Le fossoyeur de la Libye s'attaque maintenant à l'Algérie, après que son ministre des Affaires étrangères bis, BHL, ait été viré comme un malpropre par les Tunisiens.
L'assassin de Kadhafi déclare à Tunis : « L’Algérie ? Qu’en sera-t-il dans l’avenir ? C’est un
sujet qui, me semble-t-il, doit être traité dans le cadre de l’Union
pour la Méditerranée. C’est plus que jamais nécessaire ! », ressuscitant le fantôme d’une organisation qu’il avait contribué
à créer en 2008 et qui est sortie des radars médiatiques depuis
quelques années.
Le président
du parti "Les Républicains" a tenu un point presse lors duquel il a
déclaré : « La Tunisie est frontalière avec l’Algérie et avec la Libye.
Ce n’est pas nouveau. Vous n’avez pas choisi votre emplacement. »
Autrement dit : les problèmes des Tunisiens sont à aller chercher du
côté des Libyens et des Algériens…
La réaction des Tunisiens ne s’est pas fait attendre. « Il s’attaque à
l’Algérie après avoir contribué à détruire la Libye », pouvait-on lire
sur les réseaux sociaux. Ou encore : « S’il est président demain, il
déstabilisera l’Algérie et la Tunisie sera dans de beaux draps ». Autant
de réflexions qui marquent l’impopularité du candidat à la primaire de
son parti. De ce côté de la Méditerranée, nul n’a oublié l’implication de la France en 2011 au moment du départ de Ben Ali, ni son rôle dans le délitement de la Libye.
Sarko met ses amis de Nidaa Tounes dans l’embarras
Attaquer la situation sécuritaire de l’Algérie était probablement une
manière pour Sarkozy d’éviter les critiques directes à l’égard des
autorités tunisiennes, mises à mal par les attentats sanglants de
janvier et juin, ainsi que par une situation économique toujours
précaire.
C’est que l’UMP – devenue entre temps Les Républicains – connaît bien Nidaa Tounes, le parti au pouvoir. En octobre 2013, des dirigeants de Nidaa – dont Mohsen Marzouk, actuel secrétaire général et Ridha Belhaj, directeur de cabinet de Béji Caïd Essebsi -, avaient été mis en relation avec l’agence Optimus, grâce à l’entregent des responsables de l’UMP.
C’est que l’UMP – devenue entre temps Les Républicains – connaît bien Nidaa Tounes, le parti au pouvoir. En octobre 2013, des dirigeants de Nidaa – dont Mohsen Marzouk, actuel secrétaire général et Ridha Belhaj, directeur de cabinet de Béji Caïd Essebsi -, avaient été mis en relation avec l’agence Optimus, grâce à l’entregent des responsables de l’UMP.
Même si les propos de Sarkozy les ont embarrassés, aucun officiel
tunisien, aucun chef de parti n’a annulé les entretiens avec lui ni ne
s’est élevé contre ses déclarations.
Une Troïka s'en va, une autre s'installe
Ainsi donc, répondant aux injonctions de leurs mentors Occidentaux, EnnahDaech et Nidaa Tunis envisagent de constituer des listes communes en vue des municipales de 2016.
Cette alliance contre nature, leur aurait été
"fermement conseillée" par certaines ambassades occidentales, au premier rang
desquelles celle des États-Unis, qui "redoutent" qu’aucune majorité ne se
dégage du scrutin, ce qui, avec la mise en place progressive de la
décentralisation, risquerait de rendre les collectivités locales
totalement ingérables. Or, à notre connaissance, aucune municipalité tunisienne n'est correctement gérée : il n'y a qu'à voir les tas d'ordures partout, dans toutes les villes, grandes ou petites.
On accuse le terrorisme de faire fuir les touristes.
C'est n'est vrai qu'en partie : ce sont surtout la saleté, la corruption et le manque de civisme généralisés qui font fuir les touristes et les investisseurs. Et ceci depuis le départ de Ben Ali et le calamiteux "Printemps Arabe", qu'on aurait dû libeller "hiver islamiste".
On accuse le terrorisme de faire fuir les touristes.
C'est n'est vrai qu'en partie : ce sont surtout la saleté, la corruption et le manque de civisme généralisés qui font fuir les touristes et les investisseurs. Et ceci depuis le départ de Ben Ali et le calamiteux "Printemps Arabe", qu'on aurait dû libeller "hiver islamiste".
Hannibal Genséric.