« Le grand nomade a les instincts exactement inverses [de ceux du
sédentaire]. Politiquement, c'est un anarchiste, un nihiliste, il a une
préférence profonde pour le désordre qui lui ouvre des perspectives. C'est le
destructeur, le négateur» Dans (Histoire
et historiens de l'Algérie, p. 31). Par Émile-Félix Gautier (1864
- 1940), géographe et ethnographe français, spécialiste de l'Afrique du
Nord.
Le sinistre "Printemps Arabe", autre nom des "révolutions de couleur" ou "changement de régime" semble maintenant contaminer l'Algérie. Les évènements vécus en Tunisie et en Égypte en 2011 semblent se répéter en Algérie, avec leurs lots de collabos et de trolls travaillant pour l'Empire anglo-sioniste. Comme en Tunisie et en Égypte, les sionislamistes s'apprêtent à rafler la mise pour mettre le pays en coupe réglée. En Tunisie, avec le "dictateur" Ben Ali, on avait une famille de malfrats voleurs ; les Trabelsi. Avec les sionislamistes, il y a maintenant des centaines de malfrats islamistes, qui, insatiables, ont ruiné le pays . La population l'accepte sans trop rechigner : c'est au nom d'Allah et de son Prophète que ces malfrats agissent : ils seront jugés par Allah ...plus tard. C'est ce que Voltaire appelait le fatalisme islamique.
Il faut étudier la genèse de la maladie dégénérative qu'est "l'islamisme sunnite" pour comprendre ce qui s'est passé depuis des siècles et ce qui se passe aujourd'hui dans le monde, qualifié abusivement, d'"arabo-musulman". Nous reprenons ci-dessous un article écrit en 2013.
Le sinistre "Printemps Arabe", autre nom des "révolutions de couleur" ou "changement de régime" semble maintenant contaminer l'Algérie. Les évènements vécus en Tunisie et en Égypte en 2011 semblent se répéter en Algérie, avec leurs lots de collabos et de trolls travaillant pour l'Empire anglo-sioniste. Comme en Tunisie et en Égypte, les sionislamistes s'apprêtent à rafler la mise pour mettre le pays en coupe réglée. En Tunisie, avec le "dictateur" Ben Ali, on avait une famille de malfrats voleurs ; les Trabelsi. Avec les sionislamistes, il y a maintenant des centaines de malfrats islamistes, qui, insatiables, ont ruiné le pays . La population l'accepte sans trop rechigner : c'est au nom d'Allah et de son Prophète que ces malfrats agissent : ils seront jugés par Allah ...plus tard. C'est ce que Voltaire appelait le fatalisme islamique.
Il faut étudier la genèse de la maladie dégénérative qu'est "l'islamisme sunnite" pour comprendre ce qui s'est passé depuis des siècles et ce qui se passe aujourd'hui dans le monde, qualifié abusivement, d'"arabo-musulman". Nous reprenons ci-dessous un article écrit en 2013.
Le bédouinisme
On
définit le bédouinisme comme étant l’organisation sociale de tribus arabes
nomades chamelières, de confession sunnite. Le bédouinisme apparaît
consubstantiel à l'Arabe jusque dans ses racines les plus profondes. Malgré
leur importance quantitative, les habitants des villes, comme Médine ou La
Mecque, peuvent encore être considérés comme des bédouins sédentarisés et leur
existence ne fait pas obstacle à l'importance du nomadisme dans la spécificité
bédouine.
L'ethnologie,
même la plus simple, nous apprend que chacun est le fils de son milieu, a
fortiori quand ce milieu est aussi profondément typé que peut l’être le
désert arabique. Ce n'est donc pas étonnant que cet emprunt originel ait marqué
ce peuple d'une empreinte dont on ne peut méconnaître la profondeur et la
force. Et ces traits de caractère originaux ont été exportés, à travers la
religion islamique, dans toute une partie du monde dès le VIIe siècle. Ils ont
même été imposés à des peuples n'ayant jamais pratiqué le nomadisme. On peut en
mesurer les séquelles de nos jours, particulièrement auprès des franges de la
population se proclamant de cet héritage arabo-musulman, et qu’on pourrait
qualifier d’islamo-bédouin. L’Islamisme
d’aujourd’hui, c’est la continuation, en milieu urbain et rural, du Bédouinisme
originel.
