Les
présentateurs du monde entier sont confrontés à un nouveau défi : rapporter les
nouvelles sur les États-Unis avec un visage sérieux. Prenons l’exemple de la
comédie de mise en accusation qui se déroule aux États-Unis et qui fait partie
du quotidien de la télévision russe, que je surveille de loin. Ici, après des
années de reportage sur le récit de l’« ingérence russe« , le
script s’est peu à peu transformé en celui d’une comédie, une sorte de Commedia
dell’Arte. Dans un sketch typique, « notre homme à
Washington », Donny, supplie Poutine de le faire sortir du froid, mais
Poutine lui dit : « Tiens bon, Donny, on doit d’abord aligner Tulsi
pour la présidence. » La beauté de ce paradigme comique, c’est que ce
sont les Américains qui écrivent tous les scénarios ; les Russes, comme
une grande partie du reste du monde, ne peuvent tout simplement que s’asseoir
et rire.
La véritable
histoire derrière le faux récit de l’« ingérence
russe » s’est désormais déplacée vers l’espionnage illégal
par l’administration Obama de la campagne Trump, le tout justifié par des
preuves concoctées par eux-mêmes. Mais cela semble trop subtil pour la plupart
des auditeurs. Cela soulève également la question de savoir quand les
responsables américains vont cesser de mentir et de faire des choses illégales
et quand des mesures seront prises à cet égard. Et puisque les réponses à ces
questions semblent être : « jamais, oh grand jamais », on va
juste assister à encore plus de la même absurdité sordide et donc pas trop
amusante. Mais le plus important est que des développements beaucoup plus
amusants sont à l’ordre du jour…
Maintenant,
c’est au tour des Ukrainiens de galoper autour de la piste de cirque, la queue en
l’air, au son du fouet américain. Ici, Trump est accusé d’avoir fait pression
sur son malheureux homologue ukrainien, le comédien professionnel fraîchement
élu Vladimir Zelensky (cela ne s’invente pas tout ça, sérieusement !) pour
qu’il enquête sur son rival politique « Sleepy » Joe Biden et
son fils Hunter, « l’ami de la Coke », pour des crimes
liés à la société énergétique ukrainienne Burisma Holdings qui est, elle
aussi, complètement corrompue. Apparemment, les présidents américains ne
devraient pas jouer un rôle proactif pour empêcher les criminels de se
présenter à la présidence. (D’ailleurs, je viens d’utiliser les termes « complètement
corrompu » et « ukrainien » ensemble, ce qui est
redondant. C’est mon erreur.)
La
corruption ukrainienne était peut-être amusante autrefois, mais maintenant elle
est tout simplement triste. Ce pseudo-pays a existé en tant qu’État indépendant
pendant une fraction de seconde après l’effondrement de l’Empire russe et avant
la fusion de l’Union soviétique, puis pendant une autre fraction de seconde
après l’invasion nazie et avant qu’ils ne soient chassés. Pendant les 29
dernières années, depuis l’effondrement de l’Union soviétique, ce
pays se dirige vers un effondrement complet et total.
Centre
industriel sous les Soviétiques, l’Ukraine fabriquait des moteurs de
fusées, des moteurs d’hélicoptères, des moteurs diesels marins, des navires,
des avions et bien d’autres produits de haute technologie. Mais aujourd’hui,
elle n’a pour ainsi dire plus d’industrie, et elle en a récemment été réduite à
vendre sa terre – qui est probablement le dernier produit de valeur qui lui
reste – comme l’a demandé le FMI, comme condition pour la maintenir en vie financière
pendant un peu plus longtemps. Sur ordre de leurs superviseurs à l’ambassade
des États-Unis de Kiev, les Ukrainiens ont coupé leurs liens commerciaux
avec la Russie. Par conséquent, bien que presque toutes les industries
soient fermées, ils souffrent pourtant d’un extrême manque d’énergie, les
écoles sont fermées à cause du manque de chauffage et les enfants en maternelle
font la sieste tout habillé. L’Ukraine
flirte avec une catastrophe humanitaire, dont une partie de la
responsabilité peut être imputée aux responsables américains, le reste étant un
résultat final naturel pour ce
pays qui n’en est pas un.
Outre
certaines exportations agricoles, l’Ukraine exporte des personnes – des
millions d’entre elles – qui fuient pour sauver leur vie, la plupart d’entre
elles vers la Russie. Mais il y a aussi des exportations plus exotiques ;
par exemple, des nazis
ukrainiens financés par les États-Unis sont récemment arrivés à Hong Kong,
pour aider à perpétuer le chaos dirigé par les États-Unis, ce qui rend la vie
des habitants de Hong Kong infernale depuis des mois maintenant. Si « simplement
triste » semble un mot trop faible, pourquoi pas « sinistre »,
« désespéré » et « voilà à quoi ressemble un
effondrement ». Inutile de dire que rien de tout cela n’est amusant.
