Je fais ici suite à mon article précédent « Tout s'éclaire »
écrit au moment du déclenchement de l'action militaire russe contre les
mercenaires terroristes qui combattent en Syrie pour les compte des USA
et de ses vassaux.
Je
précise ici une analyse sur les sources et raisons de cette guerre qui
maintenant met en contact quasi directement l'armée russe avec les USA. Alain BENAJAM
Base militaire russe de Lataquié en Syrie
La
Russie est intervenue militairement et directement en Syrie. C'est
suffisamment rare pour être remarquable et cet engagement ne pouvait
être réalisé sans que n'existe un besoin impérieux pour l'avenir même de
ce pays. La Russie n'a pas pour habitude de se répandre sur toute la
planète comme le font les USA depuis toujours.
Envisageons d'abord le contexte de cette intervention et ses raisons.
La Russie, au moins depuis le 19ème siècle, est une cible perpétuelle pour les anglo-saxons.
Quand
on considère la répartition des océans et des continents sur notre
planète on s’aperçoit qu'il existe un super continent, l'Eurasie partagé
par 12 fuseaux horaires sur 24, le plus vaste et de loin de tous les
continents. Au cœur de ce continent, existe l'état le plus vaste du
monde, la Russie partagé par 10 fuseaux horaires. Ce poids lourd
continentale possède une frontière avec les pays dits de l'Europe
occidentale et une autre avec la Chine, un lien extraordinaire entre
deux grandes puissances industrielles. Dés le 19ème siècle les
britanniques coloniaux voyaient la Russie comme un terrible concurrent
notamment sur les zones convoitées de l'orient, l'Iran, l'Inde, la
Chine. Ils entreprirent la guerre de Crimée (1853 - 1856) avec leur
nouveau toutou la France, humiliée à Waterloo, pour contenir la Russie
sur son flanc sud, puis ils financèrent le Japon en 1905 pour contenir
la Russie sur son flanc Est, Japon qui lança la guerre de Mandchourie.
Au début du 20ème siècle les britanniques s'intéressèrent
à une nouvelle discipline, la géopolitique devant aider leur réflexion
sur la nécessité pour eux de dominer le monde.
La thalassocratie britannique (britannia rules the waves), régnant sur les océans et contrôlant ainsi le commerce maritime mondial va considérer avec Halford John Mackinder, universitaire britannique que la géographie par définition immuable règle les rapports d'influence entre les nations, et que la terre est divisée en deux grandes zones : une vaste île que sont les continents eurasiatiques et africains, il associe l'Afrique du Nord au continent eurasiatique, et une vaste étendue océanique. Il appelle cet ensemble continental « world island », cette île monde possédant un cœur, « heart land » qui est l'actuelle Russie, qui serait l'objectif principal de conquête pour l'empire britannique.
La thalassocratie britannique (britannia rules the waves), régnant sur les océans et contrôlant ainsi le commerce maritime mondial va considérer avec Halford John Mackinder, universitaire britannique que la géographie par définition immuable règle les rapports d'influence entre les nations, et que la terre est divisée en deux grandes zones : une vaste île que sont les continents eurasiatiques et africains, il associe l'Afrique du Nord au continent eurasiatique, et une vaste étendue océanique. Il appelle cet ensemble continental « world island », cette île monde possédant un cœur, « heart land » qui est l'actuelle Russie, qui serait l'objectif principal de conquête pour l'empire britannique.
La théorie impérialiste anglo-saxonne de l'Île monde
La
guerre de 1914 fut déclenchée pour séparer l'Allemagne de la Russie
quand une association d'entreprises russo-germaniques s’intéressa au
pétrole de la mer Caspienne. Séparer l'Allemagne de la Russie devint
l'obsession géopolitique principale des anglo-saxons.
