C’est un programme mondial de dépeuplement. Le plan est d’éliminer les «indésirables», «pauvres» et d’autres considérés comme «indignes»
et qui sont comme un drain sur des ressources finies. Mais, selon
Rosemary Mason, le plan ne va pas fonctionner à cause d’une extinction
de masse d’origine anthropique déjà en cours qui va affecter toute la
vie sur la planète, à la fois les riches et les pauvres. Les humains
auront du mal à survivre au phénomène.
Le but explicite du lobby des eugénistes anglo-américains, financé par des familles d’élites fortunées, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman, Bill Gates et autres depuis les années 1920, est de concrétiser ce qu’ils ont appelé l’eugénisme négatif, le massacre systématique des lignées indésirables (populations non anglo-saxonnes).
Le but explicite du lobby des eugénistes anglo-américains, financé par des familles d’élites fortunées, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman, Bill Gates et autres depuis les années 1920, est de concrétiser ce qu’ils ont appelé l’eugénisme négatif, le massacre systématique des lignées indésirables (populations non anglo-saxonnes).
Un nouvel article de Rosemary Mason dans le «Journal of Biological Physics and Chemistry», indique qu’une «sixième extinction»
est en cours (l’extinction de l’Holocène, parfois appelée la sixième
extinction, est un nom décrivant l’extinction continue des espèces au
cours de la présente époque Holocène – depuis environ 10.000 avant JC).
Dans son article, «La sixième extinction de masse, les
produits chimiques dans l’environnement : notre déficit environnemental
est maintenant au-delà de la capacité de la nature à se régénérer»,
elle fait valoir que la perte de la biodiversité est le plus urgent des
problèmes environnementaux, la biodiversité est essentielle pour les
services des écosystèmes et la santé humaine. Et le principal coupable
est le système moderne chimique intensif industrialisé de production de
nourriture, et l’agriculture.
Mason affirme qu’il existe une menace grandissante avec la libération
de produits chimiques perturbateurs endocriniens qui pourraient même
être en train de changer la part des hommes dans la population et de
réduire le nombre de spermatozoïdes. La révolution agricole industrielle
a créé un système alimentaire mondial dépendant de la technologie, mais
elle a également créé de graves vulnérabilités à long terme, en
particulier dans sa dépendance aux climats stables, aux monocultures et
aux intrants chimiques produits industriellement. En effet,
l’agriculture est la principale source d’intoxication mondiale et de
dégradation des sols.
Sans pression importante résultant d’une action publique exigeante,
Mason fait valoir qu’il y aurait peu de chances de changer de cap assez
rapidement pour prévenir la catastrophe. Le marché libre est le
moteur de la catastrophe imminente et la foi aveugle dans la
technologie promue par les entreprises ne nous sauvera pas. En effet,
une telle foi dans cette technologie est juste en train de nous tuer.
Depuis la fin des années 1990, les scientifiques américains ont écrit
sur un ton de plus en plus désespéré au sujet du nombre sans précédent
de maladies fongiques ou apparentées, qui ont récemment provoqué
certains des taux de mortalité et des extinctions massives les plus
sévères dont on n’ait jamais été témoin chez les espèces sauvages et qui
mettent en péril la sécurité alimentaire. Seul un article a osé parler
des pesticides comme étant une cause primaire.
Mason cite un bon nombre de preuves pour montrer comment
l’utilisation généralisée, sur les cultures agricoles, des insecticides
néonicotinoïdes systémiques et d’herbicide à base de glyphosate, les
deux étant des immunodépresseurs, rend les espèces vulnérables à des
agents pathogènes infectieux émergents, entraînant l’extinction
d’espèces sauvages à grande échelle, y compris des pollinisateurs
essentiels.