Peut-être
faut-il encore faire preuve d’un peu d’allégresse et de légèreté en appliquant
l’expression « complètement
corrompu »
aux États-Unis. Beaucoup de choses ont déjà été dites à ce sujet ; pour
résumer, les États-Unis sont corrompus de manière systémique : la bàs, la
corruption est ancrée dans le système juridique, le système financier et le
système politique. Cela commence par les lobbyistes d’entreprise qui
rédigent les propositions de lois, se poursuit avec les législatures et les
exécutifs qui signent ces lois quasiment en douce et sans les remettre en
question, et se termine avec ces mêmes lobbyistes d’entreprise, qui ont depuis
longtemps infiltrés les ministères gouvernementaux chargés de faire respecter
les lois qu’ils ont rédigées, les utilisant à leur plein avantage. C’est vrai,
mais ce n’est pas drôle.
Ce qui est
drôle (du moins pour le reste du monde), c’est qu’une autre forme de corruption
sévit aux États-Unis depuis sa création. C’est un trait culturel qui a été
hérité des Britanniques – un
manque pernicieux de sens moral, mieux connu sous le nom d’hypocrisie. Certains pourraient dire
que l’hypocrisie britannique est si répandue qu’elle est devenue imperceptible
pour les Britanniques eux-mêmes, de la même manière que l’eau est imperceptible
pour les poissons. Une façon plus spécifique de décrire cela est l’utilisation généralisée du deux poids, deux mesures.
Ils reprennent le vieil adage romain « Quod licet Iovi,
non licet bovi« (« Ce qui est permis pour Jupiter
n’est pas permis pour un taureau ») comme une sorte de modus vivendi,
si ancré et apparemment si naturel qu’il ne peut jamais être remis en question.
L’hypothèse de base incontestée est que les
Britanniques (anciennement) et maintenant, par osmose culturelle, les
Américains, sont toujours et partout les « bons » qui, par
leur nature même, ne peuvent faire que ce qui est bon pour tous. Rien de ce qu’ils font – que ce soit
larguer des bombes nucléaires sur des civils, renverser des gouvernements
constitutionnellement élus, imposer des sanctions économiques unilatérales (et
illégales) qui entraînent une malnutrition infantile à grande échelle,
enlever et torturer des ressortissants étrangers, lancer des campagnes de
bombardement sur la base de preuves falsifiées – ne peut être mis en cause pour
questionner cette qualité fondamentale. Quiconque ose remettre en question
cette supériorité morale innée est automatiquement étiqueté comme un ennemi.
Parce que
les Américains sont supposés être moralement supérieurs à tout le monde, ils
peuvent faire des choses aux autres que les autres ne sont pas autorisés à leur
faire. Par exemple, il y a eu des discussions très médiatisées au sein des
groupes de réflexion de Washington sur ce qui devrait être fait au sujet de la
Russie après Poutine, dont le deuxième et dernier mandat à la présidence
prendra fin en 2024. Ils ont même convoqué des symposiums internationaux pour
discuter de cette question. L’objectif clair de toutes ces activités est de se
mêler de la politique russe au point d’aider les électeurs russes à choisir le « bon »
prochain président. Aux États-Unis, une telle activité est considérée comme
parfaitement légitime surtout dans la poursuite d’objectifs de sécurité
nationale.
Maintenant,
imaginez un instant si Moscou convoquait une conférence internationale sur le
choix du prochain président américain ? Et supposons qu’il ait été
déterminé que la meilleure façon d’aller de l’avant est de s’assurer que Tulsi
Gabbard devienne la prochaine présidente des États-Unis, et de formuler des
stratégies pour atteindre cet objectif. Imaginez le tollé que provoquerait
une telle conférence. Les accusations d’« ingérence étrangère » fuseraient
et toute personne jugée coupable d’avoir participé à cet effort serait
étiquetée comme un « agent étranger » et serait emprisonnée,
déportée ou sanctionnée. La règle de base
est : « Nous pouvons nous mêler de vos élections, mais vous ne
pouvez pas vous mêler des nôtres ! »
Il est
important de souligner que le principe « Quod licet Iovi,
non licet bovi« ne s’applique pas seulement aux relations des
États-Unis avec le reste du monde, mais au sein même des États-Unis. C’est une société de castes, où la
caste d’une personne est déterminée par le nombre de zéros de sa valeur
financière. La moitié de la population n’a que des dettes ; elle ne
compte pas du tout. [C’est le vote censitaire, NdT]
La plus grande partie du reste serait anéantie après une seule confrontation
juridique contre des grands et des puissants ; même un
millionnaire est facilement anéanti par les frais juridiques et les frais de
justice. Et puis il y a
les multimillionnaires, les milliardaires et les multimilliardaires, dont
certains sont complètement hors d’atteinte du système judiciaire.
