« Non,
il n’est pas le président des riches, mais des ultra-riches ». Un ancien
président sur son successeur
La France de
base crève de faim pendant que Bernard A. pérore sur le génie de son
prince-président (Branco parle très bien de leur symbiose) et déverse les
milliards de ses fondations pour retaper en plastique fluo la flèche de
Notre-Dame [1]. Il est plus riche que dix
millions de Français. Alors il peut leur faire la morale : ne sommes-nous
pas dirigés par des ploutocrates humanitaires, par des bolcheviques
milliardaires ? Relisez ce qu’écrit Trotski de son collègue l’assassin
bolchevique Parvus : il veut devenir riche.
Eh bien
c’est fait. Notre situation c’est celle de la Russie sous Eltsine. Dix riches
sont plus riches que dix millions ou trois milliards de zombies-système, et
cela grâce aux banquiers centraux qui n’ont plus qu’à financer la milice,
pardon la police.
Je cite
Trotski :
Néanmoins, il y eut toujours en Parvus quelque chose
d’extravagant et de peu sûr. Entre autres étrangetés, ce révolutionnaire était
possédé par une idée tout à fait inattendue : celle de s’enrichir. Et, en
ces années-là, il rattachait même ce rêve à ce qu’il concevait de la révolution
sociale.
Et au cas où
on ne comprendrait pas :
Ainsi
s’enchevêtraient, dans cette lourde tête charnue de bouledogue, les idées de révolution
sociale et les idées de richesse…
Debord disait que dans notre société les agents secrets finiraient
terroristes. On ne le sait que trop. Et les communistes ont fini
milliardaires. [2]
La société
actuelle (France, Amérique, Allemagne, etc.) est une dystopie folle [3], une dystopie de bande dessinée, installée
depuis mettons 2007-2009. Jusque-là nous naviguions en mer connue avec des
hauts et des bas, des avantages et des inconvénients, une autorité et une
résistance. Depuis c’est Moebius – pas le ruban, la BD. On est en 2019 et la vision de Blade
runner a gagné, moins la conquête spatiale (on se contente de la
conquête mentale en abrutissant avec les vieilles armes de la radio-télé). C’est
Tyrrell au sommet de sa pyramide et le populo métissé dans son climat déglingué
en bas. Nous sommes tombés dans l’horreur économique prophétisée par Rimbaud
dans ses Illuminations (voyez mon texte sur Rimbaud et la mondialisation). Quelques milliers de personnes
sont plus riches que huit milliards et les huit milliards n’ont qu’à consommer
maigrichon et se ranger en bon ordre, sous la baguette
féministe/tribale/écologiste et autre.
La tyrannie LGTBQ convient parfaitement à l’ordre milliardaire, un
ordre milliardaire bâti à la fortune du pot par nos banquiers centraux frais
émoulus de Goldman Sachs et consorts (quand ils n’en viennent
pas, ils y retournent). C’est depuis le martyre des peuples qui se met en place
sous la férule de féroces bureaucrates larbins et de milliardaires
humanitaires. Un autre visionnaire avait décrit cette dystopie juste après
Rimbaud, Jack London. Je cite à nouveau l’auteur de Croc blanc,
qui dénonce cette conspiration milliardaire dont le but est de bien
faire :
Le ciel et l’enfer peuvent entrer comme facteurs
premiers dans le zèle religieux d’un fanatique ; mais, pour la grande majorité,
ils sont accessoires par rapport au bien et au mal. L’amour du bien, le désir
du bien, le mécontentement de ce qui n’est pas tout à fait bien, en un mot, la
bonne conduite, voilà le facteur primordial de la religion. Et l’on peut en
dire autant de l’Oligarchie. L’emprisonnement, le bannissement, la dégradation d’une
part, de l’autre, les honneurs, les palais, les cités de merveille, ce sont là
des contingences. La grande force motrice des oligarques est leur conviction de
bien faire. Ne nous arrêtons pas aux exceptions : ne tenons pas compte de
l’oppression et de l’injustice au milieu desquelles le Talon de Fer a pris
naissance. Tout cela est connu, admis, entendu. Le point en question est que la
force de l’Oligarchie gît actuellement dans sa conception satisfaite de sa
propre rectitude.
Et comme je
citais Rimbaud, voici une de ses illuminations transcendantes :
SOIR HISTORIQUE
En quelque soir, par exemple, que se trouve le
touriste naïf, retiré de nos horreurs économiques, la main d’un maître anime le
clavecin des prés; on joue aux cartes au fond de l’étang, miroir évocateur des
reines et des mignonnes; on a les saintes, les voiles, et les fils d’harmonie,
et les chromatismes légendaires, sur le couchant.
