Le
27 novembre et à l'occasion de la journée nationale de la marine, le
commandant en chef de la marine iranienne, le contre-amiral Khanzadi a confirmé
la tenue des exercices navals conjoints entre l'Iran, la Russie et la Chine,
exercices qui devront se tenir fin 2019-début 2020 et qui selon le commandant
iranien, revêtent une importance de premier ordre, alors que les États-Unis et
l'OTAN redoublent d'activité en Méditerranée, face à la Russie, tout
en convoitant ses bases syriennes et que la Chine se trouve confrontée
à des ingérences militaires croissantes US en mer de Chine.
Côté
iranien, ces manœuvres militaires pourraient préfigurer ce qui se
produirait, si les Américains décidaient de commettre l'irréparable dans le
golfe Persique et de mettre à l'épreuve la patience iranienne. Pour la
Grande-Bretagne qui fait partie de la coalition maritime anti-Iran et qui a
vécu, mort dans l’âme, les contrecoups d'un début de
confrontation militaire avec l'Iran (affaire
Steno Impero), cette manœuvre conjointe ne peut passer inaperçue. Le
journal britannique Daily Mail y revient en se référant
aux propos du commandant Hossein Khanzadi.
« Selon
le commandant en chef de la marine iranienne, la conception et la planification
des exercices ont eu lieu le mois dernier et les troupes se préparent déjà pour
cette manœuvre », fait remarquer le journal qui poursuit: « Le
commandant iranien a tenu à souligner le message que la tenue de cet
exercice naval dans une région névralgique qu'est l'océan Indien, comptait
envoyer aux États-Unis et à leurs alliés : L'organisation des
exercices militaires conjoints entre des pays, que ce soit sur
terre, en mer ou dans les airs, signifie que les relations dépassent un stade
classique pour devenir stratégiques. Et le message irano-sino-russe est
justement ceci : les trois pays que sont l'Iran, la Russie, la
Chine ont atteint un degré de coopération stratégique significatif dans
leurs relations réciproques mais il y a aussi un aspect plus large de ce message.
Toute démarche visant à assurer la sécurité en mer devra inclure
obligatoirement les intérêts de tous les pays concernés. Nous ne tolérons
pas le type de sécurité qui ne profite qu'aux intérêts d'un pays donné, à
un moment donné et qui ne respecterait pas la sécurité des autres », a
précisé le commandant de la marine iranienne.
Et Daily
Miror de poursuivre : « Un nouveau destroyer ultramoderne
iranien baptisé “Dena” rejoindrait bientôt la Flotte iranienne. L’annonce
a été faite le 27 novembre par le commandant de la marine iranienne. Le
navire a été entièrement conçu et fabriqué par des experts militaires
nationaux et devrait rejoindre la marine iranienne très prochainement.
À ceci s'ajoutent tous les armements dévoilés ces trois derniers jours par
l'Iran qui compte en équiper sa marine. Après un été 2019 de tous les dangers
qui s'est soldé par des incidents et des tensions irano-américaines
particulièrement vives, l'initiative irano-sino-russe est particulièrement
significative. La Russie et la Chine ont multiplié ces dernières semaines les
soutiens à l'Iran que ce soit dans le cadre du dossier nucléaire ou encore
quand les troubles ont éclaté en Iran. Vendredi la porte-parole de la
diplomatie russe a même laissé entendre que la Russie s'est engagée à défendre
militairement les sites nucléaires iraniens, ce qui veut dire qu'en cas de confrontation avec les États-Unis, l'axe
sino-russe ne restera pas les bras croisés. »
Et le
journal de poursuivre : « Khanzadi a salué les récents succès de la marine
iranienne et a déclaré que le pouvoir de dissuasion iranien ne cesse de
s'amplifier via l’expansion des capacités navales iraniennes dans eaux libres.
Il a aussi promis que cet élargissement de l'action navale iranienne va se
poursuivre à la faveur d'une flotte de guerre qui s'élargit. L'Iran détient déjà
quelques 5000 navires et pétroliers à travers le monde, et comme l'a dit
Khanzadi, c'est l'Iran lui même qui en assure la sécurité. Ceci étant une
confrontation militaire avec les Américains qui tentent tant bien que mal à
créer une coalition maritime, devrait impliquer toutes les parties qui ont, de point
de vue géostratégique, besoin d'un golfe Persique, non placé sous
l’omnipotence US. Et la Chine et la Russie sont effectivement ces deux parties.