Fournissant des preuves pour montrer comment les modèles de maladies
humaines se corrèlent remarquablement bien avec le taux d’utilisation du
glyphosate sur le maïs, le soja et le blé, qui a augmenté en raison des
cultures ‘Roundup Ready‘, Mason continue à présenter plus de
sources pour montrer comment notre trop grande dépendance aux produits
chimiques dans l’agriculture est à l’origine des dommages irréparables
sur tous les êtres vivants sur cette planète. La plupart de ces produits
chimiques sont connus pour causer des maladies, et ils ont probablement
été à l’origine de nombreuses maladies ces dernières années. Mais
jusqu’à récemment, les herbicides n’avaient jamais été pulvérisés
directement sur les cultures vivrières et jamais dans des quantités
aussi massives.
L’agenda de la dépopulation
Mason explique comment l’agriculture et les organismes génétiquement
modifiés (OGM) s’inscrivent dans un programme plus large de dépeuplement
de la planète. Elle note que, sur l’initiative de Bill Gates, en mai
2009 quelques-unes des personnes les plus riches aux États-Unis se sont
réunies chez Nurse, un Britannique lauréat du prix Nobel, biochimiste et
président (2003-2010) de l’Université Rockefeller à Manhattan, pour
discuter des moyens de lutter contre la menace environnementale catastrophique,
sociale et industrielle provoquée par la surpopulation. La réunion
était organisée par David Rockefeller Jr. Ces mêmes individus se sont
réunis plusieurs fois depuis pour élaborer une stratégie pour régler le
problème de la croissance de la population.
La Fondation Rockefeller (RF) a été impliquée dans un vaste programme
de financement de la recherche sur l’eugénisme en liaison avec certains
des scientifiques les plus respectés des États-Unis provenant des plus
prestigieuses universités comme Stanford, Yale, Harvard et Princeton. Le
but explicite du lobby des eugénistes, financé par des familles
d’élites fortunées, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman et autres
depuis les années 1920, est de concrétiser ce qu’ils ont appelé
l’eugénisme négatif, le massacre systématique des lignées indésirables.
La Fondation Rockefeller a financé les premières
recherches sur les OGM, que Mason considère comme faisant partie de
l’ordre du jour de la dépopulation. La RF a financé ces premières
recherches sur les OGM dans les années 1940 et a réellement fondé la
science de la biologie moléculaire.
Mason cite Steven Druker pour montrer la fraude derrière les OGM et
comment les gouvernements et les principales institutions scientifiques
ont systématiquement déformé les faits sur les OGM et la recherche
scientifique qui jette un doute sur leur sécurité. Druker a montré que
les OGM peuvent avoir des répercussions graves sur la santé, qui ont été
couvertes jusqu’à présent.
La Royal Society est l’organe scientifique prééminent au
sein du Royaume-Uni qui conseille le gouvernement. Il a déformé les
faits sur les OGM et s’est engagé dans diverses tactiques hautement
douteuses et trompeuses pour promouvoir cette technologie.
Druker a écrit une lettre ouverte à la Royal Society car elle a
obligation envers le public britannique de fournir une réponse publique
et «remettre les pendules à l’heure sur les OGM».
Bien que la présidence de Sir Paul Nurse, de l’Université Rockefeller
s’est terminée fin 2010, après avoir assumé la présidence de la Royal Society,
Mason note que Nurse semble avoir maintenu un laboratoire sur le campus
Rockefeller et est en relation étroite avec l’université.
Elle demande : est-ce la raison pour laquelle Sir Paul n’a pas pu (ou
voulu), simplement discuter des OGM avec Steven Druker ? A-t-il été
envoyé à Londres par la Fondation Rockefeller pour appuyer le
gouvernement britannique dans leur tentative de promouvoir les cultures
génétiquement modifiées ? Le gouvernement du Royaume-Uni et l’industrie
génétique ont, après tout, été pris à travailler ensemble pour
promouvoir les cultures et les aliments génétiquement modifiés, à saper
le choix des consommateurs et à ignorer les dommages environnementaux.
