Par conséquent, l’instabilité étant depuis longtemps le principal
actif d’exportation des États-Unis, la Russie a commencé à exporter la
stabilité.
Cela a été clairement observé dans le cas de la Syrie, où les
États-Unis ont créé le califat islamique pour détruire l’Irak et la
Syrie, mais la Russie a aidé Assad à le vaincre, redonnant ainsi
l’espoir de paix et de reconstruction à la région.
Puis la Russie a sauvé Erdogan, empêchant la réalisation d’un
renversement de gouvernement en Turquie qui avait été organisé par les
Américains. (La Turquie était un proche allié des États-Unis et l’un des
membres les plus puissants de l’OTAN ; apparemment, cela ne la met pas à
l’abri des machinations de Washington).
Ensuite, la Russie a aidé Maduro à empêcher un renversement de
gouvernement au Venezuela, et pas seulement plusieurs tentatives de
renversement de gouvernement, y compris celles qui ont inclus des
mercenaires américains, mais aussi une invasion militaire pour laquelle
Washington se préparait sans doute. Et cela s’ajoute à divers « bombardements (tapis de bombes) humanitaires » et des tentatives de déclenchement d’un conflit armé entre la Colombie et le Venezuela.
Jusqu’à présent, la Russie n’a pas réussi à mettre un terme au vol de
millions de dollars sur les comptes vénézuéliens qui étaient destinés à
l’achat de médicaments. Les « humanitaires » anglo-saxons ne
manquent jamais une occasion de voler de l’argent et/ou de fomenter un
génocide, et c’était là une occasion de réaliser les deux. Ils n’ont
donc pas pu se retenir.
De la même manière, la Russie travaille en douceur et discrètement à
la stabilisation de la situation en République centrafricaine, au Mali
et d’autres pays africains dans lesquels les Américains ont également
réussi à insérer leurs proxys, Al-Qaïda et autres Al-Nosra.
Et en ce moment même, la Russie aide Loukachenko à préserver la
stabilité dans le pays frère qu’est la Biélorussie, qui est déstabilisé
selon la méthodologie occidentale [des révolutions dites de couleur]. De
manière caractéristique, la Russie semble sur le point de réussir.
Ainsi, une zone de stabilité se forme autour de la Russie (en termes
géopolitiques plutôt que géographiques, puisque la Russie exporte la
stabilité même dans les coins les plus reculés du monde). Les pays qui
ne souhaitent pas sombrer dans le chaos sanglant des guerres civiles y
sont de plus en plus attirés.
Au pôle opposé se trouvent les États-Unis d’Amérique, où les gens ont oublié l’homélie de l’Ancien Testament « ceux qui sèment le vent récolteront la tempête » [Osée 8:7].
Les Américains vont bientôt récolter ce qu’ils ont semé.
Je ne suis pas certain que la Russie stabilise le monde entier. Erdogan renversé la Turquie serait certainement moins agressive dans sa région. Madouro est un dictateur corrompu certainement pas un véritable démocrate. En Iran régime soutenu par la Russie, le peuple qui souffre des religieux est le grand oublié. La Russie défend ses intérêts comme les USA et maintenant la Chine aussi. L'Europe, elle dort jusqu'au jour de son prochain réveil (pas l'UE de Bruxelles) à cause de la crise. La révolution couve dans ce continent.
RépondreSupprimerLa Russie a échoué à peu près partout. Sa seule mission consiste à exaspérer les Anglo-saxons, à les motiver...
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