George Soros et les globalistes [1]
désignent leur projet politique par les termes de « société ouverte ».
Pour eux, cette société ouverte constitue bien plus qu’un idéal politique. Il
s’agit en fait d’une révolution anthropologique totale qui vise à transformer
l’humanité dans son ensemble et à abolir les États-nations historiques qui
forment encore le cadre normatif des relations internationales. Pour rejoindre
cet objectif, les globalistes usent d’une forme d’ingénierie sociale qui agit
sur les sociétés humaines de manière progressive mais continue. Cette
méthodologie – qui vise à une transformation furtive et ininterrompue de la
société à l’insu des citoyens – a été théorisée en son temps par les pères
fondateurs de la cybernétique et du marxisme culturel.
Elle est aujourd’hui
employée par les réseaux Soros avec une efficacité inédite dans l’histoire contemporaine.
Il s’agit d’une conception supra-politique ou métapolitique qui vise à
dissoudre progressivement le politique et les prérogatives des États-nations au
sein d’un « super-État » mondial qui viendrait
encadrer et piloter la vie de l’humanité toute entière. Une humanité conçue dès
lors comme un seul œkoumène planétaire unifié et intégré.
Cette notion de « société ouverte » constitue l’aboutissement
radical du processus historique de sécularisation entamé en Occident depuis la
Renaissance. Un processus qui a vu se succéder différentes phases : Réforme,
Lumières, Saint-simonisme, socialisme utopique, marxisme théorique, communisme
des origines et bolchévisme [2] (qui
muteront en Stalinisme puis en « Soviétisme ») ; marxisme culturel et
freudo-marxisme universitaire après 1945 et enfin libéralisme-libertaire après
mai 68. Chaque vague de ce mouvement de sécularisation étant plus radicale et
plus profonde que la précédente. La société ouverte comme projet métapolitique
synthétise toutes les phases précédentes de ce processus de sécularisation.
Elle opère aussi la jonction entre le freudo-marxisme anti-stalinien et la
critique libérale des autoritarismes et de l’historicisme effectuée en son
temps par Karl Popper. Aux « historicismes » platonicien, hégélien, marxiste
ou fasciste, la société ouverte substitue l’impératif catégorique et
téléologique de la convergence de toutes les sociétés humaines vers un «
démos » planétaire unique.[3]
A une conception géo-politique et historique d’un homme différencié, elle
substitue la conception universaliste et cosmopolite d’une humanité unique
et sans-frontières. Le rejet de l’historicisme propre à cette notion de société
ouverte, développée par Popper [4] et
radicalisé par Soros, aboutit paradoxalement à un « historicisme de
la fin de l’Histoire ». Une fin de l’histoire qui verrait toutes les
narrations humaines converger et fusionner dans une unité mondiale du genre
humain enfin réalisée. Ici pas de dialectique entre l’Un et le particulier mais
bien la fusion et confusion des particularismes dans une unité ubique et
planétaire.
Cette notion de Société ouverte recouvre très exactement cet universum
qu’évoquait Carl
Schmitt dans La notion de politique ; un universum qui en se
prétendant universel tend à nier l’existence même du politique qui est par
nature « pluriversel ». La société ouverte en tant qu’idéal d’une fin
des altérités nationales en vue d’une paix mondiale définitive et utopique (au
sens propre) constitue une
négation de l’essence du politique selon la définition qu’en donne Carl
Schmitt et l’ensemble des penseurs conservateurs. La société ouverte est en
fait une cosmo-politique qui a comme horizon d’attente la fin de la
géopolitique et la fin du politique.