Ainsi, les
Bidens peuvent voler l’argent des Ukrainiens sans que ce soit un crime, parce
qu’aux États-Unis vous ne pouvez être considéré comme un criminel que si un
tribunal vous condamne pour un crime, et aucun tribunal américain ne le ferait
jamais. Tenter de traduire les Bidens en justice est ipso facto un crime :
aucun individu des castes supérieures ne le ferait jamais alors que les
individus de caste inférieure ne peuvent être autorisés à s’immiscer dans les
affaires des individus de ces castes supérieures. Mais si vous faites partie de
la classe ouvrière sous-employée, toute personne d’une caste supérieure peut
vous accuser anonymement de maltraiter votre femme et vos enfants, aucune
preuve n’est nécessaire. Si vos enfants ont la peau claire et sont en bonne
santé, ils seront emmenés et donnés à un couple sans enfant d’une caste
supérieure plus « méritante ». Votre femme, incapable de payer
son loyer sans votre aide, se retrouvera également sans abri, et vous n’aurez
que vous-même à blâmer pour vous être mariée et avoir eu des enfants tout en
étant trop pauvre pour vous défendre contre les prédateurs sociaux de castes
supérieures. Beaucoup d’hommes américains ont compris que c’est comme ça que ça
marche et refusent de se marier, choisissant plutôt de passer leur vie à se
masturber devant du porno sur Internet.
Jusqu’à
récemment, cet état de choses était problématique pour le reste du monde –
parce que des pays du
monde entier étaient continuellement victimes d’intimidation, d’ingérence,
d’invasion et d’autres violations de la part des États-Unis – mais sans
problème pour les États-Unis, où la grande majorité des personnes des castes
inférieures avaient subi un lavage de cerveau et avaient été forcées à accepter
leur pauvreté comme leur échec moral personnel alors que les personnes des
castes supérieures voyaient leur bonne fortune (qui plus souvent qu’à leur tour était le fruit
d’une activité criminelle) comme un signe de leur bienveillance et
de leur supériorité morale naturelle. Mais alors, tout ce plan a commencé à
s’effondrer. La seule façon de l’empêcher de s’effondrer totalement serait par
une expansion économique continue. Mais si l’on soustrait la nouvelle dette
(qui a atteint des proportions astronomiques), il n’y a eu aucune croissance
économique aux États-Unis depuis le début de ce siècle. Il est devenu évident
pour les Américains de la plus haute caste que cela ne peut pas durer plus
longtemps, et ils ont commencé à chercher quelqu’un pour en porter le blâme.
Et c’est là
que tout devient vraiment drôle. Par leur propre politique du deux poids, deux
mesures, les Américains des plus hautes castes sont par définition
irréprochables, chacun d’entre eux et leurs enfants. Il était donc naturel
qu’ils blâment les Américains des castes inférieures. Les élites bi-côtières
ont été les premières à franchir ce rubicon. Elles détesteraient rejeter le
blâme sur leurs propres fidèles flagorneurs parmi les érudits et les
progressistes, et elles ont donc blâmé les « Déplorables » qui vivent surtout dans le Sud et
dans les « États du centre qu’elles survolent en Jet ». Cela
aurait pu fonctionner si les Déplorables n’avaient pas trouvé leur propre
champion en la personne de Donald Trump. Et il se trouve que le système
démocratique fictif des États-Unis a été organisé en deux équipes opposées
presque parfaitement égales (pour que les lobbyistes d’entreprise puissent
tourner le pouce d’un côté ou de l’autre de l’échelle, selon le camp qui n’est
pas assez sage et essaye d’apaiser l’électorat en suivant la volonté du peuple
plutôt que les diktats des lobbyistes). Ainsi, avec un minimum d’efforts, Trump
a été propulsé au pouvoir, et la haute caste américaine a été divisée en deux
moitiés égales. L’hilarité s’en est suivie.
Par leur
double standard profondément enraciné, chaque moitié est tout ce qu’il y a de
bon et de convenable et ne peut rien faire de mauvais alors que l’autre partie
ne l’est pas et le peut. Les règles selon lesquelles chaque partie a joué avec
le reste du monde depuis l’époque de l’Empire britannique, c’est-à-dire que
tout est permis et que personne de votre côté n’est jamais responsable de quoi
que ce soit, s’appliquent maintenant aussi aux États-Unis. Et puisqu’il a
toujours été permis de diffamer l’autre partie en utilisant n’importe quel
nombre de combinaisons de caractérisations suggestives, de réécritures de
l’histoire et de calomnies flagrantes, ils se sont mis à mentir les uns sur les
autres et à se salir mutuellement dans toute la mesure du possible.
