lundi 26 octobre 2015

Les États-Unis virtuellement en faillite




Oui, le gouvernement des États-Unis est vraiment insolvable. Je l’ai dit depuis longtemps. Cette déclaration est 100% exacte.   En voici la preuve.

us-government-bankruptLes propres chiffres du gouvernement montrent que ses engagements officiels, y compris la dette détenue pour les prestations de retraite publiques et fédérales, totalisent 20,7 mille milliards de dollars.
En regard, les actifs du gouvernement, y compris la valeur de l’ensemble du réseau routier fédéral, les parcs nationaux, les soldes de trésorerie, etc., totalisent un peu plus de 3 mille milliards de dollars.
Au total, la «valeur nette» est négative de 17,7 mille milliards de dollars… Elle atteint un niveau qui éclipse complètement la crise hypothécaire du logement.
Si vous incluez les propres estimations du gouvernement du déficit de la sécurité sociale, ce chiffre atteint 60 mille milliards de dollars.
Et cela augmente chaque année.
Maintenant, est-ce que ce bilan est un reflet exact de la réalité ? Avons-nous vraiment confiance dans ces compteurs de haricots pour nous dire ce que les États-Unis d’Amérique valent vraiment ?
Bien sûr l’armée des États-Unis doit avoir une valeur intrinsèque importante par exemple.
Ou la capacité du gouvernement américain de percevoir des impôts.
Et que dire de la valeur de toutes les ressources naturelles souterraines ?
Tout ceci doit être extrêmement positif et pourrait améliorer la valeur nette du gouvernement.

Et encore quoi ?

L’armée américaine est certainement l’une des forces les mieux formées et les plus efficaces dans l’histoire [Ah bon, à Hollywood ?…, NdT].
Mais il est difficile de lui donner une valeur substantielle alors que le gouvernement ne peut plus s’en servir.
Et même quand il le fait, le coût global est négatif.
Les guerres en Irak et en Afghanistan ont coûté aux contribuables 4 mille milliards de dollars. Mais où est l’avantage financier ?
Mis à part quelques entrepreneurs privés sous-traitants de la Défense qui en ont profité grassement, et les Chinois qui ont obtenu la grosse part du pétrole; ISIS/Daech qui a gagné une grande partie de l’Irak; et l’Iran qui s’en tire à merveille, avec l’aide du gouvernement américain le débarrassant gratuitement de ses voisins les plus menaçants.
Mission accomplie.
À la base, même le meilleur actif du monde peut finir par être un handicap s’il est utilisé incorrectement.
Alors que dire des services fiscaux du gouvernement américain ? Si l’Oncle Sam peut collecter 3 mille milliards de dollars de recettes fiscales chaque année, sûrement qu’on peut les considérer comme un immense actif.
Et c’en est vraiment un. Si vous effectuez un calcul de la valeur actuarielle des futures recettes fiscales du gouvernement américain et en tenant compte du taux d’inflation officiel de 2%, la capacité du gouvernement américain à taxer ses citoyens pèse 150 mille milliards de dollars.
Mais… si vous voyez les services fiscaux du gouvernement comme un actif, vous devez alors être intellectuellement honnête et considérer les dépenses faites avec les impôts comme des dettes.
Réfléchissez : oui, le gouvernement récolte des recettes fiscales chaque année. Mais presque chaque année depuis ses soixante-dix dernières années, il a dépensé beaucoup plus d’argent pour tenir les promesses faites aux citoyens.
Ces promesses sont des dettes. Et compte tenu de l’histoire des dépenses du gouvernement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les passifs dépassent de loin les actifs des services fiscaux.
Plus important encore, n’est-ce pas un peu effrayant de considérer que l’actif principal du gouvernement est sa capacité à vous prendre de l’argent ?
Ou que la seule façon dont le gouvernement peut faire disparaître son passif, est de faire défaut sur les promesses qu’il a faites à ses citoyens ?
Voilà leur seul moyen de s’en sortir : vous voler, et faire défaut sur votre dos.

Par Simon Black – Le 15 Octobre 2015 –
Source :
le Saker Francophone


La Fed vient de découvrir 2.700 milliards de dollars de dette supplémentaire... Sous le tapis !

"La Fed a changé sa méthode d’évaluation et de suivi des chiffres de la dette, et remplacé un seul tableau des instruments du marché du crédit avec deux tableaux distincts pour les «titres de créance» et les «prêts». Tout d’un coup, la FED a signalé un montant supplémentaire de 2.700 milliards de dollars de dette. […] La progression de cette dette privée pose un risque bien réel de récession. En réalité, le chiffre est démentiel et difficile à décrire avec des mots. Le seul problème est qu’il va falloir dorénavant prendre en compte ce supplément de 2.700 milliards de dollars de dette. Et c’est sans compter le shadow Banking […] Selon le site zero hedge, la dette totale des États-Unis passerait ainsi de 330% à 350% du PIB après cette découverte faite par la FED d’un supplément de 2700 milliards de dette. Toujours selon zero hedge, la dette totale passerait de 59.045 milliards de dollars à 62.100 milliards de dollars au 30 juin 2015."
Source : Business Bourse