Puis
au milieu du 20ème siècle, les USA héritiers de l'empire britannique,
théorisèrent également la géopolitique avec l'un de leurs
universitaires, Nicolas Spykman, à la suite des théories de Mackinder il
définit un « rimland » comme les rives de cette île monde qu'il serait
nécessaire de se saisir d'abord afin d'encercler le cœur pour ensuite le
prendre. Ainsi naquit la volonté anglo-saxonne d'encerclement de la
Russie, en prenant pied sur ce « rimland » périphérique du « heart
land ». Ce serait l'objectif final pour s'approprier ce cœur ou se situe
au moins 40% de toutes les richesses mondiales.
La propagande de peur du bolchévisme faisant suite à celle du russe |
La
révolution bolchévik en Russie fut perçue comme une grande opportunité
pour les anglo-saxons de pouvoir s'attaquer à la Russie et la conquérir
en mobilisant les états contre le « communisme » qui devait représenter
un danger pour les oligarchies au pouvoir. Malheureusement pour eux les
bolchéviks, mirent en échec la coalition internationale d'une vingtaine
d'états qui s'attaquèrent à eux de 1918 à 1920.
Après
cet échec, la thalassocratie étasunienne finança l’ascension du nazisme
dans les années 30 du 20 ème siècle en Allemagne y voyant la
construction d'un ennemi irréductible contre le bolchevisme honni autant
que la Russie. Les anglo-saxons sabotèrent tout idée d'accord anti nazi
entre les puissances européennes occidentale et l'URSS après l'annexion
des sudètes, partie germanophone de la Tchécoslovaquie, ce furent les
accords de Munich, que les soviétiques considérèrent comme une action
hostile à leur encontre. En désespoir de cause l'URSS du conclure un
pacte de non agression avec l'Allemagne nazie, pacte qui représentait le
plus grand danger pour les anglo-saxons. N'oublions pas que l'action
géopolitique fondamentale des anglo-saxons est de séparer l'Allemagne de
la Russie comme il fut entrepris en 1914, les britanniques et leur
toutou habituel, la France, depuis la défaite de 1815 se jetèrent alors
dans la guerre contre l'Allemagne qui soudain n'était plus fréquentable.
Dans la presse Monsieur Hitler, épris de paix et pressenti pour le prix Nobel de la Paix devenait un horrible dictateur à combattre tout comme le bolchevisme.
Cependant,
comme il avait été programmé a grand coup de dollars depuis le début de
son ascension, Hitler jeta l'Allemagne contre la Russie soviétique en
1941, les anglo-saxons pouvaient se frotter les mains.
La
défaite de l'Allemagne contre l'URSS fut un lot de consolation pour les
thalassocrates, car ils mirent durablement la main sur l'Allemagne et
l'Europe occidentale qu'ils purent occuper militairement faisant quand
même une avancée considérable dans le « Rimland » c'est à dire dans
l'encerclement de la Russie.
En
1991, s'assurant de complicités au plus haut niveau de l'état
soviétique dont Mikhaïl Gorbatchev les USA réussirent à ce que l'URSS se
saborde de l'intérieur. Ils se ruèrent sur ses restes et pensèrent
alors avoir définitivement gagné la partie quand le Carlisle Group de la
CIA mis la main sur l'industrie pétrolière russe. Ceci ne put se faire
sans la complicité de quelques oligarques considérablement enrichis par
le vol des biens ayant appartenu à l'état soviétique.
C'est
alors que Vladimir Poutine, colonel de l'ex KGB (services secrets
soviétiques) mit un terme au dépeçage de l'ex Russie soviétique et
commença à entreprendre le redressement du pays. Mais, ayant perdu ses
marches européennes et connaissant un effondrement économique
considérable, la Russie ne pouvait plus jouer le rôle d'opposant
planétaire à l'impérialisme anglo-saxon. L'impérialisme n'ayant plus
d'opposition put s'étendre sur le monde et entreprit une série de
guerres coloniales pour imposer son système financier aux quelques
récalcitrants du Rimland, se réservant la Russie comme ultime cible une
fois l'encerclement achevé.
