Il y a beaucoup à dire, et de plus
en plus ajouterait-on, et de plus en plus polémique, sur la position de Poutine
aujourd’hui. Cela vaut sur sa position en Russie même comme celle qu’il tient
dans les relations internationales chaotiques que l’on connaît ; c’est un
point important pour le cas de Poutine, qui a construit son extraordinaire
popularité des années 2013-2016 sur sa stature internationale et la capacité
qu’il trouva de donner à la Russie une place qui remit cette
nation au rang d’une grande puissance en même temps qu'elle restaurait son
identité. Aujourd’hui, la position intérieure de Poutine s’est très fortement
dégradée, en même temps qu’on ressent de plus en plus d’incertitudes et
d’hésitations au niveau international, et ceci en partie à cause de cela.
(Un article du Saker-US, pourtant
toujours très prudent dans ses constats et sans aucun doute admirateur du
Poutine des origines de la séquence, analyse la situation politique intérieure
de la Russie à la lumière de la position de Poutine. Il commence par ce
constat : « Ce fait n'est pas souvent discuté en Occident, mais la
popularité de Vladimir Poutine est en déclin et elle l’est depuis sa réélection
et sa décision de conserver plus ou moins le même gouvernement [déjà impopulaire] alors
que ce gouvernement a tenté très maladroitement de faire passer discrètement
une réforme des pensions [très impopulaire]. Aujourd'hui,
les derniers chiffres sont arrivés, et ils ne
sont pas bons : seuls 31,7% des Russes font confiance à Vladimir
Poutine, c'est son pire score depuis 13 ans ! Son score l'an dernier était
de 47,4% », – et il dépassait largement 80% en 2013-2015.)
Justement, il y a un autre sujet qui
va mettre, sinon qui met déjà la position de Poutine à rude épreuve, et cette
fois sur le plan international le plus fondamental : la position de la Russie
vis-à-vis des ambitions partagées par Netanyahou et par Trump de mettre en
place un “Grand Israël”, cela faisant découler en cascades des
conséquences dans diverses autres crises en cours, au Moyen -Orient
essentiellement, et essentiellement la crise iranienne. Pour bien suivre cet
épisode, il faut lire l’article d’Alastair Crooke du 27 mai 2019, dont nous avions fait une
présentation avec de larges extraits dans le cadre d’un commentaire général
le 29 mai 2019. Cette fois, nous reprenons en entier
le texte de Crooke, dans Strategic-Culture.org du 4 juin 2019, qui peut être vu comme
enchaînant directement sur le précédent. Dans le premier, Crooke décrivait
notamment l’extraordinaire dimension métaphysique et biblique du projet (c’est
le point qui nous avait attachés) tandis que dans celui dont on trouve une
adaptation ci-dessous sont décrites les positions des uns et des autres par
rapport à ce projet, en fonction de divers événements, jusqu’aux plus récents.
Comme on s'en doute, l’accent est
mis sur la position russe et la politique que Poutine entend suivre dans cet
extraordinaire épisode, où Trump apparaît désormais, semble-t-il, comme étant
notablement partie prenante sinon l’inspirateur même de la démarche US, –
notablement sans nul doute, avec son antagonisme viscéral à l’encontre de
l’Iran. On constate dans ce cas comme dans tant d'autres déjà, et toujours
sinon de plus en plus, qu'il est ô combien difficile de porter des jugements
précis sur les politiques et sur les hommes, dans un environnement absolument
chaotique, avec une communication débridée et transmetteuse de toutes les
manœuvres d’intoxication comme de toutes les vérités-de-situation (à nous de
trouver !), et des acteurs souvent originaux, imprévisibles,
insaisissables, etc.
Crooke estime que, dans
cette partie où Trump propose aux Russes une sorte d’“alliance” qui pourrait
s’avérer trompeuse ou n’être qu’un marché de dupes, Poutine apparaît plutôt
incertain par rapport aux lignes fermes qu’il a tenues jusqu’ici. La question est de savoir s’il va
céder aux sirènes de cet homme étrange qu’est Trump, alors que ce étrange
président n’a fait que montrer et démontrer depuis son arrivée au pouvoir qu’il
agissait souvent dans le plus complet cynisme
lorsqu’il s’agissait des intérêts qu’il défend, que ses promesses et
engagements de personne devaient être jugés à cette aune et rien d’autre, qu'il
était donc imprévisible et très risqué de s'engager sur une voie prévue (!) à
l'avance avec lui.