D’où son recours à l’ingénierie sociale et à la cybernétique afin de contrôler par des moyens
post-politiques les masses humaines dénationalisées qu’elle entend
gérer [5]. Mais, à mesure que la
société ouverte dissout l’ordre normal des relations internationales en le
parasitant de l’intérieur via les instances supra-étatiques et transnationales,
s’installe alors une forme de guerre civile universelle dont les flammes ne
cessent d’éclairer l’actualité. En témoignent les conflits contemporains qui
sont de moins en moins des guerres inter-étatiques déclarées mais des conflits
asymétriques et hybrides où s’affrontent les « partisans » et les
pirates d’une société liquide universelle au sein de théâtres d’opérations
toujours plus flous, brutaux et non conventionnels. Dans l’esprit mondialiste,
ces guerres sont les prolégomènes et le processus nécessaires vers une fin
prochaine des antagonismes internationaux
A mesure que progresse le cosmopolitisme et son millénarisme anti-étatique,
progresse de concert la guerre civile mondiale. Pour freiner cette tendance
inéluctable et de manière similaire au communisme des origines, l’idéal d’une
fin de l’État et d’une parousie post-politique aboutira de fait au retour d’un arbitraire plus violent
que ce qu’aucun État n’aura jamais infligé à ses citoyens dans l’Histoire.[6] Si les États-nations sont défaits,
émergera alors un Léviathan mondial d’une brutalité inédite et sans
frein. C’est à un avatar de ce Léviathan libéral que se sont heurtés les gilets
jaunes en France cette année. Le Léviathan libéral protège les migrants dont il a besoin comme esclaves
et pour dissoudre les nations mais il crève les yeux des français
opposés aux conséquences du mondialisme. Le Léviathan macro-merkelien a
besoin de plus de migrants pour empêcher les révoltes populaires et pour en
faire ses auxiliaires de police contre les patriotes français.
Demain, face au risque d’une contagion internationale d’un retour du
nationalisme, c’est l’ensemble de l’Occident libéral qui peut se transformer en
Léviathan et principalement l’Union-Européenne qui n’acceptera jamais de
modifier sa forme fédérale jacobine-globaliste en une confédération
d’États-nations souverains mais coopérants. L’essence du mondialisme c’est la
liquidation du peuple, quelle que soit sa forme : sanglante sous le
jacobinisme ou le bolchevisme, souriante sous sa forme actuelle. La société
ouverte c’est la mort du peuple avec le sourire. Mais un sourire qui va devenir
toujours plus nerveux et contracté, à l’image de la face d’Emmanuel Macron face
aux gilets jaunes.
Aparté. "Je me demande toujours ce qui est le plus
dégeulasse, une merde de Juif bien aplatie, ou un bourgeois français tout
debout... lequel qu'est infect davantage? Je peux vraiment pas décider. "
L-F Céline
La société ouverte et les
fractures géopolitiques contemporaines
Face à ce projet globalisant d’une société ouverte transnationale, on
observe une lutte toujours plus affirmée au sein du monde occidental entre globalistes sorosiens – type Merkel-Macron et
autre Trudeau – et une tendance que je qualifierais de néo-occidentaliste – type
Trump-Orban-Salvini. Cette ligne de fracture entre globalistes et
néo-occidentalistes traverse tout l’Occident et s’avère déterminante quant à
l’avenir du système des relations internationales. Irons-nous vers plus
d’intégration globaliste ou bien l’anglosphère et ses alliés vont-ils
faire bloc pour contrer une alliance stratégique eurasiatique et l’émergence
d’un monde post-occidental ?
Pour avoir les mains libres dans la guerre géo-économique qui se joue entre
l’empire américain et ses rivaux stratégiques eurasiatiques, il devient urgent
pour les néo-occidentalistes de contenir l’influence à l’intérieur de
l’Occident que possèdent les réseaux Soros et à la limite de les laisser agir à
l’étranger. C’est-à-dire là où ils peuvent être utiles pour aller chatouiller
les géants mondiaux que sont la Chine et la Russie sur leurs marches. Comme à
Hong-Kong, en Ukraine, en Géorgie, en Arménie et partout ailleurs sur ces
verrous-pivots du « Rimland » qui ceinturent l’« Heartland »
eurasiatique. Les néo-occidentalistes (qui ne sont pas exactement les
néo-conservateurs de l’époque de Bush) convergent parfois avec les sionistes de
droite afin de contrer les liens qu’entretiennent les réseaux Soros et la
gauche israélienne type Ehud Barak mais ils peuvent aussi diverger comme
l’illustre l’éviction plus récente d’un John Bolton. A ces hauteurs du pouvoir
politique occidental le vent souffle très fort et change très vite de direction
…
L’affaire Epstein fut un bon indicateur de cette friction entre une gauche «
sorosienne » globaliste et une droite néo-occidentaliste philo-sioniste.
