samedi 11 juillet 2015

SYRAK : Près de 5.500 djihado-sionistes Tunisiens !

Des experts de l’ONU ont appelé vendredi à endiguer le flux de jeunes Tunisiens ralliant des djihado-sionistes à l'’étranger, estimant que leur nombre, notamment en Syrie et en Libye, dépassait les 5.500.




« Le nombre de combattants étrangers tunisiens est l’un des plus élevés parmi ceux qui voyagent pour rejoindre les conflits à l’étranger tels qu’en Syrie et en Irak », a déclaré Elzbieta Karska, qui dirige un Groupe de travail des Nations unies sur l’utilisation de mercenaires.
Ce groupe a effectué une visite de huit jours en Tunisie au cours de laquelle il a rencontré « des représentants des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, des universitaires et des représentants d’organisations de la société civile, y compris des familles de personnes ayant rejoint des conflits à l’étranger ».
Au cours de cette mission, le groupe a été informé « de la présence de quelque 4.000 Tunisiens en Syrie, 1.000 à 1.500 en Libye, 200 en Irak, 60 au Mali et 50 au Yémen. Les 625 qui sont rentrés d’Irak sont poursuivis en justice ».
La Tunisie fait face depuis sa révolution en janvier 2011 à une progression de la mouvance islamo-terroriste, tendance takfiriste (si vous n'êtes pas avec nous, on vous excommunie, et on vous tue), responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires ainsi que de deux attentats qui ont tué 59 touristes en l’espace de trois mois. Les vrais responsables (les photos ci-dessus) sont toujours libres.[1]
Le Premier ministre Habib Essid a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi devant le Parlement que 15.000 jeunes Tunisiens avaient été empêchés de rejoindre les djihadistes dans des zones de conflit. Les autorités tunisiennes avaient précédemment fait état de près de 12.500 départs empêchés et d’environ 500 jeunes revenus en Tunisie et « suivis de près ».
Principaux lieux d'entraînement des terroristes islamistes, qualifiés de "sportifs" par EnnahDaesh

Pourquoi la Tunisie envoie-t-elle autant de djihado-sionistes combattre les arabo-musulmans ? Tout simplement parce qu'EnnahDaesh  a pris le pouvoir  de 2011 à 2014, et organisé les recrutements pour les besoins du califat tant attendu et annoncé par eux lors d'un grand meeting à Sousse (lieu de leur dernier attentat !!). Comme les passeports ont été donnés aux candidats terroristes sans suivre les procédures légales en Tunisie, le gouvernement actuel a toutes les peines du monde à tracer ces terroristes. 
La pieuvre islamiste
BCE, alors premier ministre, avait légalisé, en 2011, le parti des terroristes d'EnnahDaesh, sous la pression des Occidentaux (France, USA) qui nous les présentaient comme des "islamistes modérés".
Qui sème le vent, récolte le tempête.
BCE est dans la mouise terroriste. 
Pourra-t-il s'en sortir et nous en sortir ?
Nous l'avons élu pour ça : nous délivrer du cauchemar de la pieuvre islamiste dans lequel il nous avait plongé en 2011.

[1] La kalachnikov qui a servi au massacre de Sousse proviendrait du stock d'armes d'EnnahDaesh à Tunis.
Hannibal GENSERIC