Bien
évidemment, l'impérialisme thalassocratique n'a jamais expliqué son
avidité pour la Russie dans les termes un peu rudes de Mackinder et de
Spykman sur la nécessité pour les anglo-saxons de conquérir la Russie,
cœur de l’île monde Il disait s'opposer à l'autocratie tsariste puis au
« communisme », et maintenant à une néo autocratie poutinienne. On peut
remarquer que la guerre froide menée par la thalassocratie contre le
Russie ne change jamais quelque soit le régime politique qu'elle se
donne. Cette guerre froide est toujours d'autant plus violente que la
Russie devient forte et elle s'apaise quand cette Russie sombre comme
sous Gorbatchev et Elsine qui furent les « chouchous » de l'occident.
La Russie encerclée.
Considérons l'actualité de la guerre permanente et sempiternelle que mène la thalassocratie anglo-saxonne contre la Russie pour des motifs de permanence géopolitique.
La
Russie n'est pas partie de loin, elle put se réorganiser car héritière
de l'immense technologie soviétique même affaissée. Toujours experte en
technologie aérospatiale, en technologie minière et pétrolière,
possédant un grand nombre d'ingénieurs et de scientifiques rompus aux
technologies de défense et d'armement. La guerre d'Ingouchie contre la
Géorgie tenue à bout de bras par Israël et les USA fut un test qui
effraya les autorités russes. En effet, celles-ci comprirent l'état de
délabrement dans lequel se trouvait son armée, l'incurie complète de
l'armée géorgienne évita à la Russie un désastre. Un gros effort de
redressement des capacités militaires de l'armée russe fut décidé en
reprenant notamment les programmes de hautes technologies soviétiques
surtout en électronique et informatique abandonnés depuis un certain
temps. Ce redressement ne fut pas facilité par le fait que l'essentiel
du savoir faire militaire et aérospatial soviétique était en Ukraine
dans la région de Kharkov maintenant sous la mainmise étasunienne.
Puis,
le début de la présidence de Vladimir Poutine et surtout celle de
Medvedev fut quand même marqué par une grande naïveté des autorités
russes quand aux intentions de l'impérialisme. En Russie tout comme en
Chine beaucoup, dans les cercles du pouvoir, pensaient que
l'affrontement avec l'ouest était terminé que s'en était fini de la
« lutte idéologique » comme un militaire chinois de haut rang me l'avait
spécifié. Les oligarques autant russes que chinois, voyaient dans
l’extension de l'impérialisme US une grande opportunité pour s'enrichir
encore et encore au détriment de leurs peuples. Peu, très peu étaient
conscients du danger, c'est ainsi que la Russie et la Chine s'abstinrent
de voter contre la résolution 1973 permettant à l'OTAN, sous le
prétexte de l'organisation d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de
la Libye de détruire ce pays et de s'approprier ses richesses.
Cette
affaire Libyenne marqua une prise de conscience dans la perception des
russes et des chinois quand a la duplicité et des intentions de
l'impérialisme.
Un
tournant fut engagé, plus rien ne serait comme avant. Avec cette prise
de conscience soudaine, une guerre sans merci possible commença entre
l'impérialisme thlassocratique anglo-saxon et les tenants russes et
chinois du « heart land ».
Les conditions de la guerre impérialiste.
D'abord
le but de l'impérialisme aujourd'hui est de mettre la main sur les
systèmes politiques et financiers des états afin de les endetter et de
prélever ainsi un intérêt permanent alimentant le volume de capitaux
disponibles à la spéculation haussière sur les matières premières. En
second lieu seulement s'approprier les ressources de matières premières
afin de payer le minimum possible de redevances aux états. Le fin du fin
pour l'impérialisme est de s'approvisionner auprès d'organisations
terroristes ou mafieuses non étatiques trouvant ainsi les prix les plus
bas.
Le
prototype quasi caricatural de la guerre impérialiste fut la Libye qui
non seulement n'était pas endettée mais prêtait de l'argent au FMI. Bien
sure les redevances pétrolières que devaient payer les compagnies
étrangères à l'état libyen étaient les plus hautes que l'on puisse
trouver mais le peuple libyen vivait très bien.