À sa vision esclave, l’Allemagne s’échafaude vers des
lunes; les déserts tartares s’éclairent ; les révoltes anciennes grouillent
dans le centre du Céleste Empire; par les escaliers et les fauteuils de rocs,
un petit monde blême et plat, Afrique et Occident, va s’édifier. Puis un ballet
de mers et de nuits connues, une chimie sans valeur, et des mélodies impossibles.
Si nos milliardaires se contentaient d’une deuxième
centaine de milliards pour racheter la Patagonie, la Papouasie ou le Kamchatka…
Mais non : ils veulent nous dresser, formater, cloner, remplacer ou nous
anéantir, nous les crocs trop blancs, et refaire de la place sur une terre
présumée surpeuplée ! Plus ils seront riches, méfiez-vous, plus ils
voudront bien faire. Page de droite, le sac Vuitton, page de gauche, la guerre
en Libye ou en province ; ils effaceront toute l’Europe pour y créer une
réserve d’autruches du Klondike, d’aurochs des Carpates.
Ils sont comme ça.
Ils sont comme ça.
Chesterton décrit le péril riche vers 1905 au moment où on finance déjà la
destruction de la Russie, la mise au pas des Boers et où on prépare la création de la Fed en Amérique.
Et cela donne (un nommé jeudi bien sûr, j’ai écrit dessus) :
Les pauvres ont été, parfois, des rebelles ; des
anarchistes, jamais. Ils sont plus intéressés que personne à l’existence d’un
gouvernement régulier quelconque. Le sort du pauvre se confond avec le sort du
pays. Le sort du riche n’y
est pas lié. Le riche n’a qu’à monter sur son yacht et à se faire conduire dans
la Nouvelle-Guinée. Les pauvres ont protesté parfois, quand on les
gouvernait mal. Les riches ont toujours protesté contre le gouvernement, quel
qu’il fût. Les aristocrates furent toujours des anarchistes ; les guerres
féodales en témoignent.
A cette
époque les milliardaires US sont déjà tout-puissants et veulent reformater le
monde. Cela donnera les guerres mondiales et la Révolution russe. Le bordel
ultime, c’est la société ouverte et son Talon de fer, et son anéantissement des peuples, et ses idées
chrétiennes bien folles, et sa censure féroce. Soros fut célébré l’an
dernier, Greta cette année, notre tête au bout d’une pique sera l’homme
de l’année en 2020. Roland Barthes dénonce déjà dans ses Mythologies
l’alliance, dans la presse féminine, du capital et des valeurs
gnangnan/humanitaires devenues depuis terroristes. L’arme de destruction
massive, c’était Marie-Claire.
De cela
aussi j’ai déjà parlé. Je vais ajouter une réflexion sur ce socialisme des
milliardaires grâce à l’économiste rebelle Charles Hugh Smith qui écrivait dernièrement, écœuré par la montée indécente et
ubuesque des indices boursiers : « Un
«marché» qui a besoin de 1 000 milliards de dollars en impression
panique-argent par la Fed pour conjurer une implosion karmique attendue n’est
pas un marché… »
Non, c’est
un self-service pour renforcer les rupins humanitaires.
C.H. Smith
dénonce donc le « Socialisme de la Réserve fédérale pour les
super-riches. » Dans
notre dystopie-oxymoron, on a à la fois le triomphe du bolchevisme culturel et
des super-riches. La ploutocratie totalitaire et sociétale qui
enfonce ce monde en enfer a besoin des banquiers centraux pour imprimer,
presser et oppresser des billets et des âmes.
Mais
laissons parler le pro américain :
Un «marché» qui a besoin de 1000 milliards de dollars
en impression panique-argent par la Fed pour conjurer une implosion karmique
attendue n’est pas un marché : un marché légitime permet la
découverte des prix. Qu’est-ce que la découverte de prix ? Les
décisions et les actions des acheteurs et des vendeurs fixent le prix de
tout : les actifs, les biens, les services, le risque et le prix de
l’emprunt, c’est-à-dire les taux d’intérêt et la disponibilité du crédit.
On vit dans un marché virtuel bon pour satisfaire
Sylvestre et consorts à la télé en boucle : elle abrutit au-delà du réel,
celle-là, fuyez-la, ne vous croyez pas plus fort que la matrice ; ce n’est
pas qu’ils trafiquent ce qu’ils vous montrent, c’est que ce qu’ils vous montrent et
commentent n’existe même pas. Alors ne discutez pas, et décampez.
Charles Hugh
Smith encore, repris par l’inégalable Zerohedge.com :
Les États-Unis n’ont pas de marché légitime depuis 12
ans. Ce que nous appelons « le marché » est une simulation grossière
qui obscurcit le socialisme de la Réserve fédérale pour
les super-riches : la grande majorité des actifs générateurs de revenus
sont détenus par les super-riches, et donc toute l’impression de la Fed qui a
été nécessaire pour gonfler les bulles d’actifs à de nouveaux extrêmes ne sert
qu’à enrichir davantage les déjà-super-riches.
