La semaine dernière, certaines sources d'information ont rapporté sans détailler que" Michael D'Andrea,
chef des opérations secrètes de la Central Intelligence Agency (CIA)
pour l’Iran, et impliqué dans l’assassinat du général du corps
d'armée Qassem Soleimani, aurait été tué dans le crash de l’avion E-11
A. Depuis le 27 janvier, date de la destruction du E-11 A américain en
plein ciel de Ghazni, alors qu'il accomplissait sa 10.000 ème mission en
plus de 17 ans d'occupation du sol afghan, le Pentagone refuse
obstinément de reconnaître les faits, préférant s'en tenir à l'hypothèse
totalement ridicule d'un "crash". Or des sources afghanes portent de
nouveaux éclaircissements sur cet incident qui constitue un coup très dur pour la CIA en Asie centrale et occidentale.
Certaines sources en Afghanistan diffusent en effet de nouvelles
preuves sur la mort de Michael D. Andrea qui aurait été tué avec au
moins 17 autres officiers et militaires US, alors qu'ils se trouvaient à
bord du E-11A dans la province de "Ghazni" : "Un haut officier de sécurité faisait partie des personnes à bord, disent ces sources qui refusent toutefois de révéler le nom de ce responsable.
Et ces sources d'ajouter : " En raison d'une défaillance technique,
le « Bombardier Global Express E-11 A » volait à une altitude inférieure
à la normale, lorsqu’il a été abattu par un missile tiré par
"Strella-1", un lance-roquette russe, utilisé par les Taliban. Selon
les médias internationaux, l'avion a été abattu à 13 h 10, heure
locale, le lundi 27 janvier dans la zone du district de Deh Yak,
contrôlée par les Taliban". Les observateurs se focalisent surtout sur
cette "mystérieuse défaillance technique" qui a poussé "l'appareil à
réduire son altitude de vol" et qui "pourrait avoir été causé par une
cyberattaque".
Le journal USA Today reprend ces révélations et affirme : le
« Bombardier E-11A » est une version militaire du BD-700 Global
Express, construit par l'avionneur canadien Bombardier. Il est utilisé
pour transporter des élites du monde entier sur de longs trajets. L'US
Air Force utilise depuis récemment des avions civils modifiés pour le
transport et opérations militaires. Faciliter la communication entre les
troupes stationnées sur le terrain est également l'une des missions
militaires de cet avion. Il sert d'outil de communication entre les
forces terrestres et aériennes.
A l’instar de ce qu’elle a fait après l'attaque de missiles contre Aïn al-Assad, menée par l’Iran, l'administration Trump, a opté pour la dissimulation en ce qui concerne les circonstances du crash de cet avion et le nombre de ses passagers, et a parfois elle fait des déclarations contradictoires à ce sujet.
D'ailleurs, tous les avions et les hélicoptères abattus en Iran, en Irak, ou en Syrie sont, selon la propagande US, "tombés suite à une panne technique", ce qui n'est pas très glorieux pour la technologie américaine, et ce qui devrait décourager les clients potentiels de les acquérir.
D'ailleurs, tous les avions et les hélicoptères abattus en Iran, en Irak, ou en Syrie sont, selon la propagande US, "tombés suite à une panne technique", ce qui n'est pas très glorieux pour la technologie américaine, et ce qui devrait décourager les clients potentiels de les acquérir.
Trois jours plus tôt, Time Magazine a rapporté que
l’administration américaine prétendait que deux pilotes de l'US Air
Force ont été tués dans ce crash. Mais Washington insiste sur le fait
qu’aucun des passagers n’était membre de la CIA et que le crash était dû
à des défaillances techniques et non à des «tirs ennemis». Ce qui
renforce l’idée que l’administration américaine dissimulerait la
réalité, c’est le flou autour du nombre des passagers de « Bombardier
E-11A ». Les autorités américaines ont dit que 2 personnes avaient été
tuées dans cet « incident », mais aucun communiqué officiel ne fait allusion au nombre de victimes.
Alors qu'un grand nombre de médias internationaux, dont Time
Magazine, Independent, Daily Mail, Middle East, citant une principale
source, ont diffusé l’annonce de la mort de "l'ayatollah Mike" les
responsables américains ont refusé tout commentaire. « La CIA s’est abstenue de dire si Michael D. Andrea était parmi les passagers de Bombardier E-11A »,
a écrit vendredi le magazine Time dans son rapport. Pour les
États-Unis, la patrie la plus dure semble avoir commencé en Afghanistan.
Le "crash" du E-11 A est un événement de très mauvais augure. Surtout
que ce crash a été suivi de peu par l'attaque des Taliban contre un
hélicoptère US à Paktia et la mort de ses passagers, alors que
l'appareil se rendait à Ghazni pour porter secours aux accidentés. Dans
la foulée les Américains ont prétendu avoir récupéré les débris du E-11 A
mais les sources locales affirment que la boîte noire n'y était pas. 18
ans après l'occupation militaire de l'Afghanistan, 70% du pays est sous
contrôle des Taliban. Les négociations de paix avec ces derniers
vont d'échec en échec et l'Amérique voit le spectre Iran/Russie/Chine se
pointer sans cesse à l'horizon de l'Hindo Kouch.
Les évolutions importantes
survenues dans la région de l’Asie de l’Ouest depuis l’assassinat du
chef de la Force Qods et du commandant adjoint des Unités de
mobilisation populaire irakien montrent que les ennemis de l’axe de la
Résistance ont commis une erreur de calcul dangereuse.