Le titre original de l’article d’Alastair Crooke est :
« Russia’s Middle East Brinkmanship vs. Acquiescence to Trump’s Greater
Israel Plan. »
dde.org
_________________________
La
corde raide et le Grand Israël
Le secrétaire d'État Pompeo était à
Sotchi le 14 mai pour des entretiens avec son homologue, Sergei Lavrov. Dans
son discours d'ouverture, Lavrov a observé : « Je crois qu'il est temps
de commencer à construire une nouvelle matrice, plus responsable et plus
constructive, de la façon dont nous nous voyons les uns les autres. Nous sommes
prêts à le faire, bien sûr, si nos partenaires américains le souhaitent
également.... Le fait que nous nous rencontrions pour la deuxième fois au cours
des deux dernières semaines inspire un certain optimisme. Essayons et voyons ce
qui se passe. »
Le Président Poutine a ensuite
accueilli Pompeo pour une brève discussion, notant: « J'ai eu l'impression que le président
[Trump] est favorable au rétablissement des liens et des contacts entre la
Russie et les États-Unis, – et à la résolution des questions d'intérêt
mutuel. Pour notre part, nous avons dit à maintes reprises que nous voulions
aussi rétablir les relations à grande échelle. »
Il est clair que l'impression de M.
Poutine d'une possible ouverture américaine est née de l'appel que lui a lancé
M. Trump le 3 mai, au cours duquel il a été question de la coopération pour
assurer la “stabilité stratégique”. Les remarques de Lavrov
et de Poutine indiquent à la fois une volonté et une générosité de langage
(dans le fait de nommer l’administration américaine “nos partenaires
américains”) qui est un peu surprenante, vu la façon dont Washington a
tenté ces derniers temps de contrecarrer tout ce que Moscou essayait de faire.
Pourquoi cette initiative de Trump,
– gérée par deux super-faucons de premier plan, – précisément
maintenant ? Certes, l'enquête Mueller est close, mais Moscou ne sera pas
assez naïf pour imaginer que cela clôt le feuilleton de l’intervention russe
dans les élections. Mueller a simplement passé la balle au Congrès.
Dans un sens, la chaleur de Moscou
peut être une surprise, mais dans un autre, elle ne l'est pas. L'Amérique considère la Russie
comme un adversaire “pour toujours” depuis que la Grande-Bretagne et
l'Amérique ont facilité le retour de Léon Trotski et Vladimir Lénine chez les
révolutionnaires bolcheviks, afin de semer le trouble en Russie. Alors même que
Trump appelait Poutine, la Rand Corporation publiait son document intitulé "Overextending
and Unbalancing Russia ", qui présente des options politiques
spécifiques “causant des torts géopolitiques” [à la Russie]. Tout changement du
fait de l'Amérique de cette bellicosité serait bien sûr significatif et
mériterait d'être exploré. Le président Poutine a mis en garde à plusieurs
reprises contre les conséquences impensables pour l'humanité d'un conflit
décisif entre ces deux États. C'est la menace existentielle par excellence.
Mais que veulent Trump, Pompeo et
Bolton ? Coopération en matière de “stabilité stratégique” ? Quels
sont les principaux risques d'instabilité stratégique ? Deux viennent
immédiatement à l'esprit : la guerre
financière et commerciale avec la Chine et l'Iran.
Bien que M. Lavrov ait été
prudemment positif, – “Essayons”, – il ne sait que trop bien que les
chances ne sont pas grandes, et que les forces à Washington opposées à tout
rapprochement avec la Russie sont nombreuses. Néanmoins, ces commentaires des
dirigeants russes laissent entendre qu'ils prennent cette initiative au
sérieux.
Plus précisément, cependant, même la
tentative d’“essayer” pourrait s'avérer être un calice empoisonné pour la
Russie, du moins au Moyen-Orient. Cela ne veut pas dire que le président Trump
propose des liens pour piéger la Russie. Son intérêt de longue date pour le
rétablissement des relations avec la Russie est très clair. Il ne s'agit pas
non plus de dire que Moscou est cynique : les efforts déployés de longue
date par M. Poutine pour trouver un équilibre entre les “penchants” culturels
russes vers l'ouest et vers l'est, ainsi que sa préoccupation quant aux dangers
de l'effondrement des accords de limitation des armements, sont tout aussi bien
connus.
