Au
cimetière états-unien, Emmanuel Macron rend hommage aux soldats états-uniensqui se sont « sacrifiés pour notre indépendance » (sic). |
Nous venons d’assister à une vaste réécriture de l’Histoire visant à manipuler les opinions publiques afin de justifier à leurs yeux le traitement actuel de la Russie par l’Otan. Une vision mensongère du débarquement du 6 juin 1944 a donné lieu à une commémoration d’évènements qui n’ont jamais existé tels qu’ils nous ont été présentés.
Selon les organisateurs des commémorations, c’est-à-dire selon l’Otan qui a fourni la plupart des figurants, chefs d’État et de gouvernement inclus, les Alliés étaient unis pour lutter contre le nazisme et défendre la liberté. En réalité, le débarquement anglo-saxon n’avait pas pour finalité de libérer la France, mais d’y substituer à l’occupation nazie l’Allied Military Government of Occupied Territories (AMGOT), c’est-à-dire le Gouvernement militaire allié des territoires occupés..
Billet de banque imprimé par l’AMGOT sur le format du dollar états-unien. |
RÉÉCRITURE DE L’HISTOIRE
Les Anglo-Saxons avaient déjà imposé l’AMGOT à l’Italie et avaient tenté de l’installer dans les territoires de l’Empire français en Afrique du Nord. Ils s’apprêtaient à l’étendre à la Norvège, aux Pays-Bas, au Luxembourg, à la Belgique et au Danemark. Ils formaient pour cela des administrateurs civils à Charlottesville et à Yale.
Informé de ce que les Anglo-Saxons préparent, Charles De Gaulle revient en urgence d’Alger à Londres. Il transforme le Comité français de la Libération nationale (CFLN) qu’il présidait, en Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), trois jours avant le débarquement, le 3 juin 1944. Il s’invective durement avec le Premier ministre britannique, Winston Churchill. Il refuse d’enregistrer un discours écrit par les Anglo-Saxons présentant leur vision du débarquement et d’envoyer les 120 officiers de liaison des FFL aux côtés des troupes du débarquement. De même, il refuse le projet anglo-saxon d’Organisation des Nations unies (Onu) qui devait instituer un directoire des États-Unis et du Royaume-Uni sur l’ensemble du monde [1] ; un projet qui resurgit en 1950 avec la guerre de Corée, en 1991 avec « Tempête du désert », et à nouveau en 2001 avec les attentats aux États-Unis. En définitive, il acceptera d’enregistrer un vague soutien au débarquement, mais pas à l’AMGOT, d’envoyer seulement 20 officiers de liaison, et parviendra à faire échouer le plan anglo-saxon d’Onu [2].
Dans ses Mémoires de guerre, Charles De Gaulle écrit : « Le
président [Roosevelt], en effet, conservait, de mois en mois, le
document [la proposition d’accord entre le CFLN et les Alliés pour la
libération de la France] sur sa table. Pendant ce temps, aux États-Unis,
se montait un Allied military government (AMGOT), destiné à prendre en
main l’administration de la France. On voyait affluer dans cette
organisation toutes sortes de théoriciens, techniciens, hommes
d’affaires, propagandistes, ou bien des Français d’hier naturalisés
Yankees. Les démarches que croyaient devoir faire à Washington [Jean]
Monnet et [Henri] Hoppenot, les observations que le gouvernement
britannique adressait aux États-Unis, les demandes instantes
qu’Eisenhower envoyait à la Maison-Blanche, ne provoquaient aucun
changement. Comme il fallait bien, cependant, aboutir à quelque texte,
Roosevelt se décida, en avril, à donner à [Dwight] Eisenhower des
instructions en vertu desquelles c’est au Commandant en chef
qu’appartiendrait le pouvoir suprême en France. Il devait, à ce titre,
choisir lui-même les autorités françaises qui collaboreraient avec lui.
Nous sûmes, bientôt, qu’Eisenhower adjurait le Président de ne pas le
charger de cette responsabilité politique et que les Anglais
désapprouvaient une procédure aussi arbitraire. Mais Roosevelt,
remaniant tant soit peu la lettre de ses instructions, en avait maintenu
l’essentiel.
