Le
développement de chasseurs de sixième génération est en cours en Russie, a
déclaré le directeur général de l'Institut national de recherche sur les
systèmes aéronautiques (GosNIIAS), Sergei Khokhlov.
«Les travaux
sur la sixième génération sont déjà en cours. La principale différence par rapport
à la cinquième génération réside dans le fait que la conduite de la version de
base du chasseur de sixième génération ne devrait pas être par un pilote humain.
La possibilité de contrôle par les pilotes sera facultative », a déclaré
Khokhlov.
«Toutes les
autres fonctionnalités représentent un développement ultérieur de celles
existantes. Les avions de combat de la sixième génération seront plus rapides,
plus maniables, plus discrets, et ainsi de suite », a ajouté le chef de
l'institut.
Les avions de
combat Su-57 de cinquième génération sont actuellement utilisés en Russie. La
force aérospatiale du pays recevra le premier chasseur Su-57 produit en série
d'ici la fin de cette année, à la suite d'un contrat conclu pour recevoir 76
chasseurs Su-57 signé lors du forum militaire international ARM 2019, que la
Russie a accueilli à la fin de juin.
Cet avion a
décollé pour la première fois en 2010. Selon les créateurs de l’avion de
combat, la suite avionique moderne et sa grande furtivité font du Su-57 l’un des
meilleurs avions face à ses concurrents.
A la veille du
salon international aérospatial MAKS 2019 le mois dernier, le héros russe et
pilote de course, Yuri Vaschuk, a parlé du chasseur le plus avancé des forces
aérospatiales du pays.
"Le
chasseur Su-57 est la fierté des forces aérospatiales russes et n'a pas
d'analogues dans le monde", a déclaré le pilote dans une interview à
l'hebdomadaire Zvezda.
"En plus
d'une visibilité radar minimale sur toutes les longueurs d'onde, y compris
l'infrarouge et la radio, l'avion a une maniabilité extrêmement élevée et peut
échapper aux attaques ennemies à une vitesse supersonique sans
post-combustion", a déclaré le pilote.
En outre, il a
ajouté que le chasseur est multifonctionnel et "peut effectuer à la fois
des tâches de suprématie aérienne et éliminer les cibles terrestres et navales
de surface".
Il a également
souligné que les travaux d'amélioration des capacités de combat de l’avion se
poursuivent aujourd'hui.
“Notre futur avion de
chasse le MiG-41 pourra effectuer des missions dans l’espace”. C’est en tout
cas ce qu’avait affirmé lors d'une conférence de presse retransmise par Reuters Ilia Tarassenko,
le PDG de constructeur aéronautique russe Mikoyan-Gourevitch
(MiG). L’appareil pourrait voler entre la stratopause et la tropopause : c’est
à dire entre 9.000 et 17.000 mètres d’altitude. Il atteindrait également une
vitesse de 3.675 kilomètres par heure, soit évidemment davantage que la vitesse
du son.
Le MiG-41
pourra abattre des missiles hypersoniques
En plus de voler à très
haute altitude, le MiG-41 pourra abattre les missiles hypersoniques selon
l’ancien commandant des Forces aérospatiales russes, Viktor Bondarev. Il
sera l’avion le plus rapide de sa classe. L’appareil
pourrait même être autonome ou être piloté à distance comme un drone.
Source : Fort Russ
-------------------------------------------------------
ANNEXE TECHNIQUE
Source : Sputniknews
-------------------------------------------------------
ANNEXE TECHNIQUE
L'intelligence
artificielle s'invite dans le nouvel escadron
Selon le peu
d'informations officielles rapportées par les représentants de l'industrie de
l'armement, les travaux sur le nouveau chasseur russe de 6e génération ont
effectivement commencé. Il est prévu de le construire en deux versions: avion
habité et drone.
Le drone sera
une sorte d'ordinateur volant disposant d'une intelligence artificielle (IA)
puissante capable d'accomplir les tâches les plus complexes. Elle assumera la
principale charge opérationnelle car le pilote reste limité en matière de
capacités physiques. Il n'existe pas de telles limites pour un drone, qui
pourra accomplir les manœuvres les plus époustouflantes sans craindre les
surcharges, voler à vitesse hypersonique et même sortir dans l'espace
circumterrestre.
En ce qui
concerne la tactique d'exploitation, selon les spécialistes, les deux versions
de l'appareil agiront le plus efficacement en groupe, au sein d'un escadron qui
sera composé d'avions habités et de drones. Les premiers, prévus pour un ou
deux pilotes, rempliront le rôle de poste de commandement pour trois ou quatre
drones (aujourd'hui le MiG-31BM est utilisée de cette manière, mais en version
habitée).
Le moment du
passage du contrôle d'un escadron d'avions à un autre sera crucial. Par
exemple, quand un pilote remplira ses missions avec son groupe d'appareils et
que son escadron aura été sérieusement touché, un autre agissant à des milliers
de kilomètres de lui pourra prendre le contrôle des deux groupes ou partager
ses avions. Étant donné que les appareils développent une vitesse hypersonique
et peuvent sortir dans l'espace circumterrestre, cela pourra être accompli rapidement.
En matière de
performances techniques, les ingénieurs comptent utiliser le meilleur système
jamais utilisé dans les appareils russes pour assurer une manœuvrabilité et une
vitesse exceptionnelles. La
vitesse maximale prévue atteindra Mach 5, et la vitesse de croisière, sans
postcombustion, dépassera Mach 2.