La sourate
16, verset 80 dit : "Dieu
a fait de vos maisons une habitation et a fait des peaux de bête des tentes que
vous trouvez légères et pratiques le jour où vous voyagez et le jour où vous
campez. De leurs laines, de leurs poils (chameaux) et de leurs crins (chèvres)
il vous a fait un mobilier et autres sources de jouissance pour un certain
délai."
1.
وَاللَّهُ
جَعَلَ لَكُم مِّن بُيُوتِكُمْ سَكَنًا وَجَعَلَ لَكُم مِّن جُلُودِ الأَنْعَامِ
بُيُوتًا تَسْتَخِفُّونَهَا يَوْمَ ظَعْنِكُمْ وَيَوْمَ إِقَامَتِكُمْ وَمِنْ
أَصْوَافِهَا وَأَوْبَارِهَا وَأَشْعَارِهَا أَثَاثًا وَمَتَاعًا إِلَى حِينٍ
La vie bédouine et les mentalités individuelles
Le bédouin vit sous la tente et se déplace souvent. Il ne
peut donc posséder que les objets susceptibles d'être transportés par ses
chameaux. C'est dire qu'il n'a pas ou que peu de mobilier. Il dort sur un tapis
ou sur une peau de chèvre ou de mouton. Il palabre, il fume et il boit son thé
sur une natte. Il est frappant de constater que l'habitude ancestrale ainsi
créée s'est perpétuée dans le monde islamo-bédouin même après des siècles
de vie urbaine. De nos jours, Il est courant que le prêcheur dans sa mosquée
soit assis par terre, le dos appuyé à une colonne, les auditeurs étant assis en
tailleur, tout autour, par terre aussi.
Le
bédouin souffre de toutes les privations. Il sait
que sa survie est suspendue aux aléas d'un puits sec ou ensablé. La toile de la
tente est le plus frêle des abris. Quant à la ration alimentaire, elle n'est
souvent faite que d'une pauvre galette, d'un peu de lait, ou de quelques dattes
plus ou moins écrasées. La longue soumission à cette extrême frugalité
s'est imposée dans l'inconscient collectif de tous les islamo-bédouins. Pour
eux, le paradis promis, c’est lieu d’abondance, lieu de bombance. C’est le lieu
où se trouvent les jardins « sous lesquels coulent des fleuves
perpétuels ». Si l’Islam était apparu au Bengladesh, où les gens sont
périodiquement emportés par de terribles inondations du Brahmapoutre et du
Gange, le paradis promis aurait eu une autre image.
Le
bédouin n'a ni murs, ni portes, ni serrures. Son
maigre bien n'est protégé que par une dérisoire haie de broussailles, qu'il
entasse parfois autour de son campement, et par les crocs impitoyables de
chiens faméliques et affamés. Ajoutons à ces conditions matérielles
singulières, l'isolement du nomade dans son désert, privé de la protection
effective qu'assurent au sédentaire le gendarme et le juge. Dans les langues
sémitiques, le terme "din" signifie religion
ou bien loi. Le mot "médina"
signifie la ville en arabe ; c’est donc le territoire où règnent la loi
et/ou la religion. En dehors de ce périmètre privilégié, le bédouin
est donc celui qui n’a ni foi ni loi. Il ne
connaît, comme l’Islamiste, que la loi du plus fort, dite loi de la jungle.
Pour le
Bédouin, le travail est l’apanage de l’esclave
« Le nomade
n'est pas tant le fils que le père du désert”.
Jean Dorst, La force du vivant (1981)
Le bédouin
a un mépris sans limites pour le travailleur, qu’il soit intellectuel ou
manuel, et particulièrement, envers le cultivateur. Nous en voyons deux preuves
parfaitement convergentes. D'une part, il y a le texte du hadith où il est
affirmé que la honte entre dans une maison en même temps que la charrue.
On ne peut oublier, à titre de rappel, que les bédouins arabes qui ont envahi
le Maghreb (premières invasions du septième siècle, puis secondes invasions
hilaliennes du onzième siècle) ont eu un plaisir sadique à détruire toute l’infrastructure agricole
(barrages, routes, puits, aqueducs), édifiée durant les siècles par les
générations de paysans berbères, carthaginois et romains. D’autre part, on
constate, de nos jours, une forte proportion de noirs parmi la population des
oasis maghrébins 5Libye, Tunisie, Algérie, Maroc). Ce sont les descendants des harrathines
(les laboureurs), des esclaves noirs que les Arabes affectaient aux travaux
agricoles. A l'évidence, c'est dans cette mentalité que s'enracine la pérennité
de l'esclavage dans le monde arabe, particulièrement dans la Péninsule
arabique. Dans ces pays, seuls
travaillent les esclaves modernes : immigrés « arabes », noirs
et asiatiques Ce mépris à l'égard du travailleur jette une certaine
lumière sur l'accusation de paresse qu'on a souvent porté à l'encontre de
l'Arabe et qui expliquerait son inefficacité dans la vie et la compétition
modernes.