Dès 2015, Trump avait ainsi attaqué Bill Clinton sur sa fréquentation assidue
de Jeffrey Epstein et de ses « prestations ».[7]
Dès qu’Epstein fût suspecté de détournements de mineures, Donald Trump se
rapprocha ainsi de Bradley Edwards, l’avocat des jeunes victimes. Bradley
Edwards affirma même que Trump fût le seul « people » à avoir agi de la
sorte et que sa collaboration lui fût précieuse.
On connaît par ailleurs la proximité d’Epstein avec Ehud Barak, proximité
qui a été révélé par les photos du Daily Mail où l’on peut voir
Ehud Barak « entrant dans la résidence de Jeffrey Epstein à New York en 2016,
le visage partiellement caché, et d’autres de jeunes femmes pénétrant le même
jour dans la résidence. » Ehud Barak qui annonçait fin juin 2019 « la
fin de l’ère Netanyahu », se retrouvait ainsi propulsé comme amateur de
filles mineures en pleine une du Daily Mail, le deuxième quotidien
britannique en nombre de ventes. Ceci en pleine période de tensions sur le
Brexit, ce dernier soutenu par l’administration Trump contre les
euro-globalistes sorosiens. Ehud Barak est par ailleurs régulièrement accusé par
la droite israélienne d’être soutenu par Soros et ses relais israéliens.
Netanyahu fût ainsi le premier ravi des révélations sordides sur Ehud Barak.
Révélations qui survinrent peu avant les récentes élections législatives
israéliennes et qui s’annonçaient difficiles pour le Likoud.
On voit ici un axe Trump-Netanyahu se confronter à une gauche
internationale Clinton-Epstein-Barak-Soros. Et ça n’est que le point le
plus saillant de cette confrontation, car sur les questions de société les plus
clivantes comme l’avortement, le communautarisme LGBT ou l’identité nationale,
ces deux orientations du monde occidental se font face et divergent
régulièrement.
A la fin de mon étude sur les réseaux Soros
je parlais d’une « unité et scission au sein du judaïsme politique »,
cette ligne de tension n’a fait que s’accroître depuis. Le très influent
néo-conservateur Daniel Pipes va jusqu’à parler d’une « opposition
frontale entre l’État d’Israël et l’establishment juif européen ». Daniel
Pipes accuse ainsi la gauche juive de la diaspora de refuser l’alliance que
devraient faire les juifs avec les conservateurs et les populistes occidentaux
; alliance qui permettrait de contrer les ennemis d’Israël et de l’Occident que
sont la gauche et l’Islam [8]. C’est
la ligne de dénonciation de l’« Islamo-gauchisme » que suivent en France
les Golnadel, Elizabeth Levy, Ivan Rioufol, Eric Zemmour etc. ou des médias
comme la revue l’Incorrect. C’est une stratégie qui vise à pousser les
nations européennes vers
une alliance judéo-occidentale américano-centrée face au
cosmopolitisme sorosien. C’est une tendance géopolitique qui a toujours existé
aux États-Unis où dès les années cinquante, Robert
Strausz-Hupé (d’ascendance juive et huguenote) créait l’Institut de recherche en
politique étrangère (Foreign Policy Reseach Institute – FPRI), un influent
centre de formation géopolitique qui visait à réarmer conceptuellement
l’Amérique dans le contexte de la guerre froide.
Robert Strausz fût en quelque sorte le père du néo-conservatisme, il
théorisait l’idée d’une Europe décadente qui devait être sauvée des griffes de l’Asie
russe, chinoise et arabe. Pour ce faire, l’Europe devait être gérée comme
une province d’un empire américain comparable au rôle que tenait l’Empire
romain pour les cités grecques face à l’empire perse asiatique. Il théorisait
aussi l’idée d’un empire universel américain, éclaireur armé de la démocratie
mondiale. Une idée qui sera reprise par les néo-conservateurs du Project for
the New American Century (Projet pour le Nouveau Siècle Américain, PNAC) à
la fin des années 1990.
