mardi 25 juin 2019

Les pourparlers de la «fin du monde» entre les États-Unis, la Russie et Israël commencent alors que des armes nucléaires sont prêtes à frapper


Un nouveau rapport du Conseil de sécurité (CS) circulant au Kremlin a été publié. Il indique que le secrétaire Nikolaï Patrushev a entamé des discussions à Jérusalem cette semaine avec son homologue israélien Meir Ben-Shabbat et le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton. Ce sommet critique cherche à éviter qu’un scénario de «fin du monde» ne se développe.  
En effet, le président iranien Hassan Rouhani a déclaré que "les nouvelles sanctions américaines visant les hauts responsables du pays prouvent que Washington ment à propos de la nécessité de tenir des négociations" et qu’en outre, les Iraniens avertissent que "les nouvelles sanctions signifient la fin de la diplomatie ". La Russie  soutient totalement cette position en promettant de " prendre des mesures contre les nouvelles sanctions majeures de Washington contre l'Iran ".
D’autre part, la Russie vient donc de mettre en alerte de combat  des dizaines de milliers de soldats dans le district militaire central, dans le but de contrer la coalition militaire composée de 19 pays et menée par les États-Unis, et qui se prépare à mener une guerre transfrontalière en Ukraine.
À présent, le ministère russe des Affaires étrangères avertit que «l'état d'esprit de Washington est en train de s’orienter vers une guerre nucléaire limitée» ; une menace que la Russie est prête à contrer, comme par exemple, avec son navire de guerre, l'amiral Gorshkov, alias le «Tueur de Nation », dont les armes nucléaires sont prêtes à frapper. Ce navire est maintenant sous la protection de milliers de missiles anti-aériens prêts à le défendre dans son port de La Havane à Cuba - plaçant ainsi le monde entier au bord d'un conflit nucléaire sans précédent depuis la crise des missiles de Cuba qui a failli causer la troisième guerre mondiale en 1962.
Le 24 juin 2019, l'amiral Gorshkov, navire de guerre «Nation Killer», se rend à La Havane (Cuba) (ci-dessus), plaçant des missiles nucléaires russes à «quelques minutes» du continent américain pour la première fois depuis 1962.
Selon ce rapport, et comme l'a noté le Conseil de sécurité russe  le 20 juin, la Russie et la Chine ont adopté une politique visant à "ne tenir aucun compte des sanctions imposées par les États-Unis à l'Iran", en raison de l'importance hautement stratégique de la Nouvelle Route de la Soie via l'Asie centrale, qui est le plus ambitieux effort d'investissement dans les infrastructures jamais entrepris dans l'histoire de l'humanité, et que l'Italie est la dernière nation à rejoindre.
En effet, l'un des pays de transit les plus centraux de cet projet est bien l'Iran, et c'est pourquoi la Russie et la Chine soutiennent pleinement le "Plan en trois phases" iranien destiné à mettre fin à la domination américaine au Moyen-Orient, et dont les phases comprennent:
Première phase – démontrer à l’Ouest, par un signe indéniable, la détermination et de la puissance de l’Iran.
Deuxième phase - commencer à couler des pétroliers transférant du pétrole de l'Arabie saoudite et des États du Golfe et bloquer le détroit d'Ormuz.
Troisième phase: détruire l’ensemble de l’infrastructure pétrolière et gazière dans l’ensemble de la péninsule arabique.
Les États-Unis lancent un "gambit de guerre" contre l'Iran dans le but d'arrêter le projet Route de la Soie.
Alors que les États-Unis ont réagi à la «première phase» iranienne en infligeant des sanctions encore plus lourdes, la «deuxième phase» est en cours de préparation, dont la composante la plus dangereuse est la fermeture du détroit d'Hormuz par les Iraniens.
Ce détroit est le passage obligé entre le golfe Persique et le golfe d'Oman. Or, l’Agence américaine de l’Information sur l’énergie ( US Energy Information Agency (EIA)) a mis en garde, la semaine dernière,  que ce détroit est le goulet «d'étranglement pétrolier le plus important au monde» en raison des importants volumes de pétrole qui s'écoulent dans le détroit. Par exemple, en 2018, son débit de pétrole était en moyenne de 21 millions de barils par jour, soit l'équivalent d'environ 21% de la consommation mondiale de pétrole.
Tandis que la Russie, les États-Unis et Israël poursuivent leur réunion à Jérusalem dans le but d'empêcher la mise en œuvre de la "deuxième phase" du plan iranien, il convient de noter qu'aujourd'hui, toutes les grandes compagnies de transport maritime internationales maintiennent les escales portuaires vers l'Iran malgré des sanctions unilatérales des États-Unis, et que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne viennent de souligner qu'ils sont toujours attachés à l'accord nucléaire iranien dont les Américains se sont retirés.
Le plus important à noter au sujet du détroit d’Hormuz en ce qui concerne le plan de la «deuxième phase» de l’Iran,  est que, dans sa partie la plus étroite, la largeur du détroit est de 21 milles marins, ce qui signifie que la moitié du détroit d'Ormuz se trouve dans les eaux territoriales iraniennes et l'autre moitié dans celles d'Oman, ce qui signifie qu'« il n'y a pas d'eaux internationales» qu'une nation puisse défendre pour rester ouverte en vertu du droit international. C'est pourquoi le président Trump, en tant qu'homme d'affaires retors, vient de déclarer que toute nation qui souhaiterait que l’Amérique s’en occupe, devrait d’abord « cracher au bassinet ».
Ce rapport souligne toutefois que ce serait de l'argent dépensé bêtement par tous ceux qui paieraient le président Trump pour maintenir le détroit d'Ormuz ouvert, car ce que l'Iran doit faire pour le fermer est de déclarer que le golfe Persique est en guerre; et que le détroit d'Hormuz est une zone de guerre; et interdire ensuite tout trafic militaire et civil "hostile" dans sa moitié du détroit
L'ouverture d'aujourd'hui du sommet américano-russe-israélien à Jérusalem est le prélude à la rencontre des présidents Trump, Poutine et Xi qui se réuniront plus tard cette semaine au Japon pour tenter d'empêcher qu'une telle catastrophe ne se produise.
Ce rapport confirme que le Conseil de Sécurité Russe est persuadé que Trump doit agir le plus rapidement possible afin de détruire les forces de «l'Etat profond» déployées contre lui, pour qu’il puisse disposer d’une plus grande de marge de manœuvre sur la scène internationale sans qu'il ait à craindre les représailles politiques internes.

Source : US-Russia-Israel “End Of World” Talks Begin In Shadow Of “Knife-Edge Poised” Nukes Ready To Fly 
 http://www.whatdoesitmean.com/index2907.htm
Hannibal GENSERIC
 

3 commentaires:

  1. vivement cette guerre et que les usa et juif sataniques soient rases de la planete afin que lapaix revienne .

    RépondreSupprimer
  2. Plusieurs sources très sérieuses d’ordre scientifique viennent croiser d’autres sources d’un tout autre ordre, amenant vraisemblablement les Usa d’une façon naturelle à une fin imminente et précipitée.
    Dans tous les cas de figure, la période d’été risque d’être la plus chaude que notre humanité ait pu connaitre…😟

    RépondreSupprimer
  3. messieurs les RUSSES et CHINOIS reduisez en cendres nucleaire ce pays de sodome et gommorre bati sur le sang du fiere peuple indiens

    RépondreSupprimer

Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.