"On est mieux assis que debout,
couché qu'assis, endormi qu'éveillé et mort que vivant." ce proverbe arabe est des plus explicite
Les vertus guerrières du Bédouin
Qu’y-a-t-il de commun entre Attila (395-453),
Gengis-Khan (1160-1227), Tamerlan
(1336-1405),... et les Bédouins arabes ? Ils ont tous été nomades : Huns,
Mongols, Turcs ou Arabes. Les steppes et les déserts ont fabriqué leurs corps
rabougris et trapus, indomptables puisqu’ils ont survécu à des conditions
physiques extrêmes. Jamais, hommes n’ont été davantage les fils de la terre,
expliqués par elle, voulus par le milieu, immédiatement « lisibles »
en leurs mobiles et en leur comportement dès qu’on connaît leur mode
d’existence. Pour les sédentaires de Byzance, de Perse, de l’Ifriqya (ancien
nom du Maghreb) ou d’Égypte, le Bédouin arabe, le Turcoman ou le Mongol sont
proprement des sauvages, qu’il s’agit d’intimider par quelques parades,
d’amuser avec quelques verroteries ou quelques titres, de tenir en respect loin
des terres cultivées. Quant aux nomades, leurs sentiments se devinent. Les
pauvres pâtres qui, les années de sécheresse, sur l’herbe rare de la steppe et
du désert, s’aventurent de point d’eau tari en point d’eau tari jusqu’à l’orée
des cultures, aux portes du croissant fertile, de l’Égypte, de l’Ifriqya ou de
la Transoxiane, y contemplent, stupéfaits, le miracle de la civilisation
sédentaire, les récoltes plantureuses, les villages regorgeant de grains, le
luxe des villes. Ce miracle, ou plutôt le secret de ce miracle, le patient
labeur qu’il a fallu pour aménager ces ruches humaines, le nomade, le bédouin,
ne peut le comprendre. S’il en est ébloui, son réflexe millénaire est pour l’irruption par surprise,
le pillage, puis la fuite avec le butin. C’est la
Razzia.
Ajoutons
que les bédouins, selon Ibn Khaldoun, se trouvent appartenir à une race
intelligente, équilibrée, pratique, qui, dressée par les dures réalités du
milieu, est naturellement préparée pour le combat militaire. Et les sociétés
sédentaires, souvent décadentes, cèdent facilement sous le choc des nomades. Le
nomade entre dans la cité et, une fois passées les premières heures de tuerie,
se substitue sans grand effort aux potentats qu’il a abattus. Sans s’intimider,
il s’assied sur les trônes les plus vénérables. Le voilà calife de Damas ou de
Bagdad, grand-khan de Chine, roi de Perse, empereur des Indes, sultan des
Roums. Jusqu’à ce qu’une nouvelle horde nomade vient le détrôner.
Pourquoi l'aventure nomade a réussi pendant dix mille ans ?
C’est
que, pendant tout ce temps, le nomade, bien que fort arriéré pour la culture
matérielle, a possédé une avance, un avantage militaire énorme. Il a été l’archer
à cheval. Une cavalerie incroyablement mobile d’archers infaillibles, voilà
« l’arme » technique qui lui a donné l’avantage sur le sédentaire. Le
monde entier connaît les admirables qualités du cheval arabe. Il est souvent
cité comme le « plus beau cheval du monde ». C'est aussi l'une des
races les plus anciennes qui soient. D’une race intelligente et toujours prête
à apprendre, ce cheval a développé une grande endurance et une résistante
exceptionnelle à l'effort prolongé. Comme pour le cheval arabe, le cheval
mongol est docile, intelligent et extrêmement résistant.
La
mobilité, l’ubiquité hallucinante de cette cavalerie font d’elle une sorte
d’arme savante. L’archer ou le Bédouin à cheval a donc régné sur le monde
pendant 10 millénaires, parce qu’il était la création spontanée du sol même, le
fils de la faim et de la misère, le seul moyen pour les nomades de ne pas
entièrement périr les années de disette.