Mason parle ensuite de l’impact des résidus de glyphosate (cultures
génétiquement modifiées tolérantes aux herbicides conçues pour
fonctionner avec le glyphosate), qui se trouvent dans les organes des
animaux, dans l’urine humaine et le lait maternel ainsi que dans l’air
et les rivières. Elle documente son utilisation répandue et la
contamination des sols et des eaux et note que l’Agence internationale
de l’OMS pour la recherche sur l’évaluation du cancer a répertorié
le glyphosate comme étant un cancérogène 2A (probablement cancérogène
pour les humains). Il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour l’industrie
agrochimique. Elle note également que l’utilisation du Roundup a
conduit à un appauvrissement de la biodiversité et que la perte de la
biodiversité est également corrélée avec les ,. Cependant,
en dépit des preuves, le mépris flagrant concernant l’utilisation de
ces substances par les organismes de réglementation à travers le monde
est évident.
Pour donner un aperçu de l’impact sur la santé du modèle chimique
intensif de l’agriculture, Mason montre qu’il est reconnu comme étant à
l’origine de l’augmentation de la maladie d’Alzheimer aux États-Unis, de
l’obésité, du cancer du sein, du cancer de l’œsophage, des anomalies
congénitales et du fardeau croissant des handicaps, en particulier des
troubles mentaux.
Elle affirme que les plans sont en cours pour dépeupler la planète de
sept milliards de personnes pour atteindre un niveau plus gérable situé
entre 500 millions et 2 milliards par une combinaison de divers moyens,
y compris l’empoisonnement et la contamination des approvisionnements
en aliments et en eau de la planète par l’intermédiaire de l’agriculture
chimique intensive industrialisée. Mason note également que les OGM
nocifs pour la santé sont mis à la disposition des masses (sous le
couvert de «nourrir les pauvres»), tandis que les élites sont plus enclines à manger des aliments biologiques.
Nous serons peut-être morts avant que le dépeuplement prévu ne se concrétise
Bien que Mason cite des preuves pour montrer qu’une section de
l’élite américaine a un agenda de dépopulation, étant donné la quantité
de poisons trouvés dans l’environnement et chez l’homme, la force de son
argumentaire est que nous pourrions tous être morts avant que cela
n’arrive à maturité – à la fois les riches et les pauvres.
En conclusion, elle affirme que l’industrie des pesticides mondiaux a
été autorisée à contrôler les organismes de réglementation et qu’elle a
créé des produits chimiques de destruction massive qui ne peuvent plus
être contrôlés. Mason a une certaine foi dans les avancées de la
biologie des systèmes pour être en mesure de comprendre la complexité de
l’organisme entier comme un système, plutôt que de simplement étudier
ses parties d’une manière réductionniste. Mais Mason estime que
finalement, le public doit faire pression sur les gouvernements et
obliger l’agro-industrie à rendre des comptes.
Cependant, cela seul peut ne pas être suffisant.
Il est important de mettre en évidence les effets toxiques de la révolution verte pétrochimique
parrainée par Rockefeller. Elle a déraciné l’agriculture et les
économies locales autochtones / traditionnelles et les a refondues dans
un modèle qui convient à l’industrie agroalimentaire mondiale. Elle
empoisonne la vie et l’environnement, menaçant la sécurité alimentaire à
travers le monde, elle est insoutenable. La révolution verte a
finalement été un outil de la politique étrangère des États-Unis,
utilisée en conjonction avec diverses institutions comme le FMI, la
Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce. Les OGM
représentent le même modèle.
À cet égard, Mason suit l’argumentation du livre de William Engdah, Les graines de la destruction: L’agenda caché de la manipulation génétique, qui lie fortement la question des OGM et la révolution verte dans
le contexte de l’Empire. Engdahl voit aussi la main de Bill Gates, des
Rockefeller derrière le grand projet des OGM, une sinistre stratégie
eugéniste de dépeuplement.
