Au lendemain des actions
terroristes menées à Paris et immédiatement après que le chef du FSB ait
présenté son rapport à Vladimir Poutine concernant l’attentat
terroriste ayant conduit à la destruction de l’Airbus A 321 au-dessus du
Sinaï, les forces armées de la Fédération de Russie étaient chargées de
conduire l’opération « Châtiment ».
La référence à l’œuvre de
Dostoïevsky « Crime et Châtiment » est claire. C’est une référence
biblique. La sainte Russie va châtier les criminels comme elle châtia
les Allemands.
Il ne reste plus qu’à agir sur le terrain et, dores
et déjà, la proposition de la constitution d’un tribunal de Nuremberg 2
est sur la table.
Les forces navales et aériennes voient leur
mission entrer dans une nouvelle phase. Les vidéos du Ministère de la
Défense témoignent d’un déploiement sans précédent. Le recours à tous
les modèles de missiles, de bombes qui constituent l’armement
conventionnel de la Marine et de l’Aviation ainsi que de la défense
spatiale est acté.
Les services de renseignement sont sur le pied de guerre.
La longue traque aux terroristes –où qu’ils se terrent- a commencé.
Il n’y aura pas de marche arrière. La roue dentelée à cliquet ne tourne que dans un sens.
La machine de guerre russe va fonctionner jusqu’à la victoire.
Et l’on peut lui faire confiance.
Lui
faire confiance comme on fit confiance à l’Armée Rouge pour assurer
l’écrasement de l’Allemagne nazie et de ses alliés, non sans le concours
d’autres puissances, concours qui a été maintes fois sollicité ces
derniers temps par le leader russe.
Bien entendu, la Russie ne
l’emportera pas toute seule mais, dores et déjà, elle s’est impliquée en
Syrie sans commune mesure avec ce qu’à fait jusqu’à maintenant la «
coalition ».
L’aviation comme la flotte ont surpris ceux qui se moquent du retard des forces armées à l’étoile rouge.
La Russie utilise le matériel hérité de l’Union Soviétique, relativement ancien, modernisé, mais redoutablement efficace.
Elle redouble ses cadences de production et les essais des derniers types d’armements se poursuivent à marches forcées.
Il
faut savoir que ce pays, face à l’adversité, à l’isolement, voir à
l’encerclement que l’on cherche à lui imposer a la faculté de rebondir.
Pour
ce faire, il n’hésitera pas à utiliser toutes sesressources, humaines,
économiques, géographiques et climatiques comme autant d’atouts pour
gagner.
L’attitude du dirigeant russe lors des rapports de ses
maréchaux, amiraux et généraux ne peut que frapper par la concision de
la parole et la concentration du geste.
Poutine est bel et bien le chef des Armées et elles lui obéissent avec le doigt sur la couture du pantalon.
Ce pays est invincible. Le châtiment de ses ennemis inéluctable.
Si
les dirigeants occidentaux et arabes en doutaient encore, les
interventions récentes et les préparatifs actuels doivent les faire
réfléchir.
L’allié russe est incontournable.
Libérée de
l’image de l’homme au couteau entre les dents, la Russie conforte celle
d’un pays libre arqué sur les valeurs incontestables de notre
civilisation.
Ainsi, la lutte finale à laquelle elle appelle le
reste du monde contre le plus grand danger du XXIème siècle sera
consacrée quand résonneront les hymnes nationaux de tous les pays et
flotteront leurs bannières.
Quand la troisième guerre mondiale ne sera plus qu’un très mauvais souvenir.
Pierre Le Normand
Les manœuvres militaires russes dans l’Est de la Méditerranée ont commencé
Les manœuvres de la marine russe à l’Est de la Méditerranée ont commencé.
Selon la chaîne libanaise Al-Mayadeen, la marine russe a commencé
ses exercices militaires à l’Est de la Méditerranée ; « six unités de la
force navale russe participent à ces manœuvres qui doivent durer 3
jours », ajoute la même source. Ces manœuvres se déroulent à proximité
des eaux territoriales syriennes près des côtes du port Tartous, dans
une zone sous forme de triangle entre la Syrie, le Liban et Chypre.
