dimanche 22 novembre 2015

La Russie lance l'opération « CHÂTIMENT » contre DAECH

Au lendemain des actions terroristes menées à Paris et immédiatement après que le chef du FSB ait présenté son rapport à Vladimir Poutine concernant l’attentat terroriste ayant conduit à la destruction de l’Airbus A 321 au-dessus du Sinaï, les forces armées de la Fédération de Russie étaient chargées de conduire l’opération « Châtiment ».
La référence à l’œuvre de Dostoïevsky « Crime et Châtiment » est claire. C’est une référence biblique. La sainte Russie va châtier les criminels comme elle châtia les Allemands.
Il ne reste plus qu’à agir sur le terrain et, dores et déjà, la proposition de la constitution d’un tribunal de Nuremberg 2 est sur la table.

Les forces navales et aériennes voient leur mission entrer dans une nouvelle phase. Les vidéos du Ministère de la Défense témoignent d’un déploiement sans précédent. Le recours à tous les modèles de missiles, de bombes qui constituent l’armement conventionnel de la Marine et de l’Aviation ainsi que de la défense spatiale est acté.
Les services de renseignement sont sur le pied de guerre.
La longue traque aux terroristes –où qu’ils se terrent- a commencé.
Il n’y aura pas de marche arrière. La roue dentelée à cliquet ne tourne que dans un sens.
La machine de guerre russe va fonctionner jusqu’à la victoire.
Et l’on peut lui faire confiance.
Lui faire confiance comme on fit confiance à l’Armée Rouge pour assurer l’écrasement de l’Allemagne nazie et de ses alliés, non sans le concours d’autres puissances, concours qui a été maintes fois sollicité ces derniers temps par le leader russe.
Bien entendu, la Russie ne l’emportera pas toute seule mais, dores et déjà, elle s’est impliquée en Syrie sans commune mesure avec ce qu’à fait jusqu’à maintenant la « coalition ».
L’aviation comme la flotte ont surpris ceux qui se moquent du retard des forces armées à l’étoile rouge.
La Russie utilise le matériel hérité de l’Union Soviétique, relativement ancien, modernisé, mais redoutablement efficace.
Elle redouble ses cadences de production et les essais des derniers types d’armements se poursuivent à marches forcées.
Il faut savoir que ce pays, face à l’adversité, à l’isolement, voir à l’encerclement que l’on cherche à lui imposer a la faculté de rebondir.
Pour ce faire, il n’hésitera pas à utiliser toutes sesressources, humaines, économiques, géographiques et climatiques comme autant d’atouts pour gagner.
L’attitude du dirigeant russe lors des rapports de ses maréchaux, amiraux et généraux ne peut que frapper par la concision de la parole et la concentration du geste.
Poutine est bel et bien le chef des Armées et elles lui obéissent avec le doigt sur la couture du pantalon.
Ce pays est invincible. Le châtiment de ses ennemis inéluctable.
Si les dirigeants occidentaux et arabes en doutaient encore, les interventions récentes et les préparatifs actuels doivent les faire réfléchir.
L’allié russe est incontournable.
Libérée de l’image de l’homme au couteau entre les dents, la Russie conforte celle d’un pays libre arqué sur les valeurs incontestables de notre civilisation.
Ainsi, la lutte finale à laquelle elle appelle le reste du monde contre le plus grand danger du XXIème siècle sera consacrée quand résonneront les hymnes nationaux de tous les pays et flotteront leurs bannières.
Quand la troisième guerre mondiale ne sera plus qu’un très mauvais souvenir.
Pierre Le Normand


Les manœuvres de la marine russe à l’Est de la Méditerranée ont commencé.
Selon la chaîne libanaise Al-Mayadeen, la marine russe a commencé ses exercices militaires à l’Est de la Méditerranée ; « six unités de la force navale russe participent à ces manœuvres qui doivent durer 3 jours », ajoute la même source. Ces manœuvres se déroulent à proximité des eaux territoriales syriennes près des côtes du port Tartous, dans une zone sous forme de triangle entre la Syrie, le Liban et Chypre. Certaines lignes aériennes du monde ont annulé leurs vols à destination du Liban. Les exercices maritimes russes en Méditerranée ont commencé, alors que les attaques de l’aviation russe se poursuivent contre les positions du groupe terroriste Daech et d’autres groupes terroristes  en Syrie.

