Vladimir
Poutine espère qu'aucun pays n’aura à l’esprit de «franchir la ligne rouge»
dans ses relations avec la Russie qui tracera elle-même ladite ligne selon les
cas.
La Russie
tracera elle-même «la ligne rouge» dans ses relations avec les autres pays, a
déclaré ce 21 avril Vladimir Poutine lors de son allocution à l’Assemblée fédérale.
«Je suis obligé de le dire. Nous ne manquerons pas de
patience, de responsabilité, de professionnalisme, de confiance en soi et en la
justice, ainsi que de bon sens quand nous aurons à prendre des décisions», a déclaré le chef de l’État Russe.
«Mais j’espère qu'aucun n’aura à l’esprit de franchir
cette ligne rouge de la Russie. Nous tracerons ladite ligne selon les cas.»
La promesse d'une riposte «prompte et dure»
Même avec ses rivaux, la Russie ne souhaite pas couper les ponts, a-t-il ajouté, mais si c'est ce qu'ils veulent, alors ils doivent être prêts à une riposte.
«En effet, nous souhaitons maintenir de bonnes relations avec tous les acteurs internationaux, dont ceux avec lesquels elles ne marchent pas vraiment, et c’est un euphémisme de le dire. En réalité, nous ne voulons pas couper ces ponts. Mais si quelqu’un qualifie nos bonnes intentions d’indifférentes ou de faibles, et s’il est déterminé à couper les ponts, alors il doit savoir que la réponse de la Russie sera asymétrique, prompte et dure», tranche le Président russe.
Les organisateurs de provocations menaçant la sécurité de la Russie «le regretteront comme ils n'avaient jamais regretté.»
Vladimir Poutine a également rappelé que la politique russe au niveau international visait à assurer la paix et la sécurité pour ses citoyens et à développer son pays.
La stabilité internationale
La
proposition d'échanger sur la stabilité stratégique et globale au niveau
international a été évoquée par M. Poutine.
«Leader dans la mise au point de systèmes de combat de
nouvelle génération et le développement de nouvelles forces nucléaires, la Russie
exhorte ses partenaires à discuter les questions d’armement stratégique et de
stabilité globale».
Selon lui, la création d’une zone de cohabitation pacifique pourrait faire l’objet de discussions.
Des sanctions illégales
Enfin,
Vladimir Poutine a déploré la récurrence de la mise en place de sanctions économiques illégales:
«Malheureusement, il semble que tout le monde soit déjà
habitué aux sanctions économiques illégales politiquement motivées et aux
tentatives brutes de certains d’imposer leur volonté aux autres».
Poutine évoque les nouvelles armes bientôt en service opérationnel dans l’armée russe
En plus des systèmes hypersoniques Avangard et des systèmes laser Peresvet déjà en service permanent au sein de l’armée russe, Vladimir Poutine a annoncé dans son discours devant l'Assemblée fédérale que le premier régiment de missiles balistiques Sarmat entrera en service opérationnel à la fin de 2022.
Selon le Président, la part d’armes et d’équipements militaires modernes dans la triade nucléaire russe (aviation stratégique, missiles balistiques intercontinentaux et porte-missiles sous-marins nucléaires) s'élèvera cette année à plus de 88%.
Le chef de l’État russe a ainsi rappelé que les systèmes hypersoniques Avangard et les systèmes laser Peresvet étaient en service permanent.
En outre, «en pleine conformité avec les projets, des travaux sont en cours sur d'autres systèmes de combat sophistiqués, notamment [le système océanique polyvalent] Poseidon et [le missile de croisière à propulsion nucléaire] Burevestnik», a déclaré M. Poutine.
Selon le Président russe, «le premier régiment entièrement équipé de missiles balistiques Sarmat entrera en service opérationnel à la fin de 2022».
Le nombre de systèmes de frappe aérienne équipés de missiles hypersoniques Kinjal et de navires équipés de missiles Kalibr augmente également.
«Les missiles hypersoniques Zircon seront mis en disposition opérationnelle dans un proche avenir», a précisé le Président.
Poutine invite à discuter des questions liées à la stabilité mondiale
Vladimir Poutine a également rappelé que la Russie, en tant que «leader dans la création de systèmes de combat de nouvelle génération, dans le développement de forces nucléaires modernes», exhortait ses partenaires à discuter des questions liées aux armes stratégiques et de la stabilité mondiale:
«Le sujet, l'objectif de ces négociations peut être la création d’un environnement de coexistence pacifique fondée sur une équation de la sécurité qui engloberait non seulement les armes stratégiques traditionnelles - missiles balistiques intercontinentaux, bombardiers lourds et sous-marins - mais aussi tous les systèmes offensifs et défensifs capables de résoudre des tâches stratégiques indépendamment de leur équipement».
Le rôle clé des Nations unies
Le Président russe a également exprimé son espoir qu’une réunion personnelle des dirigeants des pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu aura lieu dès que la situation épidémiologique le permettra.
