La vague d’attentats sans précédent qui a touché Paris hier soir et qui aurait fait, selon un premier bilan, au moins 127 morts,
est la conséquence directe de la politique étrangère menée par la
France en Syrie et qui vise moins la lutte contre le terrorisme
salafiste que la destruction de ce pays et le renversement du président
Bachar-al-Assad.
Si plusieurs auteurs du carnage perpétré dans la salle de concert du Bataclan auraient déclaré, selon des témoins : « C’est la faute de Hollande, c’est la faute de votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie », il faut ici rappeler quelle a été la réalité de la politique française dans ce pays depuis le début du conflit en 2011.
La république française, comme le révèle le président François Hollande dans un entretien avec le journaliste Xavier Panon,
a en effet fourni des armes aux « rebelles » syriens dés 2012. Par
l’intermédiaire de la DGSE, ce sont des canons de 20 mm, mitrailleuses,
lance-roquettes, missiles anti-chars qui auraient été livrés aux
rebelles dits « modérés », en violation de l’embargo mis en place l’été
2011 par l’Union Européenne.
Un conseiller de l’Elysée admet également auprès de Xavier Panon :
« Oui, nous fournissons ce dont ils ont besoin, mais dans la
limite de nos moyens et en fonction de notre évaluation de la situation.
Dans la clandestinité, vous ne pouvez agir qu’à petite échelle. À
moyens limités, objectifs limités. »
La France aurait également envoyé des forces spéciales sur le terrain
destinées à la formation et au soutien opérationnel des combattants.
En mars 2012, treize officiers français ont ainsi été capturés par l’armée syrienne lors
de la reprise du califat islamique instauré dans le quartier de Baba
Amr à Homs par la brigade Al-Farsouq et Al-Waleed. Cette dernière a
ensuite rejoint les rangs de l’Etat Islamique.
Le président Hollande, cité par le journal Le Monde a encore confié en août 2014 :
« Nous ne devons pas relâcher le soutien que nous avions accordé à ces rebelles qui sont les seuls à participer à l’esprit démocratique. »
Alors que le président Syrien Bachar-al-Assad a déclaré à plusieurs
reprises qu’il n’y avait pas de rebelles « modérés » sur le terrain, on
peut s’interroger sur la véritable nature des groupes rebelles soutenus
et armés par l’état français depuis 2012. Le ministre des affaires
étrangères Laurent Fabius a déclaré à ce propos en 2012 que le Front
Al-nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, « faisait du bon boulot »…
Une plainte de victimes syriennes des groupes rebelles a d’ailleurs été
déposée à l’encontre du ministre français à ce sujet auprès du tribunal
administratif de Paris pour « les fautes personnelles commises par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans ses fonctions. »
Dans un rapport de 2012 l’agence de renseignement militaire
américaine (DIA) avançait déjà que le soutien aux rebelles dits
« modérés » profitait en réalité essentiellement à l’Etat Islamique.
Selon le directeur de l’agence, le général Flynn le soutien indirect
des USA et de la coalition occidentale à l’Etat Islamique « était une
décision intentionnelle ». Dans un précédent article sur le rôle trouble
de la coalition occidentale en Irak et en Syrie, j’avais également
pointé différents éléments factuels qui montraient le soutien et la collaboration opérationnelle de la Turquie, des états-unis et d’Israël avec différents groupes djihadistes.
Ces différents éléments montrent assez clairement que la coalition
occidentale, dont fait partie la France, a mené une politique de soutien
à divers groupes djihadistes en Syrie dans l’objectif de renverser le
président Bachar-al-Assad, sous couvert de la fiction de l’aide apportée
à des groupes fictifs de rebelles « modérés ».
La véritable nature de ces prétendus groupes rebelles a été récemment mise en lumière par l’intervention russe qui a entraîné un déchaînement de protestations de la part des chancelleries occidentales au
motif que les frappes aériennes auraient visé les rebelles soutenus par
l’Occident. Or, les groupes frappés par l’aviation russe appartenaient à
l‘Armée de la Conquête, qui regroupe notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda et des groupes islamistes comme Ahrar al-Cham.