Les néo-occidentalistes comme Trump (ou son ancien conseiller Bannon) sont
plus réalistes, moins idéalistes et donc moins interventionnistes que les
néo-conservateurs. L’idée d’un empire américain universel les intéresse moins
que d’empêcher l’éclatement des États-Unis sous le poids de leurs contradictions
internes tout en maintenant une influence américaine assez forte pour contrer
la montée de la Chine afin de rester en tête du système des relations
internationales au XXIème siècle.
Mais Trump ne tient pas l’ensemble de la structure du pouvoir américain,
aussi les tendances globalistes ou sionistes durs (qui se confrontent entre
elles) poussent les États-Unis vers leurs agendas respectifs et empêchent Trump
de réaliser pleinement ses promesses électorales d’un retour à un
isolationnisme modéré.
Comme on le voit, le système géopolitique international est partagé entre
différentes tendances lourdes qui cherchent chacune à imposer leurs
orientations géopolitiques, idéologiques et sociales.
On pourrait
décliner ces tendances ainsi :
1/ Un pan-conservatisme néo-occidentaliste
promu par l’administration Trump et ses alliés en Europe, en Grande-Bretagne et
par la droite israélienne. Ce pan-conservatisme veut ménager la Russie face à
la Chine mais empêcher une convergence stratégique UE / Russie. C’est d’une
certaine manière la pensée de Samuel Huntington qui est ici réactualisée. Des
commentateurs superficiels ont ainsi beaucoup ri de l’intention de Trump de
racheter le territoire du Groenland mais en plus d’être une tête de pont
stratégique sur l’Océan Arctique face à la Russie et l’Eurasie, il faut se
souvenir que la carte du monde que proposait Samuel P. Huntington dans son
livre « Le Choc des civilisations » incluait précisément le Groenland et
les pays scandinaves comme faisant partie de la civilisation chrétienne
occidentale dans son classement des civilisations mondiales. Ce
pan-conservatisme qui marquait de plus en plus de points sur l’échiquier
occidental a reçu plusieurs coups d’arrêts récents depuis les dernières
élections européennes avec le scandale Strache en Autriche, la fin de la
coalition Lega / M5S en Italie ou encore le blocage du Brexit en
Grande-Bretagne. Ce qui démontre la puissance toujours intacte de l’européisme
sorosien.
2/ Un européisme globaliste « sorosien » pur jus, dont le
centre de gravité politique est actuellement incarné par le couple Macron-Merkel.
D’où le traité d’Aix-la-Chapelle (traité sur la coopération et l’intégration
franco-allemandes) signé par Macron et Merkel cette année. Ce traité vise à
accélérer la constitution d’un pôle continental globaliste intégré et d’un plan
B pour l’UE face aux risques d’émiettement ou même un simple changement
d’orientation de l’UE que peut favoriser la montée des souverainismes en
Europe. Une montée pour l’instant freinée par les manœuvres politiciennes en
Italie, Grande-Bretagne et Autriche.
3/ Une intégration géo-économique eurasiatique dont le moteur
principal est la Chine et sa volonté de réaliser le projet grand-continental
des « nouvelles routes de la soie ». Rappelons que le projet des
nouvelles routes de la soie appelé officiellement « One Belt, One Road »
(OBOR) a pour ambition de s’étendre du Pacifique jusqu’à la mer Baltique et
qu’il vise en plus de la Chine, « 64 pays asiatiques, moyen-orientaux,
africains et d’Europe centrale et orientale ». Avec un budget de 800 à
1.000 milliards de dollars (cinq à six fois le budget du plan Marshall), ce
projet pourrait permettre à la Chine de réaliser ce qui constitue la grande
crainte des géopoliticiens anglo-saxons depuis toujours : l’intégration économique du
continent eurasiatique dans son ensemble à l’horizon 2049, date
anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine. Une
intégration économique qui déplacerait le centre des affaires mondiales de l’Occident
vers l’Eurasie mais une Eurasie pilotée par la Chine et non pas par l’Europe et
la Russie.