La bourse
accélère le renchérissement de tout puisqu’elle oblige à baisser l’étau
d’intérêt qui tue notre épargne (Lagarde s’en félicite !) et fait exploser
l’immobilier et le reste. L’écologie démoniaque et malthusienne fait le reste
du boulot : certaines villes finissent sans chauffage en Europe du Nord,
la transition énergétique étant la destruction énergétique. De Villiers a bien
parlé récemment de la destruction de nos paysages par les monstrueuses et
donquichottesques éoliennes. Le
Monde a révélé que ce sont les mafias qui les bâtissent.
Smith encore
:
Les apologistes affirment que les bulles doivent être
gonflées pour « aider » l’Américain moyen, mais cette affirmation est
absurdement spécieuse. La majorité des Américains ne «possèdent»
presque aucun des actifs qui génèrent un revenu; au mieux, ils possèdent
des véhicules à amortissement rapide, une maison qui ne génère aucun revenu et
une police d’assurance-vie qui ne porte ses fruits qu’en cas de décès.
La folie de
Powell et consorts est criminelle. Smith ajoute :
L’Américain moyen utilise la maison familiale pour se
loger, et donc son prix actuellement gonflé ne fait rien pour améliorer le
revenu du ménage: c’est de la richesse en papier, et nous avons déjà vu à
quelle vitesse cette richesse en papier peut disparaître lorsque la bulle
immobilière n ° 1 a éclaté. (La bulle immobilière n ° 2 glisse
actuellement vers le bord de l’abîme.).
La
destruction de la bulle ne serait pas forcément mauvaise. C’est vrai du reste,
en temps de crise les pauvres comme moi vivent mieux car les prix
baissent ! Smith nous dit :
Si la découverte de prix légitime était autorisée, les
bulles d’actifs éclateraient et l’impact réel sur le ménage moyen qui possède
des actifs productifs de revenus essentiellement nuls serait minime. Leur
maison surévaluée tomberait de moitié, mais comme elle sert toujours d’abri,
l’impact économique réel est minime. En ce qui concerne les pertes de la
compagnie d’assurance-vie – où est aujourd’hui l’avantage d’un «actif» qui ne
paie que lorsque vous décédez ?
Smith ajoute
sur ce sain marché :
Si le «marché» est si sain, pourquoi en panique la Fed
imprime-t-elle plus de 1 000 milliards de dollars en quelques mois ?
Veuillez jeter un coup d’œil aux graphiques ci-dessous: la Fed a imprimé 213
milliards de dollars pour le marché REPO et 336 milliards de dollars pour les
achats d’actifs, en un clin d’œil, et la Fed a promis de paniquer encore 200 +
milliards de dollars de REPO et 300 autres milliards de dollars d’actifs
achats, pour un total de plus de 1 000 milliards de dollars en
panique-argent-impression.
Il est
possible du reste que l’éclatement de la bulle marché-LGTBQ-humanitaire ne
serve qu’à renforcer le pouvoir mondialiste [3]
(hypothèse du désespéré Brandon Smith). Dans ce cas-là, il vaudrait mieux ne
plus faire de grand pas en avant.
Tant que
nous ne les effraierons pas, nous nous ferons tondre. Le devenir de la liberté
dans ce monde aura été celui du devenir-mouton.
Mais ne
désespérons pas…
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NOTES de
H. Genséric
[2]
Dans les pays musulmans, dans lesquels "la
révolution" dénommée "Printemps arabe" comme la Tunisie, les islamo-terroristes
qui ont été placés au pouvoir par l’Impérialisme sont, comme par un "miracle d’allah et de son prophète" devenus milliardaires du jour au
lendemain. Ceux qui avaient commis des attentats, des vols à main armée, et
d’autres méfaits et qui ont été punis par la loi sous le régime républicain de
Ben Ali, avaient été immédiatement libérés et des indemnités très confortables
leur ont été accordées. Parmi les milliardaires actuels les plus riches du
Tunistan, on peut citer les chefs islamistes suivants: Ghannouchi, le
grand mamamouchi des Frères Musulmans et le vrai dictateur-calife du Tunistan,
les ex premiers sinistres Djebali, et
Laarayedh (dont le nom peut se traduire par "le petit large" ; défense de rire !).
Mais la liste serait trop longue.
[3] Une
dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de
telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Une dystopie
peut également être considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au
cauchemar et conduit donc à une contre-utopie.
Une simple lecture de la fiche wikipedia de Alexandre Parvus montre qu'il s'agit d'un agent infiltré qui a été relativement rapidement repéré. Des comme lui, il y en a plein. Ils feignent l'ignorance, la nullité, l'intelligence, l'engagement, la révolte et on ne peut les repérer que quand ils sortent le couteau.
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Parvus
Bonsoir Hannibal très bon boulot, encore, ici :
RépondreSupprimerhttps://lesakerfrancophone.fr/valerie-bugault-interview-chez-rebellion