Il est malheureusement fort peu probable que le soutien de l’exécutif
français aux groupes djihadistes en Syrie soit dénoncé à la lumière de
cette vague d’attentats sans précédents, qui constitue pourtant son
aboutissement logique et prévisible. Le chaos auquel a été réduite la
Syrie et la prolifération des groupes djihadistes sont en effet le
résultat direct de la politique étrangère française au Proche et
Moyen-Orient.
Alors que lors des précédents attentats de janvier dernier,
l’exécutif avait érigé le réseau Internet, qui aurait
favorisé« l’auto-radicalisation » des terroristes, présentés à l’époque
de manière mensongère comme des « loups solitaires », en boucs émissaires censés masquer les lacunes et les incompétences des services de renseignement et de sécurité français, et
instauré des dispositifs de surveillance de masse des citoyens, cette
politique visant essentiellement les libertés individuelles, a montré
aujourd’hui son inanité. Il est pour autant fort peu probable que les
responsables des services de sécurité, dont le ministre de l’intérieur
Bernard Cazeneuve – qui ont une fois de plus failli à leur
mission – aient à rendre des comptes. Le gouvernement et la classe
politique, à quelques exceptions près, se retranchent une fois de plus
derrière l’émotion et l’injonction à « l’unité nationale ». Pourtant,
les mêmes qui aujourd’hui ont décrété l’état d’urgence et le
rétablissement des contrôles aux frontières s’engageaient il y a
quelques semaines à peine à participer à l’accueil des migrants syriens,
au nom de principes humanitaires, et ce malgré les réserves de l’agence
de coopération européenne Eurojust qui affirmait que le trafic clandestin entretenait des liens étroits avec les organisations terroristes en Syrie :
« C’est une situation alarmante parce que nous voyons
clairement que le trafic est destiné à financer le terrorisme et que les
passeurs sont utilisés parfois pour mener des infiltrations par les
membres de l’Etat Islamique. »
Si, comme le dit le président François Hollande, la France est « en
guerre » aujourd’hui, elle le doit donc pour l’essentiel aux
incompétences de l’exécutif et aux incohérences criminelles de la
politique étrangère française qui a soutenu et armé les groupes
djihadistes ayant plongé la Syrie dans le chaos…
P.S. : tiens, le 6 novembre, Daesh a récupéré des lance-roquettes français Apilas, merci pour eux M. Hollande, ils en feront probablement bon usage.
C’est un peu comme cette mythique vidéo de CNN en 2014 sur un camps d’entrainement d’ISIS / Daesh, où on voit incidemment la provenance de leurs tentes…
Source : Guillaume Borel,
pour Arrêt sur info.ch, le 14 novembre 2015.
Communiqué de DAECH |
Connexion DAECH - Israël ? Des responsables de la communauté juive française ont été avertis dès le vendredi matin
Des responsables de la sécurité au sein de la communauté juive
française ont été informés dès le vendredi matin d’attaques terroristes
bien que celles-ci n’aient débuté que le soir. C’est ce qu’indique le
journal Times of Israël, citant des sources franco-israéliennes basées à
Paris.
Times of Israël (source) :
Ce fait signifie deux choses :“Vendredi matin, des responsables de la sécurité au sein de la communauté juive de France ont été informés de la possibilité très réelle d’une large attaque terroriste dans le pays, selon Jonathan-Simon Sellem, un journal indépendant et représentant des citoyens français en Israël”
1- Les attentats ont été commis sous faux drapeau, à l'image des attentats contre Charlie Hebdo;
2- Daech et Israël travaillent la main dans la main, c'est à dire que c'est Israël qui contrôle Daech, pour le bénéfice exclusif de l'Empire anglo-sioniste. La France, dans cet affaire, n'est qu'un petit pion.
A qui profite ce crime ?
Un ancien officiel de la Maison Blanche avait déclaré que l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo qui avait tué 12 personnes, était une opération sous fausse bannière "conçue pour consolider l'état de vassal de la France envers Washington."
Le Dr Paul Craig Roberts, qui a été secrétaire adjoint au Trésor dans l'administration Reagan et rédacteur en chef adjoint du Wall Street Journal, a fait ces remarques :
"Les suspects peuvent être à la fois coupable et pigeons. Rappelez-vous tous les complots terroristes créés par le FBI qui ont servi à faire en sorte que le terrorisme devienne une menace réelle pour les Etatsuniens", écrit-il.