Pour une quatrième orientation
géostratégique européenne
Il faut être réaliste, dans chacune des trois options que je viens
d’énoncer, ceux que j’appelle les peuples « natifs-européens » ont plus
un destin d’objets que de sujets politiques. La situation actuelle est très
périlleuse pour nos peuples sur tous les plans : démographique,
économique, sécuritaire, culturel, civilisationnel, religieux etc.
Sur le plan des valeurs et d’une certaine volonté de freiner la culture de
mort mondialiste, le pan-conservatisme et ses alliés souverainistes
apparaissent comme la meilleure de ces trois orientations mais au niveau de la
politique étrangère, avec le parasitage permanent du sionisme religieux dur,
cette orientation s’avère problématique pour nos intérêts géostratégiques au
Moyen-Orient et en Eurasie.
Quant à l’Européisme des Macron, Attali, Soros, Merkel, il ne vise pas à la
constitution d’une confédération des États-nations européens dans le but
d’accéder à un niveau de puissance géopolitique supérieure mais bien à la
création d’un espace politique et d’un « démos » pan-européen qui
remplacerait à terme les nations historiques européennes dans le cadre d’une gouvernance
globale. Ce prétendu souverainisme européen bute sur une aporie : comment
concilier un quelconque souverainisme continental avec l’impératif catégorique
kantien d’une Europe région-monde d’une gouvernance mondiale intégrée ?
Cet européisme est avant tout un cosmopolitisme maquillé par des promesses de
souveraineté européenne qui ne se réalisent jamais.
Pire, cet euro-globalisme qui se veut universel ne l’est pas pour les
puissances extérieures à l’Occident. Puissances qui sont en droit de refuser l’impératif
catégorique sorosien d’une gouvernance mondiale et de le considérer comme un
nouvel avatar du colonialisme occidental. Surtout, cet euro-globalisme désarme
l’Europe dans la course normale des affaires du monde pour la préservation, le
maintien voire l’extension de nos intérêts dans la lutte permanente qui oppose
les puissances géopolitiques entre elles. Cet euro-globalisme n’est pas
universel et ne constitue qu’une orientation géostratégique parmi d’autres mais
une orientation qui pourrait s’avérer à terme fatal pour l’Europe dans son
ensemble.
En tant que Français et Européens, la vision, la boussole géopolitique qui
devrait actuellement continuer de nous guider me semble être cette idée
toujours neuve et actualisable d’un axe
Paris-Berlin-Moscou (ou Moscou-Berlin-Paris) et d’une entente stratégique continentale
entre souverainistes non-alignés. C’est la seule option géopolitique
et civilisationnelle capable de faire pièce en premier lieu à l’euro-globalisme
et à l’Union-Européenne mortifère des Soros/Macron/Merkel mais aussi de
contenir l’anglosphère néo-occidentaliste et la montée de la Chine. Entre la
bête de la mer et la bête de la terre, entre Léviathan et Béhémoth, ce serait
bien de ne pas avoir à choisir notre prochain maître …
Seule une volonté de puissance et de coopération euro-russe (eurussienne)
pourrait empêcher soit notre servitude prochaine, soit la diffusion universelle
de la guerre civile mondiale. Seule une volonté de puissance et de coopération
euro-russe pourrait empêcher l’écartèlement des peuples romano-germaniques et touraniens dans la guerre
géo-économique mondiale entre néo-occidentalisme, néo-asiatisme et globalisme
post-national. Sur cette voie, la Moldavie constitue une clef de voûte de cette
architecture géopolitique ambitieuse mais vitale pour l’avenir de nos peuples
et de notre descendance.
Par Pierre-Antoine
Plaquevent,
Analyste politique, expert en soft power et infoguerres
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NOTES de Hannibal Genséric
On ne pourrait pas comprendre cette
guerre si on ne gardait pas toujours à l'esprit le fait que la juiverie
internationale se tenait derrière toutes les forces anormales que nos ennemis
unis utilisaient pour tenter de tromper le monde et de maintenir l'humanité
dans le noir. C'est, pour ainsi dire, le mortier qui maintient la coalition
ennemie fermement unie, malgré ses différences de classe, d'idéologie et
d'intérêts. Le capitalisme et le bolchevisme ont les
mêmes racines juives, deux branches du même arbre qui portent finalement le
même fruit.