Les préoccupations de Mason au sujet de la dépopulation ne devraient
donc pas être rejetées, compte tenu notamment de l’implication des clans
Gates et Rockefeller, des divers programmes secrets de stérilisations
qui ont été réalisés par les États-Unis au cours des dernières décennies
et de la façon dont l’agriculture a été et continue à être utilisée
comme un outil géopolitique pour faire avancer les agendas des intérêts
des riches aux États-Unis.
Pour comprendre les processus qui ont conduit à l’agriculture moderne et le rôle des entités comme Monsanto, nous devons apprécier la géopolitique de l’alimentation et de l’agriculture, qui profite à un cartel mondial de plus en plus intégré
autour des préoccupations de la finance, du pétrole, des industries
militaires et de l’agroalimentaire. Cette entente agit par la guerre, la
servitude par les dettes et le contrôle des ressources, indépendamment
de toutes les notions relatives à la sécurité alimentaire, la bonne
santé et la nutrition, la biodiversité, la démocratie alimentaire, etc.
L’analyste sur l’alimentation et la politique commerciale, Devinder Sharma, constate les impacts en Inde:
L’Inde est sur une voie rapide pour mettre l’agriculture sous contrôle des corporations … modifiant les lois existantes sur l’acquisition de terres, les ressources en eau, les semences, les engrais, les pesticides et la transformation des aliments, le gouvernement passe la surmultipliée pour instaurer l’agriculture contractuelle et encourager l’organisation de la distribution. Ceci suivant à la lettre les conseils de la Banque mondiale et du Fond monétaire international, ainsi que des instituts financiers internationaux.
Au Pendjab, en Inde, les pesticides ont transformé cet État en épicentre du cancer. En outre, les sols indiens sont en voie d’épuisement à la suite de l’application des intrants chimiques et de l’idéologie de la révolution verte.
L’Inde est en train de perdre 5 334 millions de tonnes de sol chaque
année en raison de l’érosion due à l’utilisation excessive et sans
limites des engrais, des insecticides et des pesticides. Le Conseil
indien de la recherche agricole rapporte que le sol est devenu déficient
en nutriments et en fertilité.
Et maintenant, il y a une tentative de pousser aux cultures alimentaires à base d’OGM
en Inde d’une manière secrète, non-transparente qui sent la délinquance
réglementaire soutenue par des pratiques de corruption, ce qui suggère
que des fonctionnaires travaillent main dans la main avec l’agrobusiness
américain.
Comme les petits exploitants du monde sont chassés de leur terre et que le modèle de l’agriculture chimique industriel et des l’OGM prend le dessus, les problèmes vont continuer à croître.
L’environnement, la qualité de notre alimentation et de notre santé
sont sacrifiés sur l’autel du profit des entreprises par un mode de
pillage basé sur quelque chose que nous pouvons vaguement nommer capitalisme.
La solution implique un changement vers l’agriculture biologique avec
des investissements en conséquence et la réaffirmation des modèles
autochtones de l’agriculture. Mais finalement elle implique ce que Daniel Maingi de Croissance Partenaires pour l’Afrique, dit sur ce que nous devons faire : «… sortir le capitalisme et les corporations du monde de l’agriculture».
On doit aussi capitaliser, selon Maingi, en investissant dans «…
les connaissances autochtones et l’agroécologie, l’éducation et les
infrastructures et en supportant le mouvement de la souveraineté
alimentaire».
En d’autres termes, les agriculteurs et les consommateurs doivent
s’organiser pour défier les gouvernements, les organismes de
réglementation corrompus et l’agrobusiness à chaque occasion. Si nous ne
faisons pas cela, ce que Mason met en perspective pourrait bien
arriver.
Colin Todhunter Copyright ©, Global Research 2015
Liens
Si vous doutez, replongez vous dans la carte publié récemment sur le site
Le gouvernement mondial en une carte
Les quatre cavaliers de l’apocalypse de l’agro-business