Nous savons que l'économie française souffre des sanctions US imposées contre la Russie. "Suite à la commande russe, les Mistral français ne peuvent être livrés en raison de l'état de vassalité de la France envers Washington, et d'autres aspects de l'économie française sont négativement impactés par les sanctions que les États marionnettes de l'OTAN ont été obligés d'appliquer à la Russie, à la demande expresse des Etats-Unis."
Il a ajouté que la CIA a apparemment ressuscité une politique qui a été menée contre les Européens pendant l'ère post-Seconde Guerre mondiale lorsque l'agence d'espionnage US menait des attaques dans les Etats européens pour les attribuer aux groupes communistes (opération GLADIO).
Le Dr Roberts a déclaré que ces opérations sous fausses bannières étaient prévues par les services étatsuniens en Europe pour créer la haine contre les musulmans et amener les pays européens sous la sphère d'influence de Washington.
Les attentats actuels à Paris constituent donc une continuation de ceux contre Charlie Hebdo : les commanditaires sont les mêmes, d'autant plus que l'EI/Daech est un outil créé, financé, entraîné et coatché par l'Empire anglo-sioniste, dont les chefs de file sont les États-Unis et Israël.
Conclusions
Toutes sortes de méthodes sont mises en œuvre, pour cacher aux
peuples qui sont leurs véritables ennemis, elles ont fait la preuve de
leurs efficacités dans un passé sinistre. Pourtant bien des
apprentis-sorciers nous ressortent les vieilles rengaines de l’ennemi à
combattre tous ensemble, le peuple uni derrière les multinationales et
les politiciens qui les servent.
Les faux combats contre la violence par ceux qui veulent en ignorer
la source tout en l’alimentant sont l’œuvre de sinistres pompiers
incendiaires. Ils sont les responsables de tous ces morts et
blessés. Leurs mines défaites et leurs mains sur le cœur devant les
caméras sont insupportables à voir, comme sont insupportables les
nouvelles menaces de terroriser les terroristes, aussi inutiles lors de
l’attentat de Charlie hebdo du 7 janvier, qu’elles le sont aujourd’hui.
Elles sont tout juste utiles pour s’attaquer aux libertés et renforcer
encore un état policier dans un tout autre but.
Ils n’empêcheront pas les attentats de demain si la même politique de
chaos est poursuivie à l’identique que celle voulue et mise en place
depuis des décennies par les impérialismes dont le français. Grand
pourvoyeur en armes des dictateurs, il prend toute sa place dans ce
dispositif des fauteurs de guerres.
Le peuple français, encore une fois, est victime d’un gouvernement
impérialiste qui sème la misère et la terreur pour défendre le capital
international sous les oripeaux d’un « socialisme » mille fois trahi. Et
c’est la France qui est bien entendu une nouvelle fois frappée, en
raison de ses interventions militaires directes ou indirectes qui
suscitent des réactions de haine partout où elles sont menées.
la France paie cher les rodomontades guerrières du « socialiste »
Hollande qui a voulu jouer au chef de guerre, tout comme son
prédécesseur, tout aussi grotesque dans ses postures martiales.
Fauteur de guerres ailleurs, meurtrier d’innocents et responsable de
la mort de nouveaux innocents en France, français ou immigrés de
toutes générations. Et tout ça pour remonter dans les sondages …
Hollande et toute sa clique, dégagez !
Sans doute, nous aurons des camarades, des amis, des proches parmi
les victimes, même inconnus, elles et ils sont nos morts, nous les
regretterons, nous les pleureront mais nous savons que c’est à cause de
vos guerres et que vous êtes responsables de leur mort et de leurs
blessures.
« ... fermeture de tous les équipements de la Ville:
écoles, musées, bibliothèques, gymnases, piscines, marchés
alimentaires » … Mais pas les grands magasins ni les supermarchés, car
les « terroristes » n’auront sans doute pas la mauvaise idée de s’y
rendre ! Les sempiternels moulinets inutiles des pompiers incendiaires …