Éditorial de 1945 de Joseph Goebbels,
publié le 21 janvier 1945 dans Das Reich, le principal journal hebdomadaire
allemand de cette époque.
Depuis le début du XXe siècle, l’histoire n’est plus que
l’écriture accélérée du schéma directeur messianique talmudique: la création
d’un État mondial dont la capitale est Jérusalem, gouvernée par l’Antéchrist,
un Rothschild.
Cela nécessitera une autre guerre mondiale afin de génocider les
goyim.
Cela a été écrit en
réponse à Churchill
&Hitler étaient des partenaires secrets.
«Le
culte des Gentils envers les Juifs, leurs courbettes obséquieuses, leur
déférence servile envers eux et leur désir d'être menés par eux comme des
moutons me déconcertent. La haine maniaque, frénétique, écumante à la bouche et
la cruauté sanguinaire des Juifs, leurs Gros Mensonges sans fin, je n’arrive
pas à m’y faire. »"~ Douglas Reed (1895-1976), correspondant en chef pour le London Times,
et auteur du classique et politiquement incorrect "La controverse de
Sion".
Lecture essentielle pour comprendre la genèse du sionisme et ses
méfaits passés, présents et à venir. H. Genséric
[4] Comprendre le mondialisme Juif: "Les espérances
planétariennes" d'Hervé Ryssen
Le mondialisme est moins un phénomène naturel que le
résultat d’une inlassable propagande qui a envahi depuis longtemps l’ensemble
des médias du monde occidental.
A travers l’analyse de dizaines de livres d’auteurs
contemporains (Jacques Attali, Marek Halter, Edgar Morin, Elie Wiesel, Alain
Finkielkraut, B.-H. Lévy, Jacques Derrida, Alain Minc, Guy Sorman, Philip Roth,
George Soros, Mario Vargas Llosa, etc.) ou plus anciens (Stefan Zweig, Joseph
Roth, Albert Einstein, E. Lévinas, Albert Cohen, Hannah Arendt, Karl Popper,
Herbert Marcuse, Wilhelm Reich, etc.), Hervé Ryssen démontre, dans un langage
très clair, l’implication de nombreux intellectuels juifs dans la genèse de
l’idéal “planétarien”, en s’appuyant sur des centaines de citations dûment
référencées.
Qu’ils soient philosophes, sociologues, historiens,
cinéastes ou romanciers, qu’ils soient marxistes ou libéraux, ces intellectuels
et artistes semblent travailler sans relâche en faveur d’un monde unifié, dans
lequel les frontières et les nations auront disparu au profit d’un gouvernement
mondial. Mais si de nombreux Occidentaux s’étaient déjà aperçus de cet
activisme, personne, jusqu’à présent, n’en avait expliqué les fondements religieux.
Ce militantisme permanent ne correspond en effet à
rien d’autre qu’à une foi religieuse centrée autour de l’attente du messie. Il
faut en effet savoir que dans la tradition juive, l’attente messianique se
confond avec l’avènement d’un monde de “Paix”, où tous les conflits ─ qu’ils
soient sociaux (le marxisme), raciaux ou nationaux (le mondialisme actuel) ─
auront disparu (cf. George Steiner, Lévinas, J. Kaplan) au profit de l’Empire
global.
Voilà ce que sont les “Espérances planétariennes” :
c’est cette tension permanente qui conduit à agir et à militer continuellement
pour édifier un monde sans frontière et hâter l’arrivée du Messie.
[5] La même méthodologie
est poursuivie par les islamistes (frères siamois des mondialistes sionistes).
