Comme le PSG, le prédicateur vedette de la chaîne Al Jazeera, Al-Qaradawi, est financé et sponsorisé par le "vilain petit Qatar", ce grand investisseur en France et en Daéchie. Al-Qaradawi a toujours prôné les attentats, y compris les attentats-suicide, sur la chaîne qatarie, la Voix des terroristes d'hier, d'aujourd'hui et de demain, qu'ils s'appellent Al-Qaïda, DAECH ou Frères Musulmans. Ce sinistre "cheikh" a
rebaptisé les attentats-suicides « opérations-martyrs ». Il justifie même
l’assassinat de femmes et d’enfants, sans que les organisations
islamiques (en Europe et dans le monde islamique) le condamnent ou ne prennent leurs distances avec lui. Ce promoteur du terrorisme le plus abject voyage normalement, sans avoir jamais été ennuyé par aucun pays dit "libre et démocratique", dont la France et la Grande Bretagne, partant du principe que, (1) il ne faut pas courroucer les richissimes potentats du Golfe, et (2) tant les dégâts de ses prêches se limitent aux pays cibles de l'Impérialisme, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
Maintenant que ses recommandations trouvent preneurs en Europe en général, et en France en particulier, va-t-on le poursuivre pour apologie du terrorisme ? J'en doute fort, car, au niveau des États comme au niveau des individus, , il y a une "justice" pour les riches et une autre pour les pauvres. Hannibal Genséric
Le théologien Youssef Qaradawi s’est montré discret depuis les
derniers attentats parisiens. Deux raisons à cela : il a fêté en
septembre dernier ses 89 ans et le pouvoir à Doha lui conseille depuis
quelques mois de mettre la pédale douce. Même si le Qatar appelle à la
chute du président syrien Bachar al-Assad, l’émirat n’entend tout de
même pas cautionner les délires de son prédicateur qui réclamait le «
meurtre de tous les fonctionnaires syriens, de tous les soldats de
l’armée régulière (…) et en général tous ceux qui soutiennent le pouvoir
syrien ».
Youssef Qaradawi ne fait pas dans la dentelle : selon lui, il
faut tuer tous les Alaouites, ce groupe religieux musulman, au pouvoir à
Damas, rattaché à l’islam chiite. Peu importe que sa religion interdise
de s’en prendre aux femmes et aux enfants, ce frère musulman, né en Égypte et formé à Al-Azhar, la prestigieuse université du Caire, lui, il
sait tout justifier.
Les nécessités absolues de la guerre
À commencer par le suicide, interdit en islam. Pour Youssef Qaradawi,
il ne s’agit pas d’attentats-suicides, mais d’«opérations-martyrs »,
considérant que ces opérations « sont l’arme que Dieu a donnée aux
pauvres pour combattre les forts. C’est une compensation divine ». Au
départ, le théologien cautionnait les opérations-suicides du Hamas
contre Israël. Non seulement, ceux qui les accomplissent « sont
considérés comme des martyres », mais il n’y a pas de civils israéliens
innocents. Car, en Israël, « tous, hommes et femmes, sont soldats. Ils
sont dans leur totalité des troupes d’occupation ». Quant aux
enfants ou aux personnes âgées tués dans les opérations, ils ne sont pas
visés directement. Ce ne sont que des victimes collatérales, en raison
des nécessités absolues de guerre. Et les nécessités absolues « lèvent
les interdictions ». C'est le même raisonnement que tiennent les responsables américains lorsqu'ils ciblent des "terroristes" avec leurs drones, et que ces drones tuent, dans 90% des cas, des civils innocents, déclarés comme dégâts collatéraux.
Conseil européen de la fatwa
Cette autorisation de tuer ne s’adresse pas qu’aux Palestiniens, le
prédicateur vedette de la chaîne qatarie Al-Jazeera l’étend à tous ceux
qui luttent contre les pays en guerre contre les musulmans, comme les États-Unis et la France (et même la Serbie lorsqu’elle combattait les
musulmans du Kosovo).
Curieusement, les diatribes de Youssef Qaradawi ne
paraissent guère préoccuper outre mesure la Fédération des
organisations islamiques en Europe, et notamment l’Union des
organisations islamiques de France (UOIF). Au contraire, elles le
présentent comme un savant prestigieux, qui cherche à promouvoir un
islam du « juste milieu ». En Tunisie sous gouvernement "islamiste modéré", il a été reçu avec les honneurs dus à sa "grande sagesse", et les discours le présentaient comme l'équivalent du Pape pour les sunnites du monde, alors que tout le monde sait que c'est un agent d'endoctrinement wahhabite, grassement payé par le Qatar.
Qaradawi a créé en 1997 à Londres (siège et centre de formation mondial de toutes les sectes islamistes "modérées", dont les Frères Musulmans), le Conseil
européen de la Fatwa et de la Recherche, qui prodigue sur le Vieux
Continent des conseils pouvant faciliter la pratique des prescriptions
de l’islam wahhabite (celui très libéral de l'Arabie Saoudite, du Qatar, et qu'on imposer au monde musulman puis à l'Europe) dans le cadre européen.
Le parrain de Tariq Ramadan et de Rached Ghannouchi
Ce Conseil, qui accueille une trentaine de “savants“, est ouvert à
des oulémas ne résidant pas en Europe. Il a ainsi longtemps ouvert ses
portes au Tunisien Rachid Ghannouchi, le chef suprême de l'obédience des Frères Musulmans "modérés" qui gouvernent la Tunisie à coups d'attentats servant d'épée de Damoclès et de moyen de chantage sur la tête d'un gouvernement tétanisé par le chantage et aux abois.
Ghannouchi baisant le front d'Al-Qaradawi, le promoteur du terrorisme "halal" |
Est-ce le prestige dont jouit
Youssef Qaradawi, grâce à son émission-fétiche « La charia ou la vie »
sur Al-Jazeera, qui incite les représentants des musulmans de France à se
montrer particulièrement discrets dans leurs critiques? Alors que Tariq
Ramadan se présente comme un réformateur de l’islam, capable de jeter
les ponts d’un dialogue serein des civilisations entre l’Orient et
l’Occident, il n’a pas hésité à demander à Qaradawi de parrainer son
Centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique (CILE),
créé en 2012 au Qatar…
"Allah est Grand", mais l'argent du Qatar est encore plus Grand.
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Hannibal GENSERIC
Al-Qaradawi, à gauche, Tariq Ramadan au centre |