mardi 13 mars 2018

PLAN D'ATTAQUE US POUR FRAPPER LE PALAIS PRÉSIDENTIEL A DAMAS



Le chef d'état-major de l'armée russe, Valery Guerassimov a fait ce mardi de nouvelles révélations sur le plan de Washington visant à frapper la capitale syrienne Damas. Le général a alors affirmé que son pays dont les militaires ont une large présence à Damas ainsi que dans des bases aériennes et terrestres russes en Syrie, riposterait à toute frappe qui mettrait en danger la vie des militaires russes. 

La carte aérienne des quartiers centraux de la ville de Damas. ©Google
La carte aérienne des quartiers centraux de la ville de Damas. ©Google



Le chef d'état-major
de l'armée russe,
Valery Guerassimov. © RT

Cette mise en garde a fait suite à un exposé où le général a porté au grand jour le plan des Américains destiné à bombarder Damas. Cité par Russia Today, le chef d'état-major russe a souligné que toute attaque aux missiles ou aux roquettes venue de la part des Américains provoquera une riposte russe et que cet avertissement inclut également la ville de Damas. Le général a affirmé disposer d’informations selon lesquelles "les terroristes s'apprêtent à lancer des attaques chimiques contre les civils " dans la banlieue de Damas pour " en accuser par la suite le gouvernement syrien soutenu par la Russie»
" Les terroristes ont déjà installé (de force) les civils dans la Ghouta orientale pour les exposer aux attaques chimiques et les casques blancs  se trouvent également sur place, "  a affirmé le chef d'état-major avant d'ajouter :" Dans la foulée, l'administration américaine accusera le gouvernement de Damas d'avoir gazé la population de la Ghouta orientale. Washington prétendra ensuite avoir à sa disposition des preuves irréfutables au sujet de l'implication de Damas et de Moscou dans le meurtre des civils".
Selon le général, " les casques blancs sont déjà à la manœuvre sous la couverture d'aide et d'assistance à apporter aux civils syriens mais en réalité, ce sont des agents qui appuient en coulisse les terroristes et font avancer les objectifs des soutiens occidentaux de ces derniers".

Exemple de média menteur
Auparavant, le sénateur russe, Alexeï Pouchkov avait mis en garde contre les propos tenus par l'ambassadrice-virago US à l'ONU, Nikky Haley qui avait menacé mardi Damas de frappes aériennes au cas où des preuves surgissaient sur l'implication de l'armée syrienne dans des attaques chimiques. 
Pouchkov a twitté : " Haley est inquiète du sort des terroristes d'Al Nosra piégés dans la Ghouta orientale. Ce sont là d'ultimes efforts pour sauver les terroristes" et préserver une poche dans la banlieue de la capitale en vue des plans d'attaque à venir. 
Le président français,  en bon toutou qui suit son maître, Emmanuel Macron [1], a lui aussi mis en garde Assad en affirmant que la France frapperait Damas, comme l'avaient fait les Américains en décembre 2017, si des preuves confirment l'implication du gouvernement syrien dans des frappes chimiques. 
Lavrov se prononce sur les conséquences d'une éventuelle frappe US contre l'armée syrienne
Dans le cas d'une frappe américaine sur les Forces gouvernementales syriennes, les conséquences seront des plus graves, affirme Sergueï Lavrov en réponse à la rhétorique belliciste des États-Unis.
«Mme Haley (Nikki Haley, la représentante permanente des États-Unis à l'Onu, ndlr) doit comprendre que si se servir du microphone au Conseil de sécurité de l'Onu est une chose, le fait que les militaires russes et américains ont des canaux de communication — par le biais desquels il est strictement réglementé ce qui est permis et ce qui ne l'est pas — en est une autre», a-t-il expliqué.
Nikki Haley a menacé lundi la Syrie d'une frappe similaire à celle réalisée par Washington en avril 2017. Elle a annoncé que Washington était prêt à effectuer une nouvelle frappe sur les Forces gouvernementales syriennes, si l'Onu s'avérait incapable d'obtenir l'arrêt des offensives (contre les terroristes islamistes travaillant pour les Occidentaux, pour Israël  et pour les monarchies golfiques afin de démanteler la Syrie) dans la Ghouta orientale, banlieue est de Damas.
Fin janvier, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson que Trump vient de virer [2], a accusé les autorités syriennes d'avoir utilisé des armes chimiques contre des civils dans la Ghouta orientale. Moscou, selon Washington, fait tout pour protéger le pouvoir de Bachar el-Assad qui continuerait à avoir recours aux armes chimiques.
Moscou a rétorqué que les accusations américaines se fondaient uniquement sur des rumeurs, sur des publications sur les réseaux sociaux et sur des témoignages de terroristes.
Les autorités syriennes ont à plusieurs reprises démenti tout recours aux armes chimiques contre les civils ainsi que contre les terroristes, en soulignant que l'ensemble des arsenaux chimiques syriens avaient été retirés du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

[1] France. L’autre amant(e) d’E. Macron viré de Radio France. Frédéric Mitterrand "choqué" !!

 

[2] Trump vient de virer, ce matin, Tillerson en le remplaçant par le directeur de la CIA, Mark Pompeo. Voici son tweet :

Mike Pompeo, Director of the CIA, will become our new Secretary of State. He will do a fantastic job! Thank you to Rex Tillerson for his service! Gina Haspel will become the new Director of the CIA, and the first woman so chosen. Congratulations to all!

05:44 - 13 mars 2018
 Hannbal GENSERIC

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