Défaite des
nomades, victoire de la civilisation
Ce conflit
géostratégique mondial entre nomades et sédentaires s’achève à l’avantage des
sédentaires au début du XVIe siècle, avec l’implosion de l’Empire mongol. Cette
implosion est due à trois causes principales. La première est la
décadence produite par les rivalités internes des différentes hordes qui se
sont séparées et affaiblies. La deuxième est le développement de
l’artillerie moderne qui bat en brèche la supériorité militaire des cavaliers
nomades. La supériorité technologique des sédentaires l’emporte définitivement
sur les qualités guerrières des nomades. La troisième, curieusement, est
la tolérance religieuse des Mongols. Toutes les grandes religions de l’époque
sont présentes dans l’Empire mongol où Tengri, « le ciel très
haut », la principale divinité du chamanisme mongol peut, selon les
chamans, contenir tous les autres dieux. Pendant que l’Europe passe de
l’Inquisition aux Guerres de Religion, tout en poursuivant le combat contre
l’Islam, la capitale mongole de Karakorum est le seul lieu au monde où, sans
affrontements religieux, les temples bouddhistes voisinent avec les mosquées et
les églises chrétiennes nestoriennes. Cette tolérance sonnera la perte des
Mongols dont les antagonismes seront exacerbés par les conversions de certaines
tribus à des religions beaucoup moins tolérantes que leur chamanisme originel.
L’issue de ce conflit géostratégique entre nomades et sédentaires sera la
montée des impérialismes religieux qui caractérisent les empires sédentaires.
La guerre
entre nomades et sédentaires, commencée par des escarmouches au néolithique
8.000 avant J.C., s’achèvera au XVIe siècle, soit pendant presque 10.000 ans.
Pour la première fois, mais aussi pour toujours, la technicité militaire a
changé de camp, la civilisation est devenue plus forte que la barbarie.
Le bédouin, n’a qu’une obligation morale : obéir
au Cheikh
Son
attitude, d’origine tribale, envers des notions telles que la loyauté,
l'objectivité et la neutralité ne peut être comprise indépendamment de la
sociologie nomade. Sa loyauté inconditionnelle étant réservée au Cheikh de la
tribu, l'objectivité lui devient étrangère et la neutralité tient de la
trahison.
La
fidélité au Cheikh de la tribu (ou du parti islamiste) est personnelle par sa
nature, alors que la loyauté envers l'État est une notion plus abstraite.
L'obéissance aux désirs et aux ordres du Cheikh est la contrepartie de
l'engagement du citoyen moderne aux règlements constitutionnels et légaux de
l’État. Il n’est guère étonnant que les tenants de l’islamo-béduinisme, les
islamistes tunisiens, fassent tout pour éradiquer toute référence à l’État
tunisien et à ses acquis historiques, dont le 9 avril et le 20 mars. Dans
l'environnement tribal (ou islamiste), on ne peut discuter de sujets tels que
la diversité ou l'acceptation d'autrui; on ne peut s'engager à une autocritique
ou à admettre la critique venant d’autrui. On ne peut reconnaître que le savoir
est universel et qu'il est le legs collectif de l'humanité entière. En fait, la
notion même de l'«humanité» est étrangère à la société tribale, et donc à
la mentalité islamiste. La Troïka au pouvoir en Tunisie, ou les Frères
Musulmans en Égypte, en sont les exemples les plus flagrants et les plus
choquants.
Wahhabisme = islamisme + bédouinisme
Le
Wahhabisme, cet islam bédouin, cousin germain du talmudisme juif, sectaire et déviant, a été conçu et propagé au
courant du demi-siècle dernier par des tribus bédouines vivant dans les déserts
intérieurs de l'est de la Péninsule d'Arabie, le Nejd. Il a été initié,
encouragé et soutenu par les impérialistes et les sionistes anglais, afin de
diviser l’islam, de bouter les Turcs hors du monde arabe, de mettre la main sur
les richesses arabes, et de créer un terrain favorable à la création d’Israël.
On pourra se référer, pour plus de détails, à nos articles « Confessions de l'espion britannique à l'origine du
wahhabisme » et « Origines de la connivencewahhabisme-sionisme ».
