhétoriqueur qui fait une «distinction nette» entre «l’écrivain qui prend son temps pour rédiger un livre» et «le citoyen qui se dépêche d’écrire un article», s’est visiblement précipité pour rendre sa copie au site marocain qui a publié son écrit truffé de contre-vérités. Bien sûr, Tahar Ben Jelloun ne pouvait pas donner un semblant de crédit à son article sans citer un ou deux auteurs algériens pour étayer ses affirmations : «Comme l’écrit Kamel Daoud (…) cette nation (l’Algérie, ndlr) c’est la Corée du Nord africaine ; c’est un pays invisible (…) c’est une démocratie formelle, mais une dictature réelle, il est centraliste, mais démembré.» Écrivain médiocre – nous le lui avons fait savoir avec preuves à l’appui à travers un échange de messages via Facebook –, Kamel Daoud n’en est pas moins une plume d’avenir pour les chasseurs de jacquots. Tout comme Boualem Sansal à qui Tahar Ben Jelloun ne manque pas de faire de la publicité pour son prochain roman «où, écrit-il, il imagine une Algérie rongée et détruite par l’idéologie islamiste radicale». Voilà trois écrivains qui se frottent entre eux et qui croient que nous autres sommes bêtes à manger du foin.
Dans une tribune qu’il a intitulée «Algérie-Maroc : un grand gâchis», l’écrivain marocain installé en France, Tahar Ben Jelloun, se perd dans un de ces délires qui, au détour d’un mot, d’une phrase, font s’échapper des pensées profondément enfouies dans le subconscient et qui rejaillissent comme des toxines excrétées par des voies autres que l’organe de la parole et de l’intelligence. Le chouchou des distributeurs automatiques de prix littéraires commence son texte par une sentence qui donne – comment dire ? – cette impression de déjà entendu ; une sorte de cri de cacatoès rosalbin : «Quand vous avez un voisin dont le plaisir est de vous créer des ennuis et de vous empêcher de vivre en paix, au lieu d’entrer en guerre avec lui, vous déménagez. Mais il existe des situations où cette solution sage n’est pas possible.» Emule de Sarkozy, Tahar Ben Jelloun est un de ces psittacidés maghrébins qui savent que fayoter leur attirera les bonnes grâces du cénacle, porte ouverte à toutes les distinctions et à tous les déshonneurs. «Le Maroc est harcelé en permanence depuis pratiquement l’indépendance de l’Algérie», radote-t-il, reprenant mot à mot le discours de ses chefs à Rabat : «Il y a eu l’affaire du Sahara», écrit-il. «L’Algérie, qui a besoin d’une sortie sur l’Atlantique, en a profité pour créer de toute pièce un mouvement de libération afin d’empêcher le Maroc d’achever son intégrité territoriale, puisque ce Sahara était occupé par l’Espagne qui l’a quitté en 1974», se prosterne cet écrivain du sérail devant le Palais, qui reprend les thèses colonialistes, lui qu’on croyait défenseur invétéré de la liberté. Ce membre de l’académie Goncourt, ce genre d’assemblées auxquelles on n’accède que si on ne déteste pas Israël, parle au nom du peuple algérien qui, dit-il, «réclame la paix dans cette région et en particulier l’ouverture des frontières» avec le Maroc. «Ecrivain de renom», mais ignorant néanmoins que c’est l’Algérie qui a fermé sa frontière avec le Maroc et non l’inverse, Tahar Ben Jelloun rappelle que son pays «a proposé l’ouverture des frontières et la libre circulation des personnes», mais «l’État algérien refuse catégoriquement et chaque fois qu’une solution politique du Sahara est proposée par le Maroc, l’Algérie et certains pays qui sont sous sa coupe opposent leur veto». L’auteur de L’ablation,qui se présente comme un rhétoriqueur qui fait une «distinction nette» entre «l’écrivain qui prend son temps pour rédiger un livre» et «le citoyen qui se dépêche d’écrire un article», s’est visiblement précipité pour rendre sa copie au site marocain qui a publié son écrit truffé de contre-vérités. Bien sûr, Tahar Ben Jelloun ne pouvait pas donner un semblant de crédit à son article sans citer un ou deux auteurs algériens pour étayer ses affirmations : «Comme l’écrit Kamel Daoud (…) cette nation (l’Algérie, ndlr) c’est la Corée du Nord africaine ; c’est un pays invisible (…) c’est une démocratie formelle, mais une dictature réelle, il est centraliste, mais démembré.» Écrivain médiocre – nous le lui avons fait savoir avec preuves à l’appui à travers un échange de messages via Facebook –, Kamel Daoud n’en est pas moins une plume d’avenir pour les chasseurs de jacquots. Tout comme Boualem Sansal à qui Tahar Ben Jelloun ne manque pas de faire de la publicité pour son prochain roman «où, écrit-il, il imagine une Algérie rongée et détruite par l’idéologie islamiste radicale». Voilà trois écrivains qui se frottent entre eux et qui croient que nous autres sommes bêtes à manger du foin.