Image satellite de Grace 1, pétrolier iranien pris en otage par Londres en été 2019 à Gibraltar/Reuters |
Colère et crainte sont visiblement les sentiments partagés au sein de
l'administration US et des milieux militaires américains à en juger par
le tout récent article The National Interest daté du 20 mai où l'auteur, tout en raillant les victimes du tragique incident de Konarak, ne peut s’empêcher de reconnaître
le parcours de géant de la marine iranienne qui "quasi-ruinée pendant
la guerre Irak-Iran", a commencé sa fulgurante montée en puissance dès
le février 2011, quand "elle a envoyé pour la première fois depuis la
victoire de la Révolution de 79 un navire en Méditerranée via le canal
de Suez." Puis, en 2013, la marine iranienne a entrepris son premier
déploiement depuis le début du XXIe siècle dans l'océan Pacifique,
accostant au port de Zhangjiagang, juste au nord de Shanghai". Et cette
marine iranienne vient de mettre le cap sur Atlantique!"
En
effet, le bond en avant iranien est énorme et c'est ce qui explique sans doute
le maladroit communiqué de l'US Army du mercredi 19 mai où elle
croit bon de lancer un ultimatum à l'Iran : "Quelconque
s'approcherait à plus de 100 kilomètres des navires US dans le golfe Persique,
se trouverait confronté à une "riposte", que le texte qualifie,
comble de mauvaise foi, de mesure de légitime défense".
En
Iran, ce bombement de torse que d'aucuns qualifient de fuite en avant n'a
nullement impressionné, le CGRI ayant annoncé poursuivre ses "opérations"
dans les eaux du golfe Persique, avec ou sans navire US sur son trajet. Cela
veut dire très clairement que les exercices navals provocateurs auxquels se
livre la Ve flotte US pourraient donner lieu à un méga clash.
Mais
il y a plus.
Le
ministre iranien de la Défense a été très clair mercredi, quand il a affirmé
que "l'Iran réagirait au quart tour, si ses navires-citernes en route
pour le Venezuela "se trouveraient ciblés d'une manière ou
d'une autre par les Américains" : Le harcèlement des pétroliers est
contraire au droit international et à la sécurité des eaux internationales. Les
organisations internationales et les pays qui se voient responsables à l’égard
des réglementations des voies navigables doivent réagir à ce problème. Évidemment, toute
ingérence américaine dans le transfert de l'essence iranienne au Venezuela
sera confrontée à une réponse décisive de la part de la RII. Notre politique
est très claire et nous annonçons clairement que nous ne tolérerons aucune
ingérence [des Américains]. Que les autorités américaines et d’autres sachent
que nous n'hésiterons pas un seul instant à répondre [à tout acte
provocateur]."
Surprise,
l'avertissement du général Hatami n'a pas tardé de se traduire en pré-acte
: ce jeudi matin, le ministre
vénézuélien de la Défense a fait part de l’escorte des pétroliers iraniens
dès leur entrée dans les eaux de la zone économique exclusive du pays : "Les cinq navires iraniens,
lorsqu'ils entreront dans notre zone économique exclusive, seront escortés par
des navires mais aussi des avions des Forces armées nationales bolivariennes
qui les accueilleront », a indiqué le général Padrino .
S'exprimant lors d'une interview télévisée, le général a tenu aussi
à remercier la "nation iranienne" pour "sa solidarité et sa
coopération avec le Venezuela". Il a aussi souligné que le gouvernement
vénézuélien était en contact avec le ministre iranien de la Défense, Amir
Hatami. Les dés sont donc jeté : une coalition armée composé de l'Iran et du Venezuela est créée aux
Caraïbes et elle attend au tournant l'US Navy. Alors les "100 km"
fixés par l'US Navy comme "son périmètre de sécurité" dans le golfe
Persique, pourrait tout bonnement donner de mauvais grains à moudre à la Maison
Blanche. Surtout
que la Russie, non plus ne semble pas trop apprécier qu'après avoir sanctionné
son Rosneft, les USA osent jouer aux pirates de Caraïbes.
Mercredi
soir, l'ambassadeur adjoint de Russie à l'ONU a mis en garde l'US Navy contre
tout aventurisme près des côtes vénézuéliennes : " Nous espérons
que Washington puisse bien comprendre les risques qu'il prend en déployant ses
navires de guerre sur le trajet des cinq tankers iraniens, impliqué dans un
commerce parfaitement légal avec le Venezuela".
Le
moindre agissement US pourrait emballer le mécanisme et déclencher une escalade
impossible d'enrayer : "des centaines de cargos et de navires US
transitent quotidiennement par le détroit d'Hormuz. Il est trop facile pour le
CGRI de trouver
son "Steno Impero" parmi tant de navires. Du golfe Persique
aux Caraïbes, les Américains semblent avoir créé, par leurs innombrables faux
pas, un front hostile uni. Pourront-ils s'en échapper? De curieux incidents
pour l'US Air Force se multiplient en Floride, là où les USA ont placé leur
quartier général contre le Venezuela : un F-22 Reaper , un F-35 et un MQ-9 ont
fait crash ces dix derniers jours. Au train où vont les événements, les USA
risquent d'être forcés de faire ses adieux à la fois au golfe Persique et à
leur doctrine de Monroe", note un observateur.
Source :
Presstv
Qui abat les avions de 5e génération US en Floride ?