Leur projet mondialiste s’appelle le Califat qui devrait couvrir tout le monde
musulman. La création du califat doit passer par la destruction des états
nations. Le sionisme et l’impérialisme occidental ont été prompts à leur venir
en aide, et on a eu ce qu’on appelle le Printemps Arabe. Ainsi furent
détruits les états nation de Tunisie, de Libye, du Soudan et d’Égypte, et les
mafias islamistes ont été installées au pouvoir. Ces coups d’état ont été
précédés par la destruction de l’Irak et son occupation par les
judéo-américains. Grâce à leur pugnacité et leur sens patriotique, l’Algérie et
la Syrie continent à vaillamment résister. En ce moment, l’Algérie est la cible
préférée des médias sionistes, dont la quasi-totalité des médias français. Ces
médias sont furieux de l’échec de leur subversion dénommée Hirak, qui n’est que
la continuation du sinistre Printemps Arabe et de la misère et la sécurité qu’il
a engendrées.
[7] Contrairement à ce que
prétend l’auteur de cet article, Trump a été tout aussi proche d’Epstein que
Bill Clinton :
[8] L’auteur montre ici son
islamophobie et son lepénisme déclaré. Il oublie que la majorité du monde musulman
est sous domination occidentale (tous les royaumes et émirats sont des chasses
gardées occidentales). Il préconise de diriger les forces juives (de droite et
de gauche) contre les pays musulmans (y compris les alliés de l’occident), et contre la Chine. Il se déclare ouvertement impérialiste, sans vergogne.
L’islamophobie
en France : une si vieille histoire
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ANNEXE :La Trilatérale
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ANNEXE :La Trilatérale
La commission trilatérale est think-tank mondialiste rassemblant certaines
grandes puissances occidentales.
Il faut connaître un peu le co-créateur de la Trilatérale pour constater
qu’il n’y a pas de hasard. Celui-ci est en effet le chef d’une puissante secte maçonnique internationale exclusivement juive.
« Cette organisation secrète fut créée en juin 1972 par David
Rockefeller et Zbigniew Brzezinski, notamment parce que les
organisations bien établies, telles que les Nations unies, n’allaient
pas assez vite pour mettre en place le « Gouvernement
mondial unique ». Cette organisation élitaire a pour but de
réunir dans un seul pool les puissances de pointe des géants de l’industrie et
de l’économie, c’est-à-dire des nations trilatérales – États-Unis, Japon et
Europe de l’Ouest – et elle vise à créer, une fois pour toutes, le « Nouvel Ordre mondial ». Cette organisation permet
à l’élite venant de diverses branches de la franc-maçonnerie de se rencontrer à
une échelle mondiale pour collaborer à un travail secret ; elle doit aussi
élargir l’influence politique des « Bilderberger ». La plupart des
membres européens avaient des contacts avec les Rockefeller pendant des années.
Cette organisation se compose d’environ 200 membres qui, contrairement aux
Bilderberger, sont permanents.
La « Commission trilatérale » contrôle avec les membres du CFR
toute l’économie des Etats-Unis, la politique, l’appareil militaire, le
pétrole, l’énergie etc. Ses membres sont, entre autres, des patrons de
konzerns, des banquiers, des agents immobiliers, des économistes, des
politologues, des avocats, des éditeurs, des dirigeants syndicalistes, des
présidents de fondations et des éditorialistes.
Hannibal GENSÉRIC
Les juifs par ci ,les juifs par là le tout mâtiné de sionisme, je me suis toujours posé la question : pourquoi votre blog "SI INSTRUCTIF" n'est toujours pas mis à l'index quand on connaît aujourd’hui le poids de la censure!!!!
RépondreSupprimer1) la plupart des articles sur les juifs sont écrits par des juifs ! Shamir, Atzmon, etc.
RépondreSupprimer2) essayez de partager sur Facebook mes publications, et vous verrez la censure. la plupart des moteurs de recherche le placent "caché." à tel point que le nombre de lecteurs par jour est passé de 13000 en moyenne à la moitié, et la censure est de plus en plus sévère. La liberté de la presse et d'opinion est plutôt théorique. Comme beaucoup de gens, il vaut mieux migrer sur VK, sur lequel la liberté est garantie.
J'apprécie vos articles et votre engagement.
SupprimerEn outre les recensions sont toujours enrichissantes.
numidia-liberum un site web qui mériterait d'être cité plus souvent.