La Syrie, l’Irak, le Yémen et l’Afghanistan ont tous connu ces dernières semaines des évènements sans précédent :
En Irak, l’incident le plus important a été l’attaque au missile de l’Iran contre la base aérienne Ain al-Asad dans la province Al-Anbar. Quatre semaines après, les responsables américains n’ont pas encore fourni un bilan officiel exact des victimes des treize missiles iraniens tirés sur cette base. Après un démenti initial sur leur nombre, les responsables US qui ont depuis mis à jour à plusieurs reprises leur bilan, ont jusqu’à présent admis que 64 de leurs soldats, avaient subi une commotion cérébrale. Le 5 janvier, deux jours après l’assassinat des commandants iranien et irakien à la sortie de l’aéroport de Bagdad, le Parlement irakien a voté lors d’une séance historique pour l’expulsion des troupes américaines du pays.
La situation en Syrie tourne également au profit de l’axe de la Résistance et l’armée syrienne a fait de grandes avancées ces dernières semaines. Au cours du dernier mois, les villes de Khan Touman, Maarat al-Numan, Khan Cheikhoun ont été libérées. Avec le déploiement massif des troupes de l’armée et l’appui aérien de l’aviation russe, la ville stratégique de Saraqib sera bientôt libérée. Ce qui constitue un prélude à la libération complète de la province d’Idlib.
Des combats d’envergure au Yémen contre la coalition saoudienne ont également été lancés à la suite de l’assassinat du général Soleimani. Les combattants de l’armée et d’Ansarallah ont réussi à liquider, en six jours, 1500 militaires et mercenaires à la solde de la coalition dans une opération que les experts qualifient de « sans égale depuis la Seconde Guerre mondiale », eu égard l’ampleur de la zone couverte et en raison aussi du bilan : 18 brigades et divisions démantelées, des centaines de véhicules blindés détruits, une imposante quantité d’armes, de munitions et d’équipements militaires saisis...
En ce qui concerne la situation dans les territoires palestiniens
occupés, bien que l’annonce officielle du Deal du siècle soit une mesure
dangereuse, cela fournira également une opportunité aux Palestiniens
pour qu’ils finissent leur travail inachevé avec Israël.
Certains ont analysé l’assassinat du général du corps d’armée, Qassem Soleimani dans le cadre de la mise en œuvre du Deal du siècle, affirmant que « l’Amérique a tranquillement annoncé le Deal du siècle après l’assassinat du commandant de la Force Qods du CGRI ». La récente conversation du successeur de Soleimani, le général Ismaïl Qaani, avec les chefs de la résistance palestinienne, une conversation qui devait avoir un message très important, a montré que cette région malgré la mort en martyr du général Soleimani attendait des événements fatidiques pour les mois à venir.
Source : PressTv
L’assassinat du général Soleimani entraînera des évolutions inattendues
La Syrie, l’Irak, le Yémen et l’Afghanistan ont tous connu ces dernières semaines des évènements sans précédent :
En Irak, l’incident le plus important a été l’attaque au missile de l’Iran contre la base aérienne Ain al-Asad dans la province Al-Anbar. Quatre semaines après, les responsables américains n’ont pas encore fourni un bilan officiel exact des victimes des treize missiles iraniens tirés sur cette base. Après un démenti initial sur leur nombre, les responsables US qui ont depuis mis à jour à plusieurs reprises leur bilan, ont jusqu’à présent admis que 64 de leurs soldats, avaient subi une commotion cérébrale. Le 5 janvier, deux jours après l’assassinat des commandants iranien et irakien à la sortie de l’aéroport de Bagdad, le Parlement irakien a voté lors d’une séance historique pour l’expulsion des troupes américaines du pays.
La situation en Syrie tourne également au profit de l’axe de la Résistance et l’armée syrienne a fait de grandes avancées ces dernières semaines. Au cours du dernier mois, les villes de Khan Touman, Maarat al-Numan, Khan Cheikhoun ont été libérées. Avec le déploiement massif des troupes de l’armée et l’appui aérien de l’aviation russe, la ville stratégique de Saraqib sera bientôt libérée. Ce qui constitue un prélude à la libération complète de la province d’Idlib.
Des combats d’envergure au Yémen contre la coalition saoudienne ont également été lancés à la suite de l’assassinat du général Soleimani. Les combattants de l’armée et d’Ansarallah ont réussi à liquider, en six jours, 1500 militaires et mercenaires à la solde de la coalition dans une opération que les experts qualifient de « sans égale depuis la Seconde Guerre mondiale », eu égard l’ampleur de la zone couverte et en raison aussi du bilan : 18 brigades et divisions démantelées, des centaines de véhicules blindés détruits, une imposante quantité d’armes, de munitions et d’équipements militaires saisis...
La situation de Washington en Afghanistan n’est pas bonne non plus. Il semble bien que « la gifle » donnée par Téhéran avec l’attaque de la base US d’Ain al Asad et sa revendication publique et rapide ait donné du courage et de l’audace aux Afghans pour attaquer les occupants chez eux. Les attaques contre les troupes américaines en Afghanistan ont-il est vrai augmenté de manière sans précédent, ont rapporté dimanche les médias, citant SIGAR (Inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan).
Certains ont analysé l’assassinat du général du corps d’armée, Qassem Soleimani dans le cadre de la mise en œuvre du Deal du siècle, affirmant que « l’Amérique a tranquillement annoncé le Deal du siècle après l’assassinat du commandant de la Force Qods du CGRI ». La récente conversation du successeur de Soleimani, le général Ismaïl Qaani, avec les chefs de la résistance palestinienne, une conversation qui devait avoir un message très important, a montré que cette région malgré la mort en martyr du général Soleimani attendait des événements fatidiques pour les mois à venir.
Source : PressTv
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