»
Jask, une combinaison de missiles, de torpilles, de
dispositifs de contrôle du feu et de communication
La
marine iranienne a dévoilé trois nouveaux produits et projets militaires, dont
un drone naval VTOL.
Dans la
matinée de ce samedi 30 novembre, le commandant de la marine de l’armée
iranienne, le contre-amiral Hossein Khanzadi, a dévoilé les trois réalisations
locales dont le drone naval à décollage et atterrissage vertical (VTOL),
baptisé Pélican-2. Équipé de quatre moteurs pour le mouvement vertical et d'une
puissante hélice, le drone peut décoller depuis des navires de guerre de
croisière pour effectuer des missions de patrouille et de reconnaissance.
Capable
d’atterrir et de flotter sur l’eau en cas d’urgence, le drone Pelican-2
sera utilisé par la marine iranienne sur des flottes navales déployées dans
les eaux internationales. Un autre acquis dévoilé au cours de cette
cérémonie présente un système d’aide à la navigation (INS) de conception
et de fabrication locales. Il s’agit de la navigation "inertielle"
qui est une technique utilisant des capteurs d’accélération et de rotation afin
de déterminer le mouvement absolu d’un véhicule (avion, missile, sous-marin…).
Le système a l’avantage d’être totalement autonome notamment lorsque le système
GPS conventionnel n’est pas applicable.
Développé
dans le cadre du projet connu sous le nom de "Soren", le système
iranien a été fabriqué par une technologie ultrasophistiquée qui, en raison de
son coût élevé et de sa complexité, est à disposition de seulement quelques
pays.
Le
commandant de la marine iranienne a également présenté le système de missile
sol-sol Jask-2, censé être déployé par des sous-marins. Le
système Jask-2 comprend une combinaison de missiles, de torpilles, de
dispositifs de contrôle du feu et de communication.
Dans un
entretien récent avec l’agence de presse Tasnim, le contre-amiral Khanzadi
avait annoncé que la 4e génération du sous-marin iranien de classe Fateh
serait dotée de technologies beaucoup plus avancées que les modèles précédents.
Les experts et techniciens militaires iraniens ont réalisé de grands progrès
ces dernières années dans le domaine de la fabrication d’une vaste gamme
d’équipements locaux, permettant aux forces armées d’être en autosuffisance en
matière d’armements.
L’Iran utilise des armes à laser contre les satellites
espions
L’Iran fabrique des balles laser. ©Sputnik
L’industrie
militaire iranienne a accédé à la technologie nécessaire à la fabrication des
armes laser. C’est un besoin en équipements modernes qui a fait se mobiliser
les ingénieurs iraniens. Ces derniers se sont alors servis des savoirs locaux
et des dernières technologies du monde pour fabriquer des armes sophistiquées,
des armes dont certaines seulement ont été dévoilées ; le reste demeurant
secret.
C’est
ainsi que les ingénieurs iraniens ont réussi à fabriquer une balle laser à
moindre coût que ce qui se fait dans les autres pays. Et l’Iran figure
désormais sur la liste des rares pays à en posséder.
Il y a
quelque temps certains médias comme le site Christine Science et le
journal Washington Examiner affilié à l’administration du renseignement
central américain avaient annoncé que l’Iran avait détruit avec des armes laser des
satellites-espions américains en laissant sous le choc les
ingénieurs américains.
Les
journalistes américains ont ainsi rapporté qu’un satellite-espion de la CIA qui
gravitait autour des orbites terrestres les plus proches a été touché par les
forces iraniennes. Le satellite-espion qui volait à une vitesse de
4 km/seconde à 150 km de distance de la terre aurait été ciblé en
plein vol par une arme laser solide dégageant beaucoup d’énergie. Sa lentille
d’espion équipée du matériel Ccd serait tombée en panne.
Source : Presstv
mettre à dispositions tous ceux qu'il est en vos moyens possibles pour effrayer et dissuader vos ennemis potentiels et leurs acolytes et leurs larbins arabes...Musulmans unissez-vous envers votre ennemi commun... c'est l'Islam qui visé non pas l'Iran ou la Turquie... ces deux pays sont dans le mire car ils ont acquis un savoir-faire et un savoir-acquit non négligeable...les états croupions arabes diront un jour: j'ai été dévoré le jour où a été dévoré le taureau noirأكلت يوم أكل الثور الاسود 1917 et Six Picot en sont l'exemple de la décadence musulmane
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