Nous avons
donc maintenant la situation suivante.
- Environ la moitié des États-Unis est
aujourd’hui considérée comme peuplée de fanatiques religieux ignorants,
racistes, sexistes, misogynes, homophobes et armés. Ils sont trop mal éduqués
et trop ignorants pour jouer un rôle dans la nouvelle économie numérique
mondiale de la bière artisanale, des boissons sur-caféinées hors de prix, des
studios de yoga et du toilettage pour chiens. Ils ne veulent pas lutter contre
le réchauffement de la planète en ne chauffant pas leur maison et en ne
conduisant pas leur camionnette. Ils ne s’intéressent pas non plus à la lutte
contre la surpopulation en restant « sans enfants » : ils
se fichent que le Bangladesh soit terriblement surpeuplé ! En fait,
certains d’entre eux insistent pour avoir des enfants même s’ils n’ont pas les
moyens de les habiller à la mode, sans parler de leurs leçons privées de piano
et de ballet ! Ils ne veulent pas ouvrir les frontières nationales à tous
les nouveaux arrivants et en plus aider à payer le logement, l’éducation et les
soins de santé de ces étrangers. Pire crime de tous, ils sont prêts à réélire
l’horrible, raciste, sexiste, misogyne, homophobe, Donald Trump.
- L’autre moitié des États-Unis est maintenant
considérée comme peuplée de traîtres purs et simples. Ils n’aiment pas leur
pays comme ils le devraient, et ils ne se soucient pas des intérêts de la
classe ouvrière américaine – les gens qui les nourrissent, leur permettent de
chauffer leurs maisons et d’allumer la lumière. Ils sont impatients d’acheter
des produits importés et d’expédier des emplois américains à l’étranger. Ils ne
savent pas faire la différence entre un Américain de naissance et un étranger
clandestin. Ils massacrent des bébés chrétiens innocents en pratiquant des
avortements et beaucoup d’entre eux sont des pédophiles. Environ la moitié
d’entre eux sont des femmes horribles et hurlantes qu’aucun homme sain d’esprit
ne voudrait épouser (quelqu’un veut-il se marier sur catalogue
?) alors que le reste est composé d’hommes qui pourraient aussi bien être des
femmes – qui s’épilent la poitrine et les parties intimes, dépensent une
fortune en coiffures et se pavanent en prétendant être gay. Oh, et il y a aussi
un bon nombre de gays parmi eux – des Sodomites, techniquement parlant, dont le
sort est, selon la Sainte Bible, la damnation éternelle. Mais au lieu de
craindre pour leur âme immortelle, ils se délectent de toute sorte de
dépravation et de perversion.
Si vous
pensez que les deux côtés ne peuvent pas être plus différents, vous avez
probablement tort. Oui, car ils s’auto-ségréguent aussi activement entre
différents états et différents quartiers – comme une défense psychologique,
peut-être, ou une question de sécurité, parce que les deux parties deviennent
de plus en plus fragiles, et une rencontre accidentelle avec un membre du camp
opposé pourrait facilement entraîner des dommages physiologiques et/ou
psychologiques.
Mais pour un observateur extérieur, ce sont pratiquement les mêmes.
Les deux
parties sont de plus en plus appauvries, mal éduquées, obèses, de mauvais poil,
déprimées/suicidaires, incultes, vulgaires, négligentes et indisciplinées. Les
deux parties souffrent d’un niveau élevé d’abus de substances, avec des taux
d’alcoolisme et de dépendance aux opiacés qui doublent à peu près chaque
décennie. De part et d’autre, le taux d’infection par les maladies vénériennes
est élevé, le taux de mortalité augmente et le taux de naissance est en chute
libre. Grâce à Internet et aux médias sociaux, les deux parties vivent maintenant
dans une sorte de zoo humain – un panoptique qui peut être observé par
n’importe qui dans le monde, tandis que le reste du monde leur reste caché
derrière un miroir sans teint de barrières culturelles et linguistiques.
Compte tenu
de l’expérience des deux derniers siècles, on peut pardonner au reste du monde
d’éprouver un profond sentiment de Schadenfreude en
regardant les Américains se faire mutuellement ce qu’ils lui ont fait subir.
C’est la vue du dernier culte païen d’un monde qui se consume. Mais il y a une
alternative à « Quod licet Iovi, non licet bovi » et ça
s’appelle la Règle d’Or : « Ne faites à autrui que ce que vous voudriez
que l’on vous fasse. » (Matt. 7:12). Les Américains pourraient
peut-être sauver ce qui reste de leur pays en la redécouvrant.
Par Dmitry
Orlov – Le 6 décembre – Source Club
Orlov
Le livre de
Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle «
discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire
l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.
via le Saker
Francophone
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