C'est le
troisième incident en l'espace de plus d'une semaine : l'US Air Force qui se
dit prête à frapper le Venezuela et, ce dans le cadre d'une invasion des côtes
vénézuélienne vient de perdre son second avion de cinquième génération en
quelques jours et pas des moindres! Il s'agit d'un avion de combat F-35
Lightning II de l'US Air Force qui s'est écrasé, selon un bref communiqué
US, "lors d'une mission de formation en Floride". Il y a quelques
jours un F-22 Reaper connaît le même sort et là aussi l'US Air Force avait
tenté de justifier l'incident, en accusant implicitement le pilote. Le même
jour, l'US Air Force a perdu un MQ-9 non loin des frontières mexicaines, crash
que la presse militaire US n'a pas commenté mais que des sources russes ont
supposé être l'œuvre de la DCA mexicaine. Il
y a deux semaines, l'armée vénézuélienne a fait royalement capoté une tentative
d'invasion navale de ses côtes, lancée par les miliciens de la CIA, membre de
SilverCorps. [1]
Les
sources latino américaines n'ont pas écarté une implication des alliés russes
et iraniens de l'Etat vénézuélien dans cette défaite. Les craches en
cascade des avions de cinquième génération de l'Armée de l'air US est-ce l'œuvre
du Venezuela et de ses alliés? L'attaque électromagnétique n'ayant plus aucun secret pour
les alliés de Caracas, tout est possible.
Selon
The Drive, publication militaire, l'avion
appartenant au 58th Fighter Squad s'est écrasé vers 21 h 30, heure locale ce mardi,
alors qu'il effectuait un vol d'entraînement de routine, a indiqué dans un
communiqué la base aérienne d'Eglin en Floride. Rappelons que la Floride
est le centre de commandement des opérations militaires contre l’État
vénézuélien.
Citant l'armée, The Drive se réjouit de
ce que le pilote ait pu s'éjecter tout comme le pilote du
F-22 avant l'impact et ait été placé aussitôt en observation à
l'hôpital de la base, où "il est dans un état stable".
Encore une fois une enquête a été ouverte sur l'incident mais il y a fort à
parier que cette enquête sera tout aussi stérile que celle qui a été ouverte
sur le crash du F-22.
Les analystes relèvent surtout qu'il
s'agit du deuxième avion
perdu à Eglin en moins de 10 jours après qu'un chasseur F-22 Raptor s'est
écrasé vendredi dernier sur le terrain d'essai et d'entraînement.
C'est avec les F-35 que les États-Unis
menacent souvent leurs adversaires au nombre desquels figurent l'Iran et le
Venezuela. Et pourtant l'avion, dit de la cinquième génération, est loin
d'être un "top": l'avion est marqué par de nombreux
retards de production et une myriade de défauts de conception et de
performances découverts lors des tests[2].
Déjà,
le
28 septembre 2018, un F-35B, c’est-à-dire la version à décollage court et atterrissage
vertical [STOVL] de l’avion développé par Lockheed-Martin, s’est
écrasé lors d’une mission d’entraînement à environ 8 km de la base de
Beaufort [Caroline du Sud]. Le pilote de l’appareil, avait pu s’éjecter à
temps. Le
deuxième crash du F-35 impliqué dans un F-35A exploité par la Japan Air Self
Defense Force s'est produit le 9 avril 2019 lorsque l'avion s'est
écrasé dans la mer au nord-est du Japon pendant la nuit, tuant le pilote.
Mais ce qui se passe visiblement en Floride dépasse de simples incidents liés à
de multiples défauts des F-35. Certaines sources qui s'intéressent aux
coopérations militaires de l'armée vénézuélienne en ces temps de menace
américaine, n'écartent pas une guerre électromagnétique contre des avions de
cinquième génération américains. C'est visiblement la notion de
"furtivité" de l'US Air Force qui y est défiée : la Russie, l'Iran
et la Chine se tiennent ferment aux côtés du Venezuela.
NOTES
[2] Dans Que
signifie l'agonie de l'Empire pour «l'État juif d'Israël»?, nous avions
écrit :
Commençons par quelques nouvelles
récentes (apparemment sans rapport):
• La dernière catastrophe des relations
publiques américaines au Venezuela [1] montre que l'Empire anglo-sioniste
est vraiment angoissant. Bien que ce ne soit pas la première fois qu'une
«opération spéciale» des États-Unis tombe dans un échec embarrassant, mais même
selon les normes américaines, cette dernière catastrophe au Venezuela est
douloureusement humiliante. Encore plus humiliant sont les rapports selon
lesquels des
opérateurs spéciaux russes ont aidé les Vénézuéliens à capturer les Américains.
• Puis vint la nouvelle que la
techno-merveille de 5e génération sortant du MIC américain ne pouvait même pas
voler à des vitesses supersoniques soutenues (juste pour rappel,
normalement le concept de «5e génération» n'implique pas seulement la capacité
de voler plus vite que le vitesse du son, cela implique également la
possibilité de le faire (pendant une longue période de temps) sans même
utiliser de postcombustion, en mode dit "supercruise"!)
Hannibal GENSÉRIC
c'est peut-être un signe du ciel !!
RépondreSupprimersi l 'iran fait cela , c'est un accord secret entre iran et trump...me vous fiez pas aux apparences !
RépondreSupprimercontrer son etat profond est le jeu favori de trump
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