À vrai dire, les intentions du Président me paraissaient du même ordre que les rêves d’Alice au pays des merveilles. Roosevelt avait risqué déjà en Afrique du Nord, dans des conditions beaucoup plus favorables à ses desseins, une entreprise politique analogue à celle qu’il méditait pour la France. Or, de cette tentative, il ne restait rien. Mon gouvernement exerçait, en Corse, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Afrique noire, une autorité sans entraves. Les gens sur qui Washington comptait pour y porter obstacle avaient disparu de la scène. Personne ne s’occupait de l’accord Darlan-Clark [transfert des pouvoirs de l’Empire colonial français aux États-Unis], tenu pour nul et non avenu par le Comité de la Libération nationale [la « France libre »] et dont j’avais hautement déclaré à la tribune de l’Assemblée consultative qu’aux yeux de la France, il n’existait pas. Que l’échec de sa politique en Afrique n’ait pu venir à bout des illusions de Roosevelt, je le regrettais pour lui et pour nos relations. Mais j’étais sûr que son projet, reconduit pour la Métropole, n’y aurait même pas un commencement d’application. Les Alliés ne rencontreraient en France d’autres ministres et d’autres fonctionnaires que ceux que j’aurais instaurés. Ils n’y trouveraient d’autres troupes françaises que celles dont j’étais le chef. Sans aucune outrecuidance, je pouvais défier Eisenhower d’y traiter valablement avec quelqu’un que je n’aurais pas désigné. Lui-même, d’ailleurs, n’y songeait pas ».
En définitive, 30 000 soldats alliés participèrent au débarquement du 6 juin 1944 dont seuls 177 français (les fusiliers marins du commando Kieffer). Ce n’est que le 1° août que les 20 000 hommes de la 2° division blindée (2° DB) du général Philippe Leclerc de Hauteclocque débarquent en Normandie, entre Sainte-Marie-du-Mont et Quinéville, une zone que les Alliés dénommaient « Utah Beach ». Ils se précipitent à Paris, qui se soulève et se libère..
AMALGAME AVEC LA GUERRE EN UKRAINE
La commémoration de la version falsifiée du débarquement a été l’occasion pour le président Joe Biden et son maître de cérémonie, le président Emmanuel Macron, pour établir un parallèle avec leur présentation, également falsifiée, de l’actuelle guerre en Ukraine.
Pour que les choses soient bien claires, aucune délégation russe n’a été invitée. Au contraire l’armée ukrainienne, qui s’est battue aux côtés des nazis, l’a été.
Joe Biden, Emmanuel Macron et leurs invités ont présenté les États-Unis comme les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, alors que c’est l’Union soviétique qui a pris Berlin et renversé le III° Reich. Ils ont passé sous silence le sacrifice de 8,6 millions de soldats soviétiques. Au contraire, ils ont centré, leur récit sur les 292.000 soldats morts des États-Unis (principalement lors de la bataille contre le Japon après la défaite des nazis). Deux efforts de guerre absolument pas comparables.
Ils ont, au passage, rappelé l’assassinat de 6 millions de juifs par les nazis, que ce soit lors de la « shoah par balles » ou, à partir de 1942, dans des camps de concentration [a]. Une manière de passer sous silence l’assassinat de 18,2 millions de civils slaves soviétiques (distincts des 8,6 millions de morts sus-mentionnés), eux aussi considérés comme des « sous-hommes » et désignés comme cibles principales du projet d’extermination nazie. Pas un mot non plus sur toutes les autres catégories de cibles, comme d’autres slaves ou les Tsiganes.
S’adressant à Volodymyr Zelensky, le président états-unien Joe Biden a déclaré : « L’Ukraine est envahie par un tyran et nous ne l’abandonnerons jamais. (…) Nous ne pouvons pas abandonner devant des dictateurs, c’est inimaginable (…) Les soldats du D-Day ont fait leur devoir, ferons-nous le nôtre ? (…) Nous ne devons pas perdre ce qui a été fait ici ».
Faut-il rappeler que le président russe, Vladimir Poutine, loin d’être un « dictateur », vient d’être réélu en mars avec 88,5 % des suffrages exprimés. Le scrutin s’est déroulé de manière sincère, même si, selon les Occidentaux, la campagne électorale a laissé peu de place à son opposition. Au contraire, Volodymyr Zelensky n’est plus président de l’Ukraine depuis l’expiration de son mandat, le 21 mai. Il a interdit les 12 partis politiques d’opposition [3], a envoyé son rival, le général Valeri Zaloujny, au Royaume-Uni comme ambassadeur, et n’a pas organisé d’élections. Il se maintient cependant au pouvoir. On peut le considérer comme le chef du gouvernement provisoire ukrainien, mais certainement pas comme le président élu.