Certaines lignes aériennes du monde ont annulé leurs vols à destination
du Liban. Les exercices maritimes russes en Méditerranée ont commencé,
alors que les attaques de l’aviation russe se poursuivent contre les
positions du groupe terroriste Daech et d’autres groupes terroristes en Syrie.
Destruction totale de Raqqa, la capitale de DAECH
La Russie a lancé une vaste campagne de bombardement de la capitale de l’Etat Islamique, Raqqa, au milieu de la Syrie. L’objectif du gouvernement russe est de raser complètement cette ville de 200 000 habitants.
Moscou veut envoyer un message sans
ambiguïté au Moyen-Orient comme au monde musulman quant au prix à payer
pour toute attaque terroriste contre la Russie après la destruction d’un
avion de ligne au dessus du Sinaï, en Égypte, avec à son bord 224
passagers russes.
Les missiles de croisière et l’aviation
stratégique russes ont entrepris de détruire les centres de commandement
de l’EI après que les djihadistes aient revendiqué l’action du 31
octobre 2015. Il ne devrait rester de la ville qu’un monceau de ruines,
d’après les experts.
La Russie, afin de soutenir le rythme de
destruction de la ville, a doublé le nombre de ses avions en opération,
passant de 34 à 69.
Plus de 600 terroristes ont été frappés par des missiles de croisière russes en Syrie
18
missiles de croisière ont frappé sept cibles terroristes dans les
provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep, en éliminant plus de 600
combattants appartenant au groupe terroriste Etat islamique, a rapporté
vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au président
russe Vladimir Poutine.
Les forces aériennes russes ont
détruit 23 camps d'entraînement de rebelles, 19 usines productrices
d'armes et 47 dépôts d'armes.
Suite à l'opération de l'aviation russe, 820 cibles terroristes ont
été détruites et un acheminement illégal de 60.000 tonnes de pétrole sur
le marché noir a été empêché. Jour après jour, les terroristes
subissent des pertes de plus en plus lourdes, leurs pertes se chiffrant à
1,5 millions de dollars pour la seule journée d'aujourd'hui, selon
Sergueï Choïgou.
Par ailleurs, 15 stations de conservation et de traitement du pétrole
ont été détruites, tout comme 525 camions-citernes appartenant à l'EI.
En l'espace de quatre jours, l'aviation russe a utilisé 101 missiles
de croisière et 1.400 tonnes de bombes pour frapper l'Etat islamique.
Les navires de la flotte russe ont en outre tiré 18 missiles de
croisière Kalibr depuis les mers Caspienne et Méditerranée, détruisant
des cibles à une distance de 1.500 km.
La flotte russe engagée en Syrie compte 10 navires, dont six se trouvant en Méditerranée, a précisé le ministre de la Défense.
Depuis mardi, l'aviation russe mène des frappes massives contre les
positions de l'EI. La troisième opération massive, lors de laquelle
trois chefs de groupes terroristes, Abu Nurlbagasi, Muhammad ibn Hayrat
et Al-Okaba, ont été éliminés, s'est déroulée jeudi. Par la suite,
l'Etat islamique a perdu le contrôle de ses combattants confus et
désorientés par les frappes russes de grande ampleur.
Le président russe
s’est adressé vendredi 20/11 par vidéoconférence à des responsables de
l’armée, face aux caméras : “Je voudrais juste tous vous remercier. Mais
je voudrais insister sur le fait que nettoyer la Syrie des combattants,
des terroristes et protéger les Russes de possibles attaques ne suffit
pas. Nous avons beaucoup de travail et j’espère que les prochaines
phases seront menées à un aussi haut niveau, avec le même
professionnalisme”, a-t-il déclaré.
Cette déclaration laisse entendre que des actions d'une autre nature sont planifiées. Selon un expert russe que nous avons vu RT
en arabe, ce vendredi 20/11, pour arriver à éradiquer le terrorisme en
Syrie, il faut s'attendre au renforcement des troupes au sol :
- 150.000 soldats syriens,
- 50.000 à 100.000 combattants iraniens,
- 5.000 à 10.000 combattants du Hezbollah libanais
- 5.000 à 10.000 militaires russes, les fameuses troupes de la "mort noire" [1].
Ces
armées seraient sous commandement centralisé afin d'optimiser
l'efficacité de l'ensemble terrestre avec les frappes aériennes russes.
H. GENSERIC