- Entre (( & )) : commentaires personnels -
RépondreSupprimerIl ne s'agit pas des Juifs, en fait, mais des Lévites. Ce clan a toujours contrôlé les Juifs, et l’on peut douter qu’ils en faisaient/en font partie puisque ce sont eux qui sont (auto)désignés par “Dieu” pour recevoir et faire appliquer les “lois divines”. Ce sont les Lévites qui indiquent aux Juifs leurs ennemis, leurs droits et leurs devoirs, mais eux-mêmes n’y sont pas contraints. Par exemple, leurs enfants mâles n’étaient pas circoncis à l’âge obligatoire comme les enfants des Juifs.
(( S’ils l’étaient par la suite et s’ils le sont aujourd’hui, je l’ignore )).
Lorsque, il y a longtemps, le Peuple Juif se déplaçaient, le clan des Lévites étaient toujours au-milieu du campement. C’est eux qui désignaient leurs places aux autres clans, ainsi que l’endroit où devaient se tenir leurs gardes. Tous devait protéger les tentes lévites.
Les Lévites ne vont pas à la guerre, ils y envoient les autres.
Les Juifs de base sont tenus de donner 10% de leurs revenus (la dîme) au clan Lévite. Et les Lévites ont le droit (( “divin”, cela va sans dire )) de percevoir également la dîme sur toutes les offrandes faites au Temple. Ils donnent eux-mêmes leur dîme sur les offrandes versées au Temple par le Peuple. A part cette petite participation, ils n'ont aucune obligation. Et comme les Lévites ont la charge de la gestion des offrandes, leur petite participation leur revient de toute façon.
Ils ont ainsi accumulé depuis des millénaires des fortunes absolument gigantesques, confiées à des banques juives partout dans le monde, qui les font prospérer et multiplier. Les grands prêtres utilisent une partie de ces fortunes pour mener à bien leurs entreprises de démolition et d'asservissement de l'Humanité. Ils se servent aussi et surtout, pour ce faire, de leurs antiques pouvoirs occultes, pouvoirs qu’ils ne partagent pas avec leur Peuple et qu’ils ont perfectionnés au cours des siècles.
(( J’ouvre ici une parenthèse que j’estime importante: personne n’est plus puissant que l’Infini Créateur. Et comme Il nous a donné Sa Lumière, Son Intelligence, Son Amour, Sa Force et Ses Pouvoirs, nous sommes très puissant(e)s aussi, nous autres, Humain(e)s de la Terre - même si nous l’avons oublié. ))
Les grands Prêtres ont donc créé les religions pour nous séparer, nous monter les uns contre les autres et nous culpabiliser. Ces pouvoirs occultes & moyens financiers leur ont permis d’influencer l’Humanité pour la mener à sa perte. (( Hollywood et ses séries morbides, le satanisme quotidien, les théories du genre, le féminisme et tous les trucs en ismes, ce sont eux. La destruction de la Famille et de la Terre, la pornographie et tout ce qui souille l’âme, ce sont eux.. ))
Depuis des temps immémoriaux, les grands prêtres succèdent aux grands prêtres, toujours issus du clan Lévite, car seule cette caste a le “droit divin” de régner sur la plèbe qu’ils envoient au massacre et sur laquelle, surtout, ils font porter depuis toujours le poids des malversations qu’ils concoctent & font exécuter de derrière l’épais rideau de l’anonymat, car c’est ainsi que règnent les lâches & cruels dits-“puissants” de ce monde.
Une partie de ceci est décrit dans l’Ancien Testament, ainsi que dans le Livre-7 de la série “Les Cèdres qui Tintent”.
Je recommande chaudement la lecture de ces livres sur Anastasia, l’ermite de la taïga de Sibérie.
Auteur Vladimir Mégré, Editions Trédaniel (qui persiste à dire que ce sont “des romans", alors que ce n’en sont pas).
Si les grands prêtres lévites ne sont pas le Deep State en entier, ils en ont certainement le noyau. Les conflits qui font rage ici bas ne sont que le reflet des conflits qui font rage dans l’Ether (ou autres dimensions de la Vie). Le véritable combat est spirituel (occulte). Tant que nous nous laissons avoir par les apparences et manipuler émotionnellement par ces ennemis, nous demeurons de bien piètres guerriers…
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