Cet islam
wahhabite, c’est aussi la revanche des tribus du Nejd sur celles du Hedjaz, car
ces dernières ont toujours « trusté » tous les honneurs inhérents à
l’islam orthodoxe. On voit de nos jours avec quel acharnement les Wahhabites,
dont les représentants locaux sont les Nahdhaouis en Tunisie et les Fissistes
en Algérie, et leurs comparses salafistes, s’acharnent à détruire toute trace
de l’islam authentique. Lors de leur prise de La Mecque, les Wahhabites avaient
saccagé toutes les reliques historiques, dont certaines dataient du temps du
prophète. Ils ont brûlé tous les anciens exemplaires du coran, qui avaient plus
de mille ans d’âge, et ont récupéré leurs couvertures en cuir
pour en faire des savates. De nos
jours, l’ancienne demeure d’Aïcha, l’épouse préférée du Prophète, a été
transformée en toilettes publiques ! La maison où le Prophète était né a
été transformée en bibliothèque, sans qu’aucune référence au Prophète ne soit
indiquée. C’est cette secte qui gouverne la plupart des pays arabes de nos
jours. Aucun arabe, aucun musulman ne réagit ni ne proteste.
Peut-on imaginer que des sectes chrétiennes ou juives transforment le
Saint-Sépulcre ou le Mur des Lamentations en vespasiennes ?
Assurément pas, car chrétiens et juifs, croyants ou athées, pratiquants
ou non, toutes obédiences confondues, ont du respect pour la religion et pour
ses symboles.
Est-ce la
mort de l’islam authentique ?
Dans ce
cas, les anglo-sionistes auraient réussi au-delà de toutes leurs
espérances.
L'un des
développements les plus alarmants des dernières années, est que l’hérésie
wahhabite n'a pas monopolisé seulement les centres et les écoles islamiques à
travers le monde, mais elle a aussi élargi son cercle d'influence pour
conquérir le pouvoir temporel et spirituel dans la quasi-totalité du monde
arabe. Ses tentacules s'étendent jusqu'à de vénérables institutions Islamiques
dans des pays comme l'Égypte (Al-Azhar), la Tunisie (Ezzitouna), et d’autres,
rongeant leurs traits originaux, et les remplaçant par les siens. Ainsi,
alors que jadis on reconnaissait en écoutant son sermon du vendredi, un
orateur comme étant Shaféite ou Hanafite en Égypte, Malékite au Maroc ou en
Tunisie, on entend aujourd'hui un tout autre ton, une note unique, Hanbalite,
accordée à la musique d'Ibn Taymiyah ou d'Ibn Abdoul Wahhab. Ce dernier n'a
jamais été un juriste, mais simplement un prêcheur (formé, téléguidé et
encouragé par les impérialistes et les sionistes anglais) cherchant des
conversions à l'Islam bédouin (obscurantiste, archaïque et déviant) du Nejd,
qu'il faut entendre dans le contexte de ses origines désertiques, tribales,
bédouines, et insulaires. Si ce n'était pour le pétrole découvert dans
ces régions, cette hérésie de l'Islam serait restée prisonnière de la
géographie et des dunes sablonneuses du Nejd, dunes qui n'ont produit ni art,
ni musique, ni littérature, ni science, ni philosophie. Rien, que du malheur et
de la misère pour les Arabes, pour les Musulmans, pour l’Humanité.
Hannibal Genséric
Citation :
Seul le Coran oblige, la charia est une fabrication humaine, un carcan
élaboré par des hommes au IIIe siècle de l'hégire. L'alternative est donc un
islam coranique qui, lui, est totale liberté. Personne n'a jamais rapporté
avoir vu le Prophète armé d'un gourdin, tenant une fiole de vitriol et portant
une bombe à la ceinture pour faire appliquer par tous les moyens al-amr bil maarouf wan nahyi anil mounkar [«
la promotion de la vertu et l'interdiction du vice »]. Ceux qui ont fabriqué la
charia ont dénaturé le Coran, qui n'est que liberté et respect de l'individu.
Il faut que les croyants se regroupent contre cette inquisition (la chariaa).
Si un jour les musulmans authentiques constituent un front conscient ayant
une doctrine bien structurée à leur portée, on entrera dans la modernité, car
le Coran est modernité. « La Ikraha fid din » [« Nulle contrainte en religion
», Coran, II, 256], des mots simples et clairs pour souligner que l'islam
n'impose rien et ne recèle pas les interdits qu'on lui prête. Tout ce qui
relève des libertés individuelles est respecté et protégé par le Coran. Mohamed Talbi , savant islamologue
Lire aussi :
Première publication : 23/03/2013
Hannibal GENSÉRIC
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