Destruction totale de Raqqa, la capitale de DAECH 

La Russie a lancé une vaste campagne de bombardement de la capitale de l’Etat Islamique, Raqqa, au milieu de la Syrie. L’objectif du gouvernement russe est de raser complètement cette ville de 200 000 habitants.
Moscou veut envoyer un message sans ambiguïté au Moyen-Orient comme au monde musulman quant au prix à payer pour toute attaque terroriste contre la Russie après la destruction d’un avion de ligne au dessus du Sinaï, en Égypte, avec à son bord 224 passagers russes.
Les missiles de croisière et l’aviation stratégique russes ont entrepris de détruire les centres de commandement de l’EI après que les djihadistes aient revendiqué l’action du 31 octobre 2015. Il ne devrait rester de la ville qu’un monceau de ruines, d’après les experts.
La Russie, afin de soutenir le rythme de destruction de la ville, a doublé le nombre de ses avions en opération, passant de 34 à 69.

Plus de 600 terroristes ont été frappés par des missiles de croisière russes en Syrie

18 missiles de croisière ont frappé sept cibles terroristes dans les provinces de Raqqa, d'Idleb et d'Alep, en éliminant plus de 600 combattants appartenant au groupe terroriste Etat islamique, a rapporté vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au président russe Vladimir Poutine.
Bombardier stratégique russe Tu-160
Les forces aériennes russes ont détruit 23 camps d'entraînement de rebelles, 19 usines productrices d'armes et 47 dépôts d'armes.
Suite à l'opération de l'aviation russe, 820 cibles terroristes ont été détruites et un acheminement illégal de 60.000 tonnes de pétrole sur le marché noir a été empêché. Jour après jour, les terroristes subissent des pertes de plus en plus lourdes, leurs pertes se chiffrant à 1,5 millions de dollars pour la seule journée d'aujourd'hui, selon Sergueï Choïgou.
Par ailleurs, 15 stations de conservation et de traitement du pétrole ont été détruites, tout comme 525 camions-citernes appartenant à l'EI.
En l'espace de quatre jours, l'aviation russe a utilisé 101 missiles de croisière et 1.400 tonnes de bombes pour frapper l'Etat islamique.
Les navires de la flotte russe ont en outre tiré 18 missiles de croisière Kalibr depuis les mers Caspienne et Méditerranée, détruisant des cibles à une distance de 1.500 km.
La flotte russe engagée en Syrie compte 10 navires, dont six se trouvant en Méditerranée, a précisé le ministre de la Défense.
Depuis mardi, l'aviation russe mène des frappes massives contre les positions de l'EI. La troisième opération massive, lors de laquelle trois chefs de groupes terroristes, Abu Nurlbagasi, Muhammad ibn Hayrat et Al-Okaba, ont été éliminés, s'est déroulée jeudi. Par la suite, l'Etat islamique a perdu le contrôle de ses combattants confus et désorientés par les frappes russes de grande ampleur.
Le président russe s’est adressé vendredi 20/11 par vidéoconférence à des responsables de l’armée, face aux caméras : “Je voudrais juste tous vous remercier. Mais je voudrais insister sur le fait que nettoyer la Syrie des combattants, des terroristes et protéger les Russes de possibles attaques ne suffit pas. Nous avons beaucoup de travail et j’espère que les prochaines phases seront menées à un aussi haut niveau, avec le même professionnalisme”, a-t-il déclaré.

Cette déclaration laisse entendre que des actions d'une autre nature sont planifiées. Selon un expert russe que nous avons vu RT en arabe, ce vendredi 20/11, pour arriver à éradiquer le terrorisme en Syrie, il faut s'attendre au renforcement des troupes au sol :
- 150.000 soldats syriens,
- 50.000 à 100.000 combattants iraniens,
- 5.000 à 10.000 combattants du Hezbollah libanais
- 5.000 à 10.000 militaires russes, les fameuses troupes de la "mort noire" [1].
Ces armées seraient sous commandement centralisé afin d'optimiser l'efficacité de l'ensemble terrestre avec les frappes aériennes russes.


 H. GENSERIC