Les MANPADs ont échoué à contrer la flotte de combat Syrie/Russie, le T-300 n’a pas non plus réussi à stopper l’avancée de l’armée syrienne, de
ses alliés de la Résistance tout comme cet ensemble d’artillerie et
d’armements dont US/OTAN se vantent, mais qui se sont avérés de simples
gadgets sur le camp de bataille, une fois placés au contact de la
détermination syrienne à restituer l’intégralité de l’autorité de
l’État.
Ce jeudi, l’ultimatum lancé par Ankara expire et la réponse
« syro-russe » est toujours non.
Au bout de cinq rounds de
négociations turco-russes, Lavrov a d’ailleurs bien mis les points sur
les i : « Nous rejetons catégoriquement les appels à mettre fin aux
frappes syriennes soutenues par Moscou contre Idlib parce que ce sera
une concession non pas aux droits de l’Homme, mais aux terroristes ».
Une rhétorique d’une rare violence qui, selon les analystes, prouve
que ni la Syrie ni la Russie ne reculeraient, et qu’Erdogan s’est
volontairement mis les pieds dans les tapis, ou ce qui revient au même, a
trop compté sur les promesses creuses de Paris, de Berlin, de Washington
et de Tel-Aviv.
Ce jeudi, des informations font état de nouveaux
« fronts » qui viennent d’être ouverts sur l’axe Jabal al-Zawiyah, au
sud d’Idlib où l’armée syrienne vient de reprendre le contrôle de huit
villages et localités, étendus vers les monts Chahchabou et al-Arbaïn
entre Idlib et Hama.
Les combattants des brigades loyalistes Fatemiyoun déciment
sur leur chemin les terroristes d’al-Nosra, du Parti al-Turkistani et
Cie qui depuis des mois, occupent la banlieue sud d’Idlib.
Alors quid de l’ultimatum turc ?
Le ton de Lavrov ne laisse plus aucun doute : pas de compromis avec
Ankara. Le président Erdogan se trouve donc dès ce soir face à un
dilemme : ou il élimine lui-même ses mercenaires pour revenir à l’accord
de Sotchi ou bien, il mettra en exécution ses menaces d’attaquer les
forces syriennes, ce qui exposera ses 1000 soldats stationnés dans de
soi-disant 18 postes d’observation où ils sont déjà encerclés par les
« forces alliées ». Ce jeudi matin deux autres soldats turcs sont tombés
puisque l’OTAN en a décidé ainsi. Ils ont été tués dans des heurts avec
l’armée syrienne.
Selon l’Avia-Pro, le site russe qui diffuse des rapports détaillés,
l’artillerie syrienne secondée par l’aviation syro-russe fait un tabac
dans le sud d’Idlib et Damas affûte sa DCA en prévision à tout scénario
fou à venir : « une attaque kamikaze des F-16 turcs pour briser la défense aérienne intégrée au-dessus d’Idlib, ».
Cité par le site web russe Avia-Pro, un analyste militaire estime
que le président turc prendra un risque énorme s’il passe à
l’offensive.
« Si Erdogan se lance en guerre, l’armée turque fera l’objet d’une
riposte foudroyante. Ses allégations pourraient donc coûter très cher au
peuple turc. L’armée de l’air syrienne détient des dizaines voire des
centaines de missiles tactiques qui sont en mesure de frapper les plus
grandes bases militaires. Le champ de combat pourra même aller au-delà
d’Idlib, impliquant les villes frontalières turques. Et on se demande si
le peuple turc a vraiment envie d’accueillir les cercueils de ses
soldats en provenance de Syrie, comme il le fait en ce moment depuis la
Libye. Des rapports font état d’une vague de mécontentement croissante
au sein de l’armée turque qui remet en cause le suivisme d’Ankara envers
l’OTAN et les États-Unis », rapporte le site web russe.
Militairement parlant, l’armée turque n’a pas brillé ces dernières semaines sur le champ de bataille : les missiles tactiques opérationnels syriens pourront frapper
des bases militaires turques, armées par l’OTAN. Et puis, la Turquie ne
sera pas en mesure de repousser des frappes balistiques massives
puisque les USA ne lui donnent pas des Patriot et que ses S-400 ne sont
pas opérationnels ».
Et l’analyste déclare : « Il est logique de supposer que Damas a déjà
prévu de frapper les plus grandes bases militaires turques, y compris
l’armée de l’air turque. Seuls quelques missiles tactiques peuvent
facilement détruire jusqu’à 20 % de l’armée de l’air turque en une seule
vague de frappes et faire des centaines de victimes dans les rangs de l’armée turque ».
Certains experts, à leur tour, croient qu’il vaudrait mieux que la
Turquie, dépourvue d’un système de défense aérienne appropriée,
s’abstienne de s’aventurer, car l’armée de terre de ce pays deviendra
simplement des cibles potentielles de l’artillerie et de l’armée de
l’air de la Syrie. Signe de cette impuissance, jeudi 27 février, l’armée
turque et les terroristes à sa solde ont tenté à trois reprises de
détruire des appareils russes et syriens au-dessus des provinces
d’Idlib, située dans le nord-ouest.
Des chasseurs russes et syriens de type Su-34 et Su-22 ont attaqué les positions des terroristes dans la banlieue sud de la province d’Idlib.
Les heures à venir seront fatidiques pour l’armée turque.
Source : PressTv
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.