Au cours du mois d’octobre dernier, les services
secrets algériens, le DRS, ont transmis une note exhaustive à la DGSE
dans laquelle il prévenaient leurs homologues français d’un fort risque
d’attentats terroristes dans la région parisienne au niveau des
« centres abritant des grands rassemblements de foules ».
Le DRS a fourni une liste de noms de certains « radicaux » français
d’origine algérienne et maghrébine qui sont entrés en contact avec les
combattants algériens de Daech. Placés sous surveillance depuis
plusieurs mois par les renseignements algériens, ces combattants ont
longuement conversé avec des radicaux français qui ont séjourné, pour
certains d’entre eux, dans les camps syriens.
Le DRS, selon nos sources, dispose aussi d’agents très bien entraînés
qui ont infiltré les rangs de Daech depuis plusieurs mois en se faisant
passer pour des candidats au djihad.
Le DRS s’est procuré, ainsi, grâce à ces agents infiltrés, des
informations très précieuses sur les plans de l’organisation terroriste.
« C’est ce qui explique, d’ailleurs, pourquoi nous n’avons pas subi
d’attaques d’une aussi grande cruauté que celles de Paris », se targue
un officier du DRS qui ne comprend pas le manque de réactivité de la
DGSE face aux informations qui lui ont été transmises.
Le DRS inquiet
Dans sa note, le DRS avait signalé les agissements suspects de Omar
Ismaïl Mostefaï, l’un des kamikazes français du Bataclan dont la
radicalisation avait été signalée par les services du contre-espionnage
algérien lors de ses séjours successifs en Algérie auprès de sa famille.
Le DRS avait aussi demandé dans sa note des échanges d’informations au
sujet des réseaux belges qui s’activent énormément pour envoyer des
renforts à Daech en Syrie.
L’incapacité de la Belgique à contrôler les va-et-vients de ces
radicaux a suscité une profonde inquiétude chez les responsables du DRS.
Ces derniers ont même élaboré une liste nominative des « frères », ces
jeunes radicaux originaires de France, dont des jeunes issus des
banlieues ou des Français convertis, qui arrivent dans les aéroports
algériens pour rallier ensuite des centres de formation « théologique »
proches du courant salafiste.
Pistés et surveillés, ces curieux visiteurs retournent en France
après avoir amélioré leur arabe et leur connaissance de la religion. Et
comme par hasard, plusieurs d’entre eux ont été repérés par le DRS en
Syrie ou à la frontière turque. Mais, dans les esprits de plusieurs
officiers du DRS, quelque chose ne tourne pas rond en ce moment au sein
des services de la DGSE.
La France a délibérément ignoré tous les avertissements
L’on apprend ainsi qu’une des bombes humaines du Bataclan, un dénommé
Samy Amimour, revenait de Syrie après avoir quitté la France – et y
être revenu pour commettre son irréparable forfait – tandis qu’il était
normalement placé sous contrôle judiciaire ! Bien que connu de la
Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qui l’avait
auditionné en octobre 2012, l’individu, malgré une mise en examen pour
association de malfaiteurs et était théoriquement sous contrôle judiciaire, se
baladait néanmoins tranquillement dehors.
- L’AFP nous informe que
la Turquie avait averti la police française par deux fois, en décembre
2014 et juin 2015, au sujet d’Omar Ismaïl Mostefaï, un des assaillants
du Bataclan. Les autorités turques se sont heurtées au mur du silence
des services français.
la Turquie reproche à Paris d’avoir fait la sourde oreille face aux avertissements de ses services de renseignement. Selon Ankara, Omar Ismaïl Mostefaï, un des tireurs du Bataclan, faisant l’objet d’une fiche S, avait été signalé plusieurs fois à la police française dans les six derniers mois pour son appartenance à la mouvance jihadiste.
la Turquie reproche à Paris d’avoir fait la sourde oreille face aux avertissements de ses services de renseignement. Selon Ankara, Omar Ismaïl Mostefaï, un des tireurs du Bataclan, faisant l’objet d’une fiche S, avait été signalé plusieurs fois à la police française dans les six derniers mois pour son appartenance à la mouvance jihadiste.
- Des alertes seraient également venues de Bagdad. Selon le correspondant de l’agence AP relayé par le Washington Post , l’Irak aurait averti la coalition internationale contre le groupe Etat islamique de l’imminence d’attaques sur le sol français, et ce vingt-quatre heures avant les attentats qui ont ravagé la capitale.
- Yves
de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs actuelles, révèle
l’information inédite de l’interview de Bernard Squarcini qui paraîtra
dans l’édition de ce jeudi 19 novembre. L’ancien directeur de la DCRI y
affirme que les services secrets syriens ont la liste des combattants
djihadistes français opérant en Syrie.
« SQUARCINI RÉVÈLE QUE LA
SYRIE AVAIT LA LISTE DES DJIHADISTES DE FRANCE OPÉRANT SUR SON SOL ET
L’A PROPOSÉ AUX FRANÇAIS. MAIS MANUEL VALLS A REFUSÉ ».
Ainsi donc, la autorités françaises ont rejeté les avertissements sérieux venant des spécialistes qui connaissent le mieux les terroristes islamistes : ceux qui les combattent (les Algériens et les Syriens) et ceux qui les aident et les abritent (les Turcs).
Pourquoi ?
Cela confirme-t-il la thèse d'attentats sous faux drapeau ?
Oui.
Cela confirme-t-il la thèse d'attentats sous faux drapeau ?
Oui.
Hannibal GENSERIC
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