Il y a
déjà 10 ans que j’ai abordé ce problème dans un billet de blog spécifique (NdT:
voir le lien sous l’article), j’ai donc pensé que cela en valait la peine de le
revisiter. Je le mentionne de temps en temps, mais ce qu’il dit est si
important, qu’il faut toujours le répéter, encore et toujours.
Je
continue d’appliquer simplement ces concepts, nouvelle tentative donc.
Ce qui
suit est le plus concis que je puisse faire.
1. Le
changement de température en tout, y compris le système climatique, est le
résultat d’un déséquilibre entre le taux de gain et de perte en énergie. Ce
raisonnement provient de la 1ère loi de la thermodynamique. Un truc de base.
2. Le
réchauffement global est supposé être dû à un petit déséquilibre (de l’ordre de
1%) entre la lumière solaire absorbée et l’énergie infrarouge perdue dans
l’espace, ce en moyenne sur la Terre, causé par une augmentation du CO2
atmosphérique résultant de la combustion de sources d’énergie, de carburant
fossile.
3
Mais nous ne savons pas si le système climatique, sans l’influence humaine, est
dans un état de déséquilibre naturel quoi qu’il en soit. Nous ne
connaissons pas la quantité moyenne de lumière solaire absorbée ni l’énergie
infrarouge émise au travers de la planète, que ce soit par observation ou par
des principes physiques premiers, nous ne le savons pas de manière si précise
afin de blâmer le plus récent réchauffement sur les humains plutôt que sur la
nature elle-même. Les meilleures estimations actuelles, fondées sur une
variété de données, est d’environ 239-240 Watts par m2 pour ce flot d’énergie. Mais nous n’en savons en fait
vraiment rien.
Lorsque
les premiers modèles climatiques informatiques sont construits, ce flot
d’énergie globale moyenne entrant et sortant du système climatique ne
s’équilibre pas. Donc, les modeleurs ajustent tout chiffre des processus
incertains dans les modèles (par exemple, le paramétrage des nuages) jusqu’à
équilibre. Ils déroulent le modèle pour, disons, 100 ans et s’assurent qu’il
n’y a pas ou peu de variation de température sur la longue durée pour vérifier
qu’il y a équilibre.
Puis,
ils ajoutent l’effet de radiation des infrarouges de l’augmentation du CO2, qui
crée un déséquilibre énergétique. Le réchauffement se produit. Puis ils disent
quelque chose comme: “Vous voyez ? Le modèle prouve
que le CO2 est responsable du réchauffement que nous avons depuis les années
1950.”
Mais ils n’ont fait que démontrer ce
qu’ils assument depuis le départ. C’est
un raisonnement circulaire. Une tautologie. La preuve est abondante que la
nature crée également un déséquilibre dans l’énergie totale, par exemple le
grand réchauffement avant les années 1940 ; le petit âge de glace ; la période
chaude médiévale. C’est pourquoi beaucoup de climatologues essaient de purger
ces évènements des archives historiques, pour faire croire que seuls les
humains causent un changement climatique.
Je ne
dit pas que l’augmentation du CO2 ne provoque pas de réchauffement, je dis que
nous n’avons aucune idée de la quantité de réchauffement qu’il provoque parce
que nous n’avons aucune
idée des déséquilibres énergétiques naturels existant dans le système
climatique pour disons, les derniers 50 ans. On assume simplement que
ces déséquilibres n’existent pas.
(et non,
il n’y a aucune empreinte humaine sur le réchauffement. Tout réchauffement
global, qu’il soit naturel ou causé par l’Homme, se ressemble. Si un déclin
naturel des nuages marins était responsable, ou un déclin de renversement
océanique, tous deux possibles dans un système chaotique, le réchauffement
serait toujours plus grand au dessus de la terre qu’au dessus des océans, plus
important dans les couches d’eau moins profondes que dans les couches d’eau
profondes et plus important dans les grandes latitudes nord et moindre dans les
grandes latitudes sud).
Ainsi,
les projections faites concernant le réchauffement climatique comportent un
grand élément de croyance, de foi programmée en elles.
Article mentionné
par Spencer dans le 1er paragraphe:
8
septembre 2019
url de
l’article original:
Source : Résistance71
VOIR AUSSI :
- Méfiez-vous
des "fake news" sur le climat
- « Manger de la chair humaine pourrait sauver la planète », selon un professeur suédois
- « Manger de la chair humaine pourrait sauver la planète », selon un professeur suédois
Hannibal Genséric
Respirons ! Le treilis cosmique doit prosperer ! 🌞 🍀 🍀 🍀 🌺 ET nous, envoyez de saines pensées et Ondes ! 🇬🇪
RépondreSupprimer“Je ne dit pas que l’augmentation du CO2 ne provoque pas de réchauffement...”
RépondreSupprimer——————
Vous devriez le dire car en fait, c’est le contraire, c’est le réchauffement qui provoque l’augmentation du CO2, et pas le contraire...
Cette dernière déclaration est de Marcel Leroux, l’un des plus grands climatologues méritant ce titre. Trop tôt disparu , il est celui qui a mis en lumière les échanges méridiens par les Anticyclones Mobiles Polaires (AMP), grâce aux photos satellites qu’il a été le premier à savoir interpréter.