Il y a deux jours,
un policier du Minnesota, bien connu pour sa brutalité, assassinait un homme noir, George Floyd, en l’étouffant lors
d’une arrestation où ce dernier était soupçonné d’avoir payé avec un faux
billet de 20 dollars. (vidéo, version
longue). C’était un meurtre
parmi de nombreux autres.
Des manifestations
pacifiques spontanées contre le régime ont suivi.
Hier
après-midi, le régime a envoyé ses provocateurs. L’un d’entre eux serait un
homme blanc en vêtements noirs, affublé d’un masque à gaz professionnel et
portant un parapluie noir. Il a été filmé alors qu’il commençait à briser des
vitrines de magasins, alors même que les manifestants lui disaient de ne pas le
faire. (vidéo). Lorsque les gens ont commencé à se
méfier de lui, l’homme s’est éloigné, son parapluie toujours levé. (vidéo). Il a ensuite été identifié
comme étant un membre du département de police de St. Paul.
Dans la
nuit, les protestations ont pris de l’ampleur et ont viré socialiste lorsque
les gens ont commencé à communautariser les produits offerts dans un marché
local connu. Plus tard, le restaurant McDonald’s local a également été incendié.
Le régime a
reculé. La police s’est enfuie de la 3e circonscription en un long
convoi (vidéo, vidéo). Peu de temps après, le
commissariat était incendié. (vidéo)
Il ne
s’agit pas d’émeutes raciales. Beaucoup de manifestants sont des jeunes de
couleur blanche. (vidéo, vidéo)
Pendant
toute la nuit, d’autres bâtiments ont été incendiés.
Le
gouverneur local du régime a ordonné à sa garde nationale d’intervenir.
...Ces VOYOUS déshonorent la mémoire de George Floyd, et je
ne laisserai pas cela se produire. Je viens de parler au gouverneur Tim Walz et
de lui dire que l'armée est toujours avec lui. En cas de difficulté, nous
prendrons le contrôle mais, quand le pillage commencera, les tirs commenceront.
Merci !
"Quand
le pillage commencera, les tirs commenceront" est
une menace inventée par le chef de la police de Miami, Walter Headley, quand il
a promis de violentes représailles à des manifestants noirs, en 1967. Il a
également déclaré "Cela ne nous dérange pas d'être
accusés de violence policière. Ils n'ont encore rien vu".
Twitter
a mis un avertissement disant que le tweet du président « glorifiait la violence »
mais ne l’a pas supprimé.
Tôt
ce matin, la police d’État du Minnesota était revenue sur les lieux. Elle a
arrêté un journaliste de CNN à la
peau foncée devant la caméra en marche (vidéo). Le journaliste
demandait à la police où elle voulait que son équipe se mette en place. Il n’a
pas obtenu de réponse. Aucune raison n’a été donnée pour son arrestation. Un
autre reporter de CNN, celui-ci de couleur blanche, a également été approché
par la police mais a été autorisé à rester :
Josh
Campell, de CNN, qui se trouvait
également dans la zone mais qui ne se trouvait pas avec l'équipe à l'antenne, a
déclaré que lui aussi avait été approché par la police, mais qu'il avait été
autorisé à rester.
"Je me suis
identifié ... ils m'ont dit, 'OK, vous êtes autorisé à être dans la zone'", a raconté Campbell, qui
est blanc. "J'ai été traité bien différemment
de (Jimenez)".
Jimenez
est noir et latino.
Après
l’appel de CNN au gouverneur, le
journaliste et son équipe ont été libérés. Il a expliqué ici ce qui s’est
passé. La police ne lui a pas présenté d’excuses.
Des
appels publics à de nouvelles manifestations ont été lancés dans de nombreuses
autres villes. Elles risquent de s’intensifier.
Les
appels lancés au président chinois Xi pour qu’il fournisse aux rebelles
américains les moyens de se défendre contre le régime n’ont pas encore reçus de
réponses.
Via le Saker Francophone
... ENCORE 1 MANIGANCE POUR POUVOIR CONTINUER ENCOR' ET TOUJOURS À VENDRE INDÉFINIMENT des Armes !
RépondreSupprimerLe policier et la victime se connaissaient. Ils travaillaient ensemble comme vigile dans un bar (voir reportage média Canadien).
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