Il commande illégalement les Forces armées de son pays dont les principaux chefs sont des « nationalistes intégraux ». Ces derniers se réclament du fondateur du « nationalisme intégral » [4], Dmytro Dontsov, et de son homme de main, le nazi Stepan Bandera. Durant la Seconde Guerre mondiale, Dontsov fut administrateur de l’Institut Reinhard Heydrich, chargé de la mise en œuvre de la solution finale des questions juives et tsiganes, tandis que Bandera, à la tête de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), a massacré au moins 1,6 million d’Ukrainiens, principalement du Donbass et de Novorossia. C’est donc en tant que continuateur des nazis que l’ancien président ukrainien, Volodymyr Zelensky participait à cette mascarade.
Emdé, le diable blanc à cinq pattes, a répondu aux quatre commentateurs de l'article publié hier suivant :
RépondreSupprimerhttps://numidia-liberum.blogspot.com/2024/06/penser-limpensable-comprendre-les.html?sc=1718608901354#c2015256648428304368
Et il s'excuse de ce retard pour les réponse
Quant aux russes, que Emdé connaît d'une certaine façon intimement, du fait de son histoire familiale, le problème pour les enfermés comme le sont les dirigeants occidentaux, c'est que les russes, sont à la fois occidentaux et très étrangers, uniques, ils échappent à toute classification, ils forment une classe à eux seuls
A côté des russes, les juifs sont des cons (pardon pour l'antisémitisme)
Quesqu'il ne faut pas lire comme cosmique connerie!! Ainsi dans votre petit monde les JUIFS seraient CONS? Demandez vous alors comme se fait' il qu'avec seulement 30 millions ils dirigent le MONDE et même en passant, votre petite vie? Ils sont remarquablement intelligents collectivement, remarquablement organisés et remarquablement solidaires: En fait pour vous facilités les choses ils fonctionnent comme une SECTE ! Ne sous-estimez jamais vos adversaires encore moins vos ennemis. Évitez aussi de les dévaloriser.....C'est une grossière source d'erreur d'appréciation.
SupprimerD'abord quand on s'adresse au Grand Emdé, il faut savoir compter, c'est comme chez le crémier, ils ne sont pas 30 millions mais 6 millions
SupprimerToi par contre tu as raté les cours élémentaires d'arithmétique du primaire. RIEN qu'aux USA, il y a déjà 15 millions et ce sont eux qui contrôlent la politique US et supporte sans aucune réserve toutes les actions d’Israël: Donc TOI grand samouraï du net si tu veux BATTRE, mieux ABATTRE Israël tu devrais d'abord combattre l'APEC aux USA. Faire couper les CRÉDITS et les soutiens au profit d’Israël et cette entité va se rabougrir comme toute tumeur privée de sang! Alors c'est pour quand.....? Ah on me dit que toi aussi tu as piscine......
SupprimerD'abord moi je compte depuis le berceau, je suis né dans un livre comptable, la Bi.. dont le nerf est la TO..., et je sais que 6 c'est 6, avant, pendant et après, c'est un nombre magique, quand on rentre dans la chambre magique, comme la boîte magique du magicien, là où le chiffon blanc se change en lapin, on rentre à 6, on est 6 à l'intérieur et on ressort 6, on est définitivement 6, comme les 6 nains, les 6 chandelles, les saut 6 sons
SupprimerTiens il est parti roupiller Chilom, a moins qu'il se prépare la fameuse recette des favellafell aux mouches à viande des charniers gazaouis ?
SupprimerDANS UN MONDE NORMAL TOUS CES CRIMINELS SERAIENT ARRÊTÉS ET FUSILLÉS LES AUTRES SUIVEURS ET CAPOS EN PRISON DEFINITIVEMENT
SupprimerOxy-dent dégénéré !
RépondreSupprimerMonsieur Meyssan a de ces pudeurs...Un long article nous détaillant les manœuvres de l'Occident et de l'Otan contre l'URSS et maintenant contre la Russie TROP de DÉTAILS tue le MESSAGE! Il pouvait simplement nommer la CONSTANCE et CONSTANTE de cet acharnement contre la Russie depuis au moins le 19éme siècle......A savoir les JUIFS KHAZARS. le reste c'est juste de l'habillage! Et ils sont sur le point d'atteindre leur GRAAL à savoir le DÉMEMBREMENT PROCHAIN de la RUSSIE et la TOTALE POSSESSION de la GROSSE PARTIE restante. ** Les détails... il est préférable de les laisser aux soins des HISTORIENS (Nombreux,multiples et variés)
RépondreSupprimer"...ils sont sur le point d'atteindre le DÉMEMBREMENT PROCHAIN de la RUSSIE..." Quelle brillante analyse. En fait, le démembrement prochain, sera celui de l'Europe par les armes hypersoniques de la Russie.
