Un rapide passage néanmoins pour narrer une
petite histoire qui fait baver de rage le Deep State et ses officines.
Voice of America, organe néo-impérial bien comme il faut, en est tout retourné : près de la
moitié du personnel militaire américain considère la Russie comme... un allié.
Brzezinski et McCain doivent faire un triple axel dans leur tombe.
Les chiffres, tirés du très sérieux Reagan
National Defense Survey réalisé au mois d'octobre, ont envoyé des ondes de
choc du côté du Pentagone, dont les divers porte-paroles montent au créneau. Si
46% de l'armée US a une bonne opinion de la Russie, c'est la faute à la
désinformation du Kremlin qui "sème le doute et la confusion". Bon
sang mais c'est bien sûr ! Ces perfides Russkofs sont capables de tout...
La suite de l'article est un ramassis d'explications
aussi alambiquées que pathétiques qui ont au moins un avantage : faire rire.
Source : Chroniques du Grand Jeu
La résistance creuse son trou toujours plus
profond
« Non, tu ne comprends pas. C’était les
Russes, on te dit, les Russes ! » Ainsi, avec le feuilleton sur la
destitution d’Adam Schiff [1] en congés pour
les Fêtes et que, aux dernières nouvelles, l’inspecteur général Horowitz, du
Ministère de la Justice, déballera son dossier début décembre, les vassaux des
médias du Deep State vous donnent leur propre cartilage de dinde à
ronger : « Les Russes l’ont fait ! Oui, vraiment, ils l’ont fait !
Croyez-nous ! »
Le New
York Times a concocté une histoire – Russia
Inquiry Review Is Said to Criticize F.B.I. but Rebuff Claims of Biased Acts
– destiné à faire croire aux lecteurs que le poil à gratter qui a piégé
l’ensemble de l’équipe du FBI, est venu d’un humble avocat, un nigaud nommé Kevin
Clinesmith qui s’est mélangé les pieds avec un courriel.
CBS
60-Minutes s’est joint
à la tournée des copains dimanche soir avec un reportage sur la réalité
optionnelle de la « Russie qui a piraté nos élections ».
C’était une autre tentative évidente de détourner l’attention de l’histoire
réelle, c’est ainsi que la société Crowdstrike, appartenant à l’oligarque
ukrainien Dmitri Alperovitch, a inventé l’histoire du piratage russe en premier
lieu.
Crowdstrike,
voyez-vous, avait été engagé par le Comité national du parti Démocrate et sa
candidate, Hillary Clinton, pour intervenir dans les élections de 2016.
Crowdstrike devint plus tard la seule entité autorisée à effectuer une enquête
médico-légale sur le serveur du DNC. Ils ont persuadé le FBI de ne pas
enquêter. En d’autres termes, l’entrepreneur du DNC a enquêté sur son propre
méfait. Quelqu’un se demande comment ça a fonctionné ?
Oui, je sais
que ça a l’air complexe et compliqué. Une partie de la campagne médiatique de
cette semaine vise à déconcerter le public américain quant à ce qui s’est passé
au cours des trois dernières années. L’obscurcissement a également été, en
partie, la mission de M. Schiff lors de ses audiences de destitution. Et ils
peuvent tous croire que cela fonctionne parce que les chiffres montrent que le
public se désintéresse d’une histoire qu’on fait paraître incompréhensible au mieux,
alors que c’est complètement faux au fond (et au pire). Ce faisant, les médias
américains se suicident avec le Parti Démocrate.
La CIA, le FBI, le département d’État ont tous joué un
rôle dans le coup d’État visant à renverser M. Trump et les médias ont joué tout au long
du processus. Ils ont doublé, triplé et quadruplé leur narration malhonnête et
maintenant ils sont pris au piège. Ils cherchent désespérément à se soustraire
à toute responsabilité dans tout cela. Beaucoup de gens pensent qu’ils vont
réussir. Beaucoup de gens veulent croire l’histoire que la Russie a piraté les
élections de 2016 pour aider M. Trump à vaincre Hillary. L’histoire n’est pas
vraie. Les suspects sont enfin découverts. Ils sont prêts à faire tomber le
pays plutôt que d’en subir les conséquences.
Pour lui,
les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne
dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire
notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au
ciel.
NOTES
Pensée finale: comme en Russie en 1917 et aux États-Unis aujourd’hui, un
nommé Schiff [8] était/est en train de diriger le projet.
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Hannibal GENSÉRIC
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