Non, le risque vient plutôt de
l'équilibre délicat existant aujourd'hui au Moyen-Orient.
La région se trouve à un moment
crucial : la pendule de la puissance s'est déplacée vers le nord, à la suite de
la défaite de la campagne “wahhabite” contre la
Syrie. La Syrie, l'Iran, l'Irak et le Liban sont maintenant
mobilisés et dynamisés et il y a une sorte de communauté d'entente politique
entre ces États également. En revanche, les adversaires de la Syrie, les pays du Golfe, sont
affaiblis, fatigués et enlisés dans leurs propres crises internes.
Pourtant, ce nouveau rapport de
force n'est pas consolidé, il n’est pas encore stabilisé. Au contraire, il
tient à un équilibre précaire. Les événements pourraient le faire basculer dans
plusieurs directions différentes. Le fait est que la Russie se trouve au centre
de ces événements, qu'elle le veuille ou non.
Les deux événements susceptibles de
devenir les premiers dominos sont la
détermination de l'équipe Trump à réaliser le Grand Israël et, en
lien avec cela, la position de la Russie à l'égard de la Syrie et de l'Iran
à mesure que le plan du Trump pour le Moyen-Orient se déroulerait.
S'agit-il, – sur l'Iran et la
Syrie, mais surtout sur la pression en faveur du Grand Israël, – de ce que
Trump attend en fait d’aide du président Poutine ? Lors de la visite de
Pompeo, M. Lavrov a déclaré que la question iranienne « est
compliquée », – c'est un euphémisme héroïque. L'historien militaire
américain Andrew Bacevich souligne que c'est Trump « qui a choisi
de faire de l'hostilité à l'Iran la pièce maîtresse de sa politique étrangère.
Trump n'a pas pu sortir les États-Unis de la région, parce qu’il poursuivait
simultanément une politique anti-iranienne plus agressive que celle de son
prédécesseur. La poursuite de cette politique anti-iranienne a beaucoup à voir
avec l'échec de l'implication des États-Unis dans de multiples guerres
inutiles. Ce n'est pas quelque chose qui lui a été imposé par d'autres, mais
c'est ce qu'il a fait depuis le début. Lorsque ses subordonnés n'étaient pas
d'accord avec lui au sujet de l'accord nucléaire avec l’Iran, comme Tillerson
et McMaster, il les a remplacés et il a choisi des gens plus belliqueux et
agressifs à leur place. Il a approuvé toutes les mesures anti-iraniennes et
pro-saoudiennes agressives qu'il pouvait prendre. »
Est-ce bien ce qui se passe ? Trump veut que Poutine agisse en tant que policier
vis-à-vis de la Syrie et de l’Iran, afin qu'il puisse déployer son
grand plan de paix : « Quiconque fait des affaires avec l'Iran NE fera PAS d'affaires avec les
États-Unis », a déclaré M. Trump sur Twitter en août
2018 : « Je demande la PAIX MONDIALE, rien de moins ! ».
Est-ce bien cela ? Veut-il que
les retombées de son hostilité sans cesse exacerbée à l’encontre de l'Iran (considérée comme le
principal obstacle à la réalisation du Grand Israël) soient
contenues, afin qu'il puisse mettre fin à l'implication des États-Unis dans des
guerres inutiles, – tandis qu’un Grand Israël et une Russie mobilisée à
son avantage prendraient en charge la lourde tâche de stabilisation du
Moyen-Orient ? C'est tout à fait ce que l'on peut penser, avec l'annonce d'un nouveau sommet stratégique entre Israël, les États-Unis
et la Russie, pour gérer la “sécurité régionale”.
L'accord du siècle pourrait bien
être retardé en raison des nouvelles élections qui se tiendront en Israël en
septembre mais des éléments de la structure de l'accord (le déménagement de
l'ambassade de Jérusalem ; la souveraineté d'Israël sur le Golan ;
les réductions de l’aide UNWRA ; l'annexion des colonies, et ainsi de
suite) sont en cours de réalisation, pièce par pièce, comme autant de faits
accomplis même si le grand plan n’est pas rendu public, – si jamais il
devait l’être.