«Nous plaidons constamment pour la préservation et le renforcement du rôle clé dans les affaires mondiales des Nations unies, nous nous efforçons d'aider le règlement des conflits régionaux et avons déjà beaucoup fait afin de stabiliser la situation en Syrie, d’établir un dialogue politique en Libye», a déclaré le chef de l'État tout en indiquant que la Russie est toujours ouverte à une large coopération étatique.
L’ambassadeur US quitte sa mission diplomatique à Moscou après des incertitudes sur ses intentions
Ce 22 avril, l’ambassadeur américain a quitté sa mission diplomatique à Moscou. La semaine dernière, la Russie lui avait recommandé de se rendre aux États-Unis pour consultations suite à l’adoption de nouvelles sanctions antirusses.
Une semaine après que les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions à la Russie, l'ambassadeur John Sullivan quitte Moscou ce jeudi 22 avril, a confirmé à RIA Novosti la mission diplomatique américaine.
Comme l'a indiqué un correspondant de RIA Novosti, deux jeeps avec des numéros de l'ambassade américaine sont arrivées à l'aéroport Cheremetievo de Moscou. Selon des témoins, John Sullivan est sorti de l'une des voitures, sans parler avec les journalistes, et est entré dans la salle réservée aux délégations diplomatiques.
Selon des sources diplomatiques, M.Sullivan s'est envolé pour Londres.
Auparavant, l’incertitude avait plané sur les intentions de l’ambassadeur américain en Russie à qui Moscou avait recommandé de se rendre aux États-Unis pour consultations suite à l’adoption de nouvelles sanctions antirusses.
«Les Occidentaux ont tendance à réagir un peu comme des enfants frustrés, ou comme le coyote dans le dessin animé: tout rate, ils n'arrivent pas à mettre à genoux la Russie», ironise Pierre Lorrain, dans une nouvelle métaphore animalière, après celle de Vladimir Poutine comparant les ennemis de la Russie aux chacals du “Livre de la jungle” de Kipling qui, par couardise, acclament leur chef Shere Khan.
L’Europe n’a pourtant rien à gagner à se confronter à la Russie, celle-ci continue de se tourner vers les États asiatiques «à qui on prédit un avenir économique bien meilleur qu’aux pays européens», tacle Nikola Mirkovic, qui conclut par un rappel des b-a-ba de la politique étrangère américaine.
«Comme le disait Brzezinski dans le Grand échiquier, l’Ouest européen n’est qu’un protectorat américain. Et c’est lui qui paiera les pots cassés.»
Ce même Brzezinski qui considèrait que la préservation par les États-Unis de leur leadership mondial passait par un travail de sape de la Russie afin d'empêcher la formation d'un bloc eurasien. «Sans l'Ukraine, la Russie cesse d'être un Empire pour redevenir un pays», écrivait ainsi l'ancien conseiller de Carter.
CONCLUSION
L’ambassadeur des USA à Moscou avait reçu le “conseil” d’un conseiller de Poutine d’aller voir ailleurs, – à Washington précisément,
– si l’atmosphère ne lui était pas propice.
• Dans un premier mouvement
conforme à la dignité diplomatique, l’ambassadeur dit non : “Si Poutine veut que je parte, qu’il m’expulse.”
• Puis, ayant sans doute consulté Washington, il s’exécute, en ajoutant l’argument étrange qu’il se languit de sa famille.
• Face à la dureté russe, la politique US n’est que faiblesse et désordre, et déluge d’artifice : “un misérable petit tas de mensonges, jetés n’importe comment dans des narrative, dissimulés dans un simulacre”.
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Hannibal GENSÉRIC
Oui, mais face à des lemmings ? Face à des débiles suicidaires ? Face à des LGBTQ-collet monté ? Ceci, les cons, ça osera peut-être rien.
RépondreSupprimerRegardez ce film splendide Hannibal sur notre ancêtre face à Scipion : https://www.youtube.com/watch?v=-7kIP5YZZYM&t=4759s
RépondreSupprimerBien vu.
SupprimerOstraciser la Russie comme le fait depuis un certain temps déjà l'occident n'est pas acceptable sur le plan diplomatique, ainsi qu'en vertu du droit international.
RépondreSupprimerMais Jose, jetez un œil à l'histoire du passé?
SupprimerLe Dung Beetle Bloodline, qui réside dans la City of London, avait dans le passé l'Allemagne comme principal méchant et la Russie tsariste ensuite.
Aujourd'hui, l'Allemagne est occupée par le, (vous savez qui) Donc la Russie est maintenant le méchant numéro un et la Chine, l'Iran, la Syrie, le Venezuela ensuite.
Poutine retira déjà ses troupes : vas-y Vlad ! A la niche ! Et vive le reset en commun ! https://www.france24.com/fr/europe/20210422-ukraine-la-russie-annonce-le-d%C3%A9but-du-retrait-de-ses-troupes
RépondreSupprimerhttps://www.dedefensa.org/article/tristes-anniversaires-et-brutal-reveil
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