Un
avion furtif ultramaniable
La conception
d'un avion de nouvelle génération pose également la question de la furtivité
car l'appareil doit être protégé non seulement contre les systèmes antiaériens
et les radars actuels, mais également leurs futures évolutions.
En matière de
furtivité, la Russie et les USA ont longtemps adopté des positions foncièrement
différentes. Les Américains pensaient que, dans la conception des avions, leur
ultramaniabilité pouvait être sacrifiée au profit de la furtivité. Mais les
ingénieurs russes n'étaient pas de cet avis.
A une époque,
Viktor Tchepkine, constructeur général de la compagnie Lioulka-Satourn, disait:
«Avec différents instituts nous avons minutieusement analysé la technologie
stealth et la furtivité dans l'ensemble, comment elle est utilisée au combat,
etc. Et nous avons conclu que l'usage hypertrophié de la technologie
furtive — la furtivité pour la furtivité — réduisait extrêmement le
diapason de l'utilisation opérationnelle des avions. Tout en sachant que cette
technologie est très coûteuse.»
En effet, un
tel avion ne peut pas embarquer une grande quantité d'armements parce qu'ils
sont nécessairement cachés dans le fuselage (les points d'emport démasquent
l'appareil). Il est également limité en termes de vitesse et d'autonomie de vol
et, enfin, il doit utiliser son radar avec beaucoup de prudence, voire ne pas
en disposer du tout puisque le rayonnement du radar trahit même l'avion le plus
furtif.
Mais ce qui
distingue surtout l'approche russe est que, selon les spécialistes,
l'ultramaniabilité acquiert de plus en plus d'importance dans l'aviation
militaire contemporaine. Plusieurs facteurs y contribuent: le développement de
la localisation radar, la création de nouveaux radars à haute fréquence, ainsi
que la perte par les USA de leur monopole dans le domaine des avions de
nouvelle génération.
Par conséquent,
il faut prévoir la possibilité d'une rencontre dans les airs entre deux
chasseurs furtifs de 6e génération de deux pays différents. Dans ce cas, pensent
les experts russes, la tactique de combat reviendrait à celle de l'époque où
l'ultramaniabilité de l'appareil ne jouait pas simplement un rôle important
mais décisif.
Certes, les
technologies furtives n'attendent pas et s'améliorent rapidement. Mais il ne
faut pas non plus oublier que la localisation radar et les systèmes de guerre
électronique évoluent tout aussi rapidement. De nos jours, un combat aérien est
un affrontement invisible de rayons électromagnétiques à une distance de
plusieurs centaines de kilomètres, dans lequel les avions peuvent apparaître au
tout dernier moment sur le champ de bataille. Cet effet de surprise, comme
auparavant, constitue déjà la moitié du succès. D'après les spécialistes
russes, il est possible d'y parvenir par des moyens plus fiables, simples et
bon marché que les technologies furtives. Sachant que, comme disent les
professionnels, personne n'a l'intention de renoncer à ces technologies: il ne
faut simplement pas les rendre prioritaires au détriment de caractéristiques
opérationnelles plus importantes.
L'armement
de l'avion du futur
Vladimir
Mikheev, conseiller du premier directeur général adjoint de la compagnie
Technologies radioélectroniques (KRET), a récemment déclaré que les chasseurs
de 6e génération seraient armés de canons électromagnétiques à hyperfréquence
capables de neutraliser les appareils électroniques de l'ennemi. Mais il
reconnaît aussi qu'il s'agit d'un «avenir lointain».
De plus,
d'après Vladimir Mikheev, le nouvel appareil sera doté de missiles
hypersoniques à très grande portée capables de traiter des cibles aériennes,
terrestres et navales: «On utilisera les principes de «chasse libre et
responsabilité collective» — quand un groupe de missiles, en arrivant
jusqu'aux forces éloignées de l'ennemi à éliminer, choisit lui-même les
objectifs principaux et secondaires pour les assigner à chaque missile
individuellement».
Les médias
occidentaux évoquent également déjà la protection laser du futur chasseur
russe — il s'agit de lasers pour détruire les missiles guidés de l'ennemi.
Par exemple, le quotidien britannique Daily Mail écrit que ces dispositifs
puissants «brûleront les yeux» des missiles ennemis en détruisant leurs têtes
guidées.
De plus, le
nouvel avion sera évidemment équipé d'un système de lutte contre la guerre
électronique. Chaque bloc neutralisera les systèmes ennemis tout en
transmettant des données et pourra accomplir plusieurs actions simultanément.
Par exemple, le même instrument sera à la fois un radar, un système de guerre
électronique, un dispositif de transmission de données et un moyen de
communication, tout en remplissant des fonctions de navigation et de
reconnaissance. Il s'agira d'un puissant ordinateur muni, à l'entrée et à la
sortie, de dispositifs de réception et d'émission. De plus, un tel bloc pourra
fonctionner en tenant compte des actions collectives de tout le groupe.
Source : Sputniknews
selon le pingouin noir a moitie obwana l'artillerie Russe est rouillee et ineficace , aujotd'hui trump mouille dans son pantalon en apprenant par la cia que les missiles Russes volent a mach 20.
RépondreSupprimer