De toute évidence, la Russie
souhaite voir le plus vite possible un règlement politique pour la Syrie, et
Moscou dit avoir noté un changement de ton dans la rhétorique occidentale sur
la Syrie. Pourtant, une pression prématurée sur le gouvernement syrien pour
qu'il accepte des conditions déplaisantes, que ce soit de la part de la Turquie
en faveur d'une forte participation des Frères musulmans au Conseil
constitutionnel, ou de l'Occident pour réduire la position du président Assad,
pourrait conduire à une rupture de la confiance syrienne dans Moscou. Même si
certains à Moscou pourraient considérer cela comme une concession de peu
d’importance dans le cadre de l'équilibre stratégique plus large, une rupture
amère avec Damas pourrait menacer la position de Moscou dans une le cadre
général de la situation régionale.
Et l'avertissement de Bacevich
devient ici très pertinent : Trump est précisément incapable de coopérer avec Moscou au sujet de la
Syrie à cause de son obsession pour l'Iran, – et de son idylle avec
l'Arabie Saoudite.
Et si la résolution de la crise
syrienne est bloquée, – dans un contexte d'escalade américaine continue
contre l'Iran, de menaces américaines contre Bagdad et d'efforts américains
pour diviser et monter les Libanais les uns contre les autres, – d'autres
complications pour Moscou sont certaines. Pourquoi la Russie voudrait-elle cela
?
Après la réunion de Sotchi, M.
Lavrov a déclaré : « En ce qui concerne l'Iran et l’[accord
nucléaire], j'espère que la sagesse finira par l'emporter... Quand je dis que
nous espérons trouver une solution politique à la situation en Iran, nous
ferons en sorte que la situation ne se transforme pas en un scénario militaire.
J'ai senti que le parti américain, lui aussi, était d'humeur à chercher une
solution politique... ». Mais le lendemain, l'attaché de presse de
Poutine, Dmitri Pechkov, a nié spécifiquement que Pompeo ait assuré Moscou que
les États-Unis ne cherchaient pas la guerre avec l'Iran, ajoutant (étrangement)
que Moscou était « attristé de voir les décisions prises par les
Iraniens ». Il s'agit d'une référence à la décision de l'Iran de ne
pas tenir compte de certains éléments du JCPOA (sauf le retrait),
provoquée délibérément par l'annulation par Pompeo des
dérogations aux exigences en matière de prolifération du JCPOA.
Le problème ici est que toutes ces
« complications supplémentaires » que Lavrov a notées ne sont pas
séparées et sans liens entre elles et de peu d’importance. Elles sont
directement liés au projet “Grand Israël” du Président Trump.
Le Grand Israël ne consiste pas
seulement à déplacer les Palestiniens et à échanger des biens immobiliers, plus
quelques ajustements mineurs aux frontières. Il ne s'agit pas d'un projet
institutionnel délimité qui doit simplement se terminer par l’établissement
d’un espace plus grand. C'est beaucoup plus que cela : Le Grand Israël a toujours été un projet biblique pour opérationnaliser les
progrès vers le destin rédempteur d'Israël, et il a toujours été également un
projet idéologique judéo-chrétien.
Si ce n'était ni l'un ni l'autre, la
base évangélique de Trump ne ferait pas autant pression sur Trump afin de
réaliser le Grand Israël biblique. Il existe une étroite synergie entre les
sionistes israéliens et les sionistes chrétiens américains sur ce point.
Toutes ces “complications
supplémentaires” auxquelles la Russie est confrontée aboutissent à ce dernier
point : le Grand Israël est un méta-projet qui doit réussir dans la perspective
évangélique. Toute opposition doit être écartée, ce qui signifie avant tout le
démantèlement de l'opposition iranienne (et de la résistance de longue date de
la Syrie). Ce sont les évangéliques américains, ainsi que Netanyahou,
qui ont poussé Trump à quitter le JCPOA.
Si le méta-projet prend son envol, les États-Unis pensent que les Kurdes peuvent être
utilisés pour aider à fracturer la Turquie, la Syrie et l'Iran. Le Liban peut être pris dans d'interminables querelles
frontalières, la Syrie peut être divisée en Orient et en Occident, l'Irak
sanctionné et l'Iran déstabilisé et soumis aux mouvements sécessionnistes.