RépondreSupprimerGENTIL....Du jour va consulter d'abord une carte de l'Otan en 1995......puis 2005, encore 2015, et enfin 2024 et revient me raconter ta vie......J'aime à croire que tu sais lire AU MOINS une CARTE !
SupprimerNon seulement l'USA n'a pas vaincu l'Allemagne, mais il n'a pas vaincu non plus le Japon. C'est l'armée soviétique qui a décapité le Japon en Mandchourie. L'USA n'avait plus qu'à ramasser les morceaux pour s'attribuer les honneurs.
RépondreSupprimerLe 9 août 1945, plus d'un million d'hommes appartenant à plusieurs armées des forces soviétiques entraient sur le territoire de la Mandchourie, le Mandchoukouo, alors sous occupation japonaise. En dix jours, la puissante armée japonaise du Kwantung était anéantie.
Le lien gogolesque est fichtrement long :
https://www.google.com/search?q=mandchourie+%22arm%C3%A9e+japonaise%22+%22arm%C3%A9e+sovi%C3%A9tique%22&client=firefox-b-d&sca_esv=7898575184a519fd&ei=ehpwZsbsBY2vkdUPxsi2kA8&ved=0ahUKEwjGkYaAweKGAxWNV6QEHUakDfIQ4dUDCBA&uact=5&oq=mandchourie+%22arm%C3%A9e+japonaise%22+%22arm%C3%A9e+sovi%C3%A9tique%22&gs_lp=Egxnd3Mtd2l6LXNlcnAiM21hbmRjaG91cmllICJhcm3DqWUgamFwb25haXNlIiAiYXJtw6llIHNvdmnDqXRpcXVlIjIHECEYoAEYCkik4wFQ0BlY1t4BcAF4AZABAJgBY6AB6hyqAQI0NLgBA8gBAPgBAZgCLaAC-B7CAgoQABiwAxjWBBhHwgINEAAYgAQYsAMYQxiKBcICCxAAGIAEGLEDGIMBwgIOEC4YgAQYsQMYgwEYigXCAg4QABiABBixAxiDARiKBcICBRAAGIAEwgILEC4YgAQYsQMYgwHCAhEQLhiABBixAxjRAxiDARjHAcICCxAuGIAEGNEDGMcBwgIIEC4YgAQYsQPCAgUQLhiABMICDhAuGIAEGLEDGNEDGMcBwgIgEC4YgAQYsQMY0QMYgwEYxwEYlwUY3AQY3gQY4ATYAQHCAggQABiABBixA8ICGhAuGIAEGLEDGIMBGJcFGNwEGN4EGOAE2AEBwgIGEAAYFhgewgIIEAAYFhgeGA_CAgoQABgWGAoYHhgPwgIIEAAYgAQYogTCAgUQIRigAcICBRAhGJ8FwgIEECEYFZgDAIgGAZAGCboGBggBEAEYFJIHBDQxLjSgB5P7AQ&sclient=gws-wiz-serp
Machin
Cette RÉALITÉ MILITAIRE le MONDE ENTIER la connait SAUF les décérèbres que sont devenus les Européens et les Zombies US. HEUREUSEMENT qu'à ce moment là de l'Histoire du monde, il y avait un HOMME d' ACIER au Kremlin qui avait jeté toutes ses forces et compétences POUR obtenir( en 3 ANS!) l' ARME NUCLÉAIRE.......AVANT que les USA ne parviennent à en fabriquer les 200 estimées nécessaires pour VITRIFIER TOUTE l'URSS! STALINE LUI...sans se poser de questions oiseuses ou métaphysiques aurait occupé TOUTE l'Ukraine en 2014 en 2 jours! AUCUN membre de l'Otan n'aurait osé soufflé un mot, car quand le MAITRE parle les LARBINS se TAISENT. Mais...Les marchands du Kremlin adorent marchander.... Agioter...négocier.....en un mot LAMBINER
RépondreSupprimerBizarrement, à la libération de la France, le nombre de résistants avait doublé.
RépondreSupprimerMerci merci merci
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