Les
USA et ses satellites qui prétendent vivre en démocratie se doivent
d'abord de masquer ces sales guerres crapuleuses par des considérations
humanistes propres à tromper leurs peuples. L'impérialisme a mis en
place un double jeu et un soutien médiatique permanent pour le cacher
afin de donner du crédit à ses affirmations humanistes mensongères.
Évidemment
ce double jeu peu sembler contradictoire à l'observateur attentif, mais
l'impérialisme a prévu un argumentaire pour les médias afin qu'ils
puissent marginaliser ces observateurs trop gênants. Les accusations de
conspirationnisme, d'antisémitisme, d'extrême droite et de vouloir
remettre les juifs dans les chambres à gaz sont les insultes médiatiques
habituellement proférées à l'encontre de tous observateurs trop sérieux
ne pouvant s'exprimer que sur les réseaux sociaux.
Le
double jeu principal est « la guerre au terrorisme » entrepris suite à
l'opération du 11 septembre 2001. Les arabes et les musulmans en
générale, selon leur doxa médiatique seraient des gens dangereux qui
ourdiraient en permanence des attentats terroristes. Cette affirmation
fut appuyée par un grand nombre d'attentats sous faux drapeau dont le
plus célèbre est celui du 11 septembre 2001, bien d'autres ont suivi et
se suivent régulièrement comme l'affaire Charlie Hebdo ou la mascarade
du Thalys. Donner corps à cette affirmation est une préoccupation
permanente des médias aux ordres c'est ce que l'on appelle le
développement perpétuel de l'islamophobie.
Parallèlement
à une guerre au terrorisme imaginaire et gesticulatoire mettant en
cause des musulmans, l'impérialisme utilise des mercenaires musulmans
particulièrement violents combattant pour ses intérêts coloniaux et
impérialistes.
Affirmer d'un côté que l'islam est criminogène par essence et de l'autre fabriquer des « résistants » musulmans dans un hypothétique printemps arabe est un jeu dangereux mettant en permanence les médias aux ordres sur la corde raide.
Bien
entendu toute action de l'impérialisme, ou que ce soit, doit être vu in
fine comme une action contre la Russie cible essentielle de
l'impérialisme. Les hordes « jihadistes » levées un peu partout sur la
planètes pour combattre le régime laïc syrien ne sont engagées que dans
une étape leur permettant de s'aguerrir au combat. Leur but, assigné par
l'impérialisme via ses états vassaux est de les faire se déferler
contre la Russie et plus loin la Chine.
La
Russie ayant retrouvé ses forces a maintenant pris conscience des
desseins de l'impérialisme, elle sait que les USA avec ses affidés ne
lui laisseront jamais de répits, c'est la raison principale de son
intervention militaire en Syrie, elle attaque les mercenaires de la
thalassocratie avant que ceux-ci ne la prenne directement pour cible. La
raison secondaire est également de démontrer à l'agresseur le niveau de
ses capacités militaires afin de le faire réfléchir sur les
conséquences qu'auraient son engagement sur le sol russe.
USS Donald Cook survolé par un avion russe non armé, mais pourvu d'un système de brouillage
Enfin
la dernière raison est d'ordre médiatique, en effet dans son double jeu
l'impérialisme prétend combattre un terrorisme qu'il a lui même
fabriqué de toute pièce. A cet effet il a divisé ses mercenaires en deux
camps d'un côté celui qu'il arme ostensiblement au vu de tous, camp
qu'il a baptisé modéré, c'est principalement Al Nosra affilié à Al Qaïda
. On savait que cette organisation était une fabrication étasunienne
mais de là à l'avouer urbi et orbi c'est étonnant, ils font du « bon
boulot » certes comme l'affirma l'ineffable Fabius mais quand même, les
médias se doivent de ramer pour faire avaler cette histoire aux bas
peuples.