Ces perturbations permettront au
“Projet” (le “Marché du siècle”) de se réaliser plus en profondeur (non
seulement dans l'espace physique, mais aussi dans l'“espace”
idéologico-métaphysique) et d'atteindre la stabilité et une dynamique
opérationnelle.
Pourquoi Pompeo était-il à Sotchi ?
Eh bien, Trump est explicite depuis longtemps. Il veut une aide de Poutine pour
la PAIX MONDIALE, rien de moins (capitalisation de Trump). En d'autres termes, Trump veut l'accord de la Russie sur le
projet du Grand Israël et son aide active pour contenir la réaction.
C'est un énorme exercice de corde
raide pour Moscou. Oui, la Russie veut rétablir des relations stratégiques avec
les États-Unis, mais le prix à payer pour se ranger du côté des États-Unis,
d'Israël et des sionistes chrétiens sera très lourd. La Russie perdra des amis
et des alliés, et pour autant elle sera peut-être toujours incapable d'arrêter
un glissement vers un conflit régional. Dans ce cas, de quel côté sera la
Russie ? Poutine ne veut évidemment pas entrer en conflit avec les
États-Unis. La Russie est un médiateur compétent. Mais nous parlons ici d'un choc des civilisations
majeur : le sens judéo-chrétien de sa propre “élection”, de son destin
biblique et de sa mission, – contre le fil conducteur de la civilisation
antique au Moyen-Orient.
La Russie pourrait se trouver du
mauvais côté de l'histoire. Et comment cet accord avec les États-Unis et Israël
serait-il perçu à Pékin ? Xi pourrait-il craindre que la prochaine
“demande” des États-Unis soit de prendre le parti des États-Unis, contre la
Chine ?
Alastair
Crooke
Source : https://www.dedefensa.org/article/poutine-et-la-corde-raide
Excellent article , n'était-ce cette traductio toujours malheureuse de évangélistes et sionistes chrétiens par évangéliques :
RépondreSupprimerLe Christianisme n'a rien à voir avec le Grand Israel et le Messiah numéro 2 : ce point est capital, non parce que je suis Chrétien, mais parce la RUSSIE est Chrétienne.
Si le fonds religieux de la question parvient à dominer la solution de l'équation ''compliquée''' de la géopolitique mondiale alors la RUSSIE s'opposera au Grand Israel, justement parce qu'elle est CHRETIENNE. Tandis que les faux "chrétiens" évangélistes maudiront les vrais Chrétiens : assurément, ce sera une sorte d'ordalie générale. Car côté Musulman, les mêmes oppositions se constatent entre les complices d'ISRAEL et la RESISTANCE essentiellement CHIITE.
Tout est basé sur un chateau de cartes . La Bible est une compilation de 66 livres dont beaucoup provenant du grec et d’autres en hébreux dont les traductions sont TRUFFEES de fautes GRAVES induisant le lecteur dans des erreurs fondamentales .
SupprimerOutre la sauce “humaine” créée pour mieux contrôler les masses, nous voici devant des gens qui évoquent le respect face à une église qui n’a jamais représenté la religion chrétienne, mais l’église babylonienne !!!
Nous sommes dans une peindre d’éveil mais ne vais pas m’étendre sur ce qui demanderait des milliers de pages, seulement mettre ceux qui le veulent sur la voie, tout au moins concernant notre origine. Prenez le Livre Ezekiel en sa toute première page….
“Je vois des visions divines” ( à l’époque), “Et voici quelque chose qui descend du ciel brillant comme de l’erein luisant, et voici une roue sur la terre comme si une autre roue eut été au milieu d’une autre roue avec des yeux tout autour de la jante de la roue et voici des animaux qui en descendent” ….”Et les roues se déplacement oui l’esprit des animaux veulent qu'elles aillent” Pas besoin d’aller plus loin !😀
Eretz is rael ne peut emerger vu l'arnaque de Ab Raham et ceux de Juda déporté et convert I au tamuld de Babylon et empire perse qui avec esdras et leur query et quiriot trahirent ses araméen et hébreux de moise( langue ancienne runique heber avant caractère ashuryd empire assyrien ) qui épousa une Cushite aînéedde Jethro peuple chassou qui venerait en haut des montagnes iod hé vav hé Yewveh, et savoir haute Égypte Pharaonique
RépondreSupprimerLire le livre D Enoch les Portes des Vents et ceintures magnétiques de Van Allen sur sphère Terre 🌏
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