De
l'autre côté ils ont inventé l'Etat Islamique, ISIS ou Daesh qui
seraient les méchants médiatiques mais présentés avantageusement comme
incontrôlables donc pouvant être investis des missions les plus noires,
celles qui pourraient choquer des peuples ébahis. « C'est pas nous,
c'est pas nous ! » diraient les tenants de l'impérialisme, « tous c'est
horribles massacres ce ne sont que ces méchants arabes que d’ailleurs
nous combattons ». C'est ainsi que le nettoyage ethnique de l'Irak
préparé pour sa partition et prévu de longue date par les USA fut
l’œuvre de Daesh.
La
simulation d'une action militaire contre Daesh par une « coalition »
occidentale effectuée depuis une année n'a pu, curieusement, contenir
l'avance de cet « état » terroriste fort commode pour les USA. De
nombreux témoignages ont rapporté des parachutages d'armes et de
munitions aux mercenaires « islamistes », un officier israélien de haut rang conseillant ou commandant Daesh a même été capturé par les militaires irakiens.
Cependant,
nous observons par moment des affrontements aux USA entre deux camps
qui seraient sérieusement opposés au sujet de Daesh et de la Russie,
celui des jusqu'au-boutistes dans l'établissement d'un pouvoir étasunien
absolu et global sur le monde, les partisans d'une guerre totale que
seraient Hillary Clinton, le général Petraus ou le sénateur Mc Cain et
de l'autre côté les partisans d'un compromis avec les russes que
seraient Obama, Kerry et son entourage.
Doit-on
donner crédit à cette opposition qui pourrait être de façade?
Personnellement je doute fort qu'elle existe réellement car il ne faut
pas oublier qu'aux USA comme ailleurs c'est « l'état profond » qui
gouverne, (voir les écrits de Peter Dale Scott) http://www.voltairenet.org/article187500.html.
Les
USA comme traditionnellement les britanniques sont des experts en
double jeu, voir triple et tout ce qu'ils nous donnent à voir doit être
sujet à caution.
On
peut remarquer par ailleurs que l’État avantageusement appelé islamique
agit comme un repoussoir et un prétexte au développement de
l'islamophobie chère à la « guerre des civilisation » théorisée par
Samuel Huntington et largement médiatisée par toutes les extrême droites
du monde. Cet Etat Islamique (Daesh) joue magnifiquement bien deux
rôles, montrer un visage réaliste d'un terrorisme hyper violent
d'essence musulmane d'un côté et de l'autre disposer d'une armée
efficace de mercenaires bien encadrés et armés prête à toutes les basses
besognes qu'un état se présentant féru d'humanisme ne pourrait
perpétrer.
La
Russie, par son intervention militaire, contribue radicalement à mettre
un terme à cette politique d'illusionniste de la thalassocratie
anglo-saxonne. En attaquant Daesh le mauvais autant que les pseudo
modérés de la CIA, elle a déclenché des hurlements de tout ce que
l'impérialisme compte comme voix dans le monde et elles sont nombreuses.
Les
médias dont on sait qu'ils sont aux ordres et comme s'il fallait nous
en donner une preuve supplémentaire, se sont déchaînés contre la Russie
et son leader Vladimir Poutine. Rapportez vous à votre programme télé
habituel et vous verrez comment la russophobie se répand comme une
traînée de poudre. La Russie s'en prend au « terrorisme » montré
bruyamment comme étant islamiste, dont on nous dit que depuis 2001 les
USA et ses satellites lui feraient une guerre acharnée. C'est pour
l'impérialisme évidement intolérable car ce faisant tous ses plans de
domination sur le monde par la manipulation des consciences sont
dévoilés soudainement.
Alors
évidemment tout maintenant s'éclaire même pour les plus sceptiques et
cette guerre présentée par des médias aveugles ou, au mieux borgnes, comme
étant complexe est parfaitement simple, il n'y a bien que deux camps
celui de l'impérialisme terroriste et celui qui a entrepris de lui faire
la guerre car il fut acculé à la faire.
http://www.alain-benajam.com/2015